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Concentration industrielle et direction des entreprises

Publié le 06/07/2020

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« I. L'évolution des techniques industrielles est étroitement liée à celle des cadres économiques de la production. Sans la concentration des capitaux, la production de masse n'était pas concevable et le progrès technique a imposé la formation de grandes entreprises. [...] ? Au lendemain de la première guerre mondiale, les sociétés par actions dominent les industries de transformation et les transports. Déjà se sont développées les grandes « Corporations » dominant leur marché et imposant leur volonté aux petits entrepreneurs individuels. [...] Certes, ces sociétés restent peu nombreuses, mais elles sont les plus importantes. En France, en 1954, on compte seulement 21 817 sociétés anonymes ou en commandite contre 460 735 entreprises individuelles, mais 6 entreprises individuelles seulement emploient, dans l'industrie et le commerce, plus de 500 salariés contre 837 sociétés anonymes ou par commandite. Dans l'industrie seule, 966 295 salariés sont employés par des entreprises individuelles contre 2 218.224 par des sociétés anonymes ou en commandite. Les entreprises importantes, disposant plus facilement du marché financier ou des ressources de l'autofinancement, s'étendent plus rapidement et tendent souvent à devenir des affaires intégrées, soit verticalement en remontant ou en descendant la chaîne de production, soit horizontalement en diversifiant leur production. Les notions d'entreprise et d'établissement, c'est-à-dire d'unité juridique et économique et d'unité de production tendent à se séparer. Les grandes entreprises possédent de nombreux établissements. Les décisions qui affectent la vie des travailleurs sont prises à des niveaux très éloignés d'eux, d'une manière sur laquelle ils ne peuvent pas agir directement sans s'engager dans une action d'envergure, elle-même gênée souvent par l'absence d'une connaissance exacte de la vie économique de l'entreprise. II. Cette concentration du pouvoir économique a entraîné en effet deux conséquences, étroitement liées l'une à l'autre : i° D'abord la séparation de la direction et de la propriété des entreprises. La masse des petits actionnaires n'exerce aucun pouvoir de décision. Celui-ci appartient d'abord à des groupes financiers fort éloignés des problèmes techniques et sociaux de l'industrie, mus . par la recherche du profit maximum ou par la volonté de construire des empires économiques. [...] 2° En second lieu, les grands groupes financiers et industriels ne peuvent plus se comporter comme des organismes strictement privés. Leur rôle politique est nécessairement considérable et ils tentent d'instaurer une sorte de planification capitaliste. La Société Générale en Belgique, dominant une fraction importante de l'industrie de ce pays, exerce une action directe sur l'ensemble de l'économie. Les hommes politiques font souvent figure de fondés de pouvoir des grandes affaires; la masse des travailleurs se sent soumise à une pression à la fois politique et économique et oriente son action vers une transformation d'ensemble de la société. Mais cette image est trop générale et ne rend pas compte des transformations intervenues dans le contrôle des entreprises. On doit en retirer seulement l'idée [...] que l'entreprise industrielle cesse d'être un simple organisme économique, soumis aux lois du marché, et qu'elle tend à agir comme une institution politique dans un champ de forces économiques et sociales organisées. Le mouvement par lequel les petits actionnaires sont écartés du contrôle réel de l'entreprise entraîne des conséquences qui peuvent atteindre les gestionnaires eux-mêmes. Les grandes sociétés tendent à distribuer une part de plus en plus faible de leurs bénéfices réels. Par le jeu des réserves et des amortissements, elles gardent à leur disposition l'essentiel de leurs profits et les réinvestissent soit dans leur propre sein, soit dans des sociétés dont elles prennent ainsi le contrôle.. La majorité des ...»

« Concentration industrielle et direction des entreprises I.

L'évolution des techniques industrielles est étroitement liée à celle des cadres économiques de la production.

Sans la concentration des capitaux, la production de masse n'était pas concevable et le progr�O technique a imposé la formation de grandes entreprises.

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Au lendemain de la premi�M2 guerre mondiale, les sociétés par actions dominent les industries de transformation et les transports.

Déjà se sont développées les grandes (< Corporations >> dominant leur marché et imposant leur volonté aux petits entrepreneurs individuels.

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] Certes, ces sociétés restent peu nombreuses, mais elles sont les plus importantes.

En France, en 1954, on compte seulement 21 817 sociétés anonymes ou en comman­ dite contre 460 735 entreprises individuelles, mais 6 entreprises individuelles seulement emploient, dans l'industrie et le commerce, plus de 500 salariés contre 837 sociétés anonymes ou par commandite.

Dans l'industrie seule, 966 295 salariés sont employés par des entreprises individuelles contre 2 218.224 par des sociétés anonymes ou en commandite.

Les entreprises impor-. »

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