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Les clubs de football sont-ils des entreprises comme les autres ?

Publié le 11/06/2022

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« Le football est-il une entreprise comme les autres ? Intro: Le football est le sport le plus répandu et le plus médiatisé dans le monde.

Lors de la finale de la coupe du monde 2018 environ 3,572 milliards de personnes ont regardé le match, soit environ la moitié de la terre. Cependant, les débats et polémiques sur le sujet de l’argent dans le football ne sont pas nouveaux.

Ils remontent aux origines du football. Le journaliste Pierre Ducasse écrit en 1921 sur le fait de l’impact de l’argent sur « l’entreprise du football »: « Maintenant, on ne joue plus que par intérêt ». C’était il y a près d’un siècle mais le développement du football au cours des années laisse l’idée du « c’était mieux avant ». En effet, en football, l’âge d’or serait toujours celui qui a précédé, le développement du football donne naissance à des termes négatifs comme « foot business » qui illustrent bien cette évolution. Développement: Dans le football actuel, on parle beaucoup d’argent, des milliardaires du foot et des droits TV, de la rentabilité et de la valeur des clubs, des salaires et des transferts des joueurs, etc. On parle aujourd’hui des clubs de football comme on parle d’une grande entreprise cotée en Bourse et de ses propriétaires.

On parle également du football comme d’une activité économique qui pourrait engendrer, un « krach », une « crise », une « bulle financière ». Pourtant, l’argent dans le football a toujours existé : le fondateur de l’English Football League en 1888, William McGregor, drapier de son état, déclarait déjà en 1905 : « Football is a big business » ! De plus, les sommes en jeu ne sont pas si impressionnantes lorsqu’on les compare au monde de l’entreprise.

Aujourd’hui, paradoxalement, de business, le football n’en a que le nom.

En réalité, le football est une petite « affaire » en termes de recettes : le chiffre d’affaires des cinq grands championnats européens professionnels (environ 13,4 milliards d’euros) est légèrement inférieur à celui de la Française des jeux. En outre, les clubs de première division en Europe sont globalement sur une tendance d’équilibre.

Ils ne génèrent ni pertes ni profits à long terme : jusqu’à présent, il ne s’agit donc pas d’une activité rentable.

Et malgré les dettes qui sont une composante de l’histoire économique du football, les clubs font partie des « entreprises » ayant la plus longue histoire, presque aussi ancienne, pour certaines, que le jeu lui-même.

Le football professionnel est devenu une activité économique à part entière, s’efforçant de proposer un spectacle attractif afin de générer des ressources.

Il n’y a pas de honte à ce statut, totalement assumé.

Il comporte même bien des vertus.

En se développant sous le contrôle d’actionnaires, les clubs se sont dotés des mêmes structures de gouvernance que les entreprises : conseils d'administration, de surveillance, directeurs, commissaires aux comptes dirigent, gèrent et surveillent.

Ils ne peuvent pas faire n’importe quoi.

Rigueur et transparence sont indissociables du modèle industriel appliqué au sport.

Le football est donc géré comme une entreprise.

Aujourd'hui , c’est en totale transparence que les clubs français participent aujourd’hui à la vie économique du pays.

Cependant, le football n’a jamais été rentable du fait de son fonctionnement en ligue ouverte, c’est-à-dire avec des promotions et des relégations.

Ce système d’ascenseur a un effet sur la stratégie financière des équipes : il augmente l’incitation des équipes de première division à investir dans la qualité (en achetant de bons joueurs, en les payant plus), avec l’objectif de se maintenir au haut niveau et de générer. »

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