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concurrence.

Publié le 07/12/2021

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concurrence. n.f.
1. ÉCONOMIE :
situation de rivalité entre unités économiques pour le partage d'une grandeur quelconque.
Pour l'école classique, les unités économiques rivales sont les entreprises capitalistes, et la
grandeur qu'elles se disputent est le profit global. Adam Smith (1776) conçoit ainsi en
premier lieu la concurrence entre les branches dans lesquelles sont investis des capitaux.
Dans l'état normal d'une économie, chaque capital particulier obtient un taux de profit
naturel uniforme entre les branches ; lorsque les circonstances conduisent le taux de profit
à s'abaisser dans une branche au-dessous de ce taux naturel, les capitaux la quittent pour
gagner d'autres branches où il est supérieur ou égal à ce taux. La diminution de l'offre dans
la branche délaissée y fait monter le prix du bien produit et, par conséquent, le taux de
profit, qui revient à son taux naturel.
Cette approche est reprise par Karl Marx, pour qui les capitalistes ne perçoivent pas le
profit obtenu par l'exploitation de leurs propres ouvriers, mais une fraction, proportionnelle
au capital engagé, de la plus-value globale extraite par la mise en oeuvre de l'ensemble de
la force de travail. Ce partage s'opère par la vente des marchandises, non à leur valeurtravail, mais à des prix de production. À l'intérieur d'une branche, cependant, une firme
peut obtenir un taux de profit supérieur à celui de ses concurrentes grâce au progrès
technique ; mais, toutes les firmes ayant le même comportement, le résultat est une
baisse tendancielle du taux de profit. Voir Capital (le).
Avec le marginalisme, l'attention se déplace vers la concurrence sur un marché
particulier. Pour Alfred Marshall et Edgeworth, la concurrence parfaite se caractérise par un
ensemble de conditions (grand nombre d'agents, libre entrée sur le marché, homogénéité
du produit, information parfaite) telles qu'aucun agent individuel ne peut influencer le prix.
Pour Léon Walras, l'agent est un preneur de prix, et le fonctionnement du marché suppose
un commissaire-priseur qui crie un prix unique sur chaque marché (voir tâtonnement).
Cette conception de la concurrence a été progressivement abandonnée. Edward
Chamberlin introduit la concurrence monopolistique, dans laquelle la différenciation des
produits ou la localisation permettent à certains agents d'influencer le prix. Robinson
considère la concurrence imparfaite comme le cas général, la concurrence parfaite n'étant
qu'un cas limite. John Maurice Clark parle de concurrence praticable lorsque l'entrée sur le
marché est suffisamment libre et les choix suffisamment ouverts pour faire peser une
menace sur les monopoleurs potentiels. On retrouve aujourd'hui la même idée avec la
notion de marché contestable.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Capital (le)
capitalisme
duopole
Edgeworth Francis Ysidro
entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir de marché
marginalisme
Marshall Alfred
Marx Karl

monopole
part de marché
plus-value
profit
Smith Adam
tâtonnement
Walras Léon Marie Esprit

2. DROIT :
ensemble de règles régissant les rapports entre les partenaires économiques afin de
préserver entre eux une saine et loyale concurrence. La France et la plupart des pays
développés ont mis en place ces règles depuis de nombreuses années. Les pays de l'Union
européenne ont également adopté de telles règles lorsque les opérations économiques
visées sont de taille suffisante pour mettre en jeu le commerce entre eux. C'est ainsi qu'au
titre du traité de Rome les ententes entre entreprises sont sanctionnées dans la mesure où
elles pourraient avoir pour conséquence de fausser la concurrence. Les concentrations
d'entreprises sont également strictement réglementées. Enfin, les abus de position
dominante permettant à une entreprise d'imposer « sa loi « à d'autres entreprises, de taille
plus faible, sont strictement interdits. Au début des années quatre-vingt-dix, l'une des
affaires de droit de la concurrence les plus exemplaires a été la fusion entre Air France et
UTA, autorisée par le gouvernement mais qui a été condamnée par les autorités
européennes comme étant contraire au droit de la concurrence. Ces instances ont
finalement donné leur accord à la fusion à condition qu'une plus grande concurrence soit
développée sur certaines lignes aériennes intérieures ou internationales au départ de la
France.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
antitrust (législation)
concentration - 2.ÉCONOMIE
conglomérat
Conseil de la concurrence
entente
entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir de marché
konzern
Rome (traité de)
trust

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