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[Condition naturelle et bonheur] ROUSSEAU

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : [Condition naturelle et bonheur] ROUSSEAU Ce document contient 1795 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« [Condition naturelle et bonheur] «C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, soit en bien, soiten mal, et qui, par conséquent, excite et nourrit les désirs par l'espoir de lessatisfaire.

Mais l'objet qui paraissait d'abord sous la main fuit plus vite qu'on nepeut le poursuivre ; quand on croit l'atteindre, il se transforme et se montre loindevant nous.

Ne voyant plus le pays déjà parcouru, nous le comptons pour rien ;celui qui reste à parcourir s'agrandit, s'étend sans cesse.

Ainsi l'on s'épuise sansarriver au terme; et plus nous gagnons sur la jouissance, plus le bonheur s'éloignede nous.Au contraire, plus l'homme est resté près de sa condition naturelle, plus ladifférence de ses facultés à ses désirs est petite, et moins par conséquent il estéloigné d'être heureux.

Il n'est jamais moins misérable que quand il paraît dépourvude tout ; car la misère ne consiste pas dans la privation des choses, mais dans lebesoin qui s'en fait sentir.Le monde réel a ses bornes, le monde imaginaire est infini ; ne pouvant élargir l'un, rétrécissons l'autre ; car c'est de leur seule différence que naissent toutes les peines qui nous rendentvraiment malheureux.» J.-J.

Rousseau «C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, soit en bien, soit en mal, et qui, parconséquent, excite et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire.

Mais l'objet qui paraissait d'abord sous lamain fuit plus vite qu'on ne peut le poursuivre ; quand on croit l'atteindre, il se transforme et se montre loindevant nous.

Ne voyant plus le pays déjà parcouru, nous le comptons pour rien ; celui qui reste à parcourirs'agrandit, s'étend sans cesse.

Ainsi l'on s'épuise sans arriver au terme; et plus nous gagnons sur lajouissance, plus le bonheur s'éloigne de nous.

Au contraire, plus l'homme est resté près de sa conditionnaturelle, plus la différence de ses facultés à ses désirs est petite, et moins par conséquent il est éloignéd'être heureux.

Il n'est jamais moins misérable que quand il paraît dépourvu de tout ; car la misère ne consistepas dans la privation des choses, mais dans le besoin qui s'en fait sentir.

Le monde réel a ses bornes, le mondeimaginaire est infini ; ne pouvant élargir l'un, rétrécissons l'autre ; car c'est de leur seule différence quenaissent toutes les peines qui nous rendent vraiment malheureux.» J.-J.

Rousseau Thèse : « plus l'homme est resté près de sa condition naturelle, plus la différence de ses facultés à ses désirs est petite, et moins par conséquent il est éloigné d'être heureux.

» L'imagination, au même titre que les autres facultés supérieures, ne s'exerce pas dans l'homme de l'état denature.

Elle ne s'active ainsi que lorsque la perfectibilité arrache l'individu aux déterminations élémentaires del'amour de soi.

Ici, l'auteur se livre à deux descriptions : tout d'abord à celle de l'état de désir, lors del'absence de ce qui est désiré l'imagination pallie à celle-ci en embellissant l'image de ce qui est désiré.

D'autrepart, l'état dans lequel nous sommes lorsque nous sommes en possession de ce que nous avions désiré, laréalité ne peut alors rivaliser avec la beauté de ce que l'imagination nous avait fait percevoir de cet objet.

Cequ'il faut retenir de cet extrait, c'est que l'imagination étend le champ des possibles et est ainsi supérieure à laréalité.

Ainsi la possession nous rend moins heureux et cela parce qu'elle ne peut rivaliser avec la beauté del'imagination et avec le plaisir que celle-ci nous procure.

Ce texte s'organise alors autour de 2 moments : Le bonheur est dans le désir et non dans la possession : « C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, soit en bien, soit en mal, et qui, par conséquent, excite et nourrit les désirs parl'espoir de les satisfaire.

Mais l'objet qui paraissait d'abord sous la main fuit plus vite qu'on ne peut lepoursuivre ; quand on croit l'atteindre, il se transforme et se montre loin devant nous.

Ne voyant plus lepays déjà parcouru, nous le comptons pour rien ; celui qui reste à parcourir s'agrandit, s'étend sanscesse.

Ainsi l'on s'épuise sans arriver au terme; et plus nous gagnons sur la jouissance, plus le bonheurs'éloigne de nous.

»L'imagination nous rend heureux : « Au contraire, plus l'homme est resté près de sa condition naturelle, plus la différence de ses facultés à ses désirs est petite, et moins par conséquent il est éloigné d'êtreheureux.

Il n'est jamais moins misérable que quand il paraît dépourvu de tout ; car la misère ne consistepas dans la privation des choses, mais dans le besoin qui s'en fait sentir.

Le monde réel a ses bornes, lemonde imaginaire est infini ; ne pouvant élargir l'un, rétrécissons l'autre ; car c'est de leur seuledifférence que naissent toutes les peines qui nous rendent vraiment malheureux.» Dans une perspective critique il faut penser au pouvoir de l'imagination dans son rapport au désir et définir ainsile désir comme une élévation comme le montre Rousseau par l'intermédiaire de l'imagination mais aussi comme. »

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