Comores: 2001-2002: Nouvelle Constitution

« file:///F/Lycée/1/450647.txt[13/09/2020 23:26:46] Après une énième tentative de coup d'État le 19 décembre 2001, le processus de transition institutionnel s'est poursuivi de façon assez chaotique.

Une nouvelle Constitution a été adoptée, fin 2001, instaurant un système fédéral baptisé Union des Comores, doté d'un pré sident fédéral et d'un président pour chacune des trois îles (Anjouan, Mohéli, Grande Comore).

Après de nom breuses péripéties, le président sortant Assoumani Azzali a démissionné de ses fonctions pour se présent er à la présidence de l'Union des Comores.

À Moroni, un gouvernement d'union nationale de transition a été mis en place avec l'opposition, sous la direction du Premier ministre et président par intérim Ahm ada Madi «Boléro».

En mars 2002, des élections primaires ont sélectionné trois candidats pour l'é lection à la présidence de l'Union : A.

Azzali, Mahamoud Mradabi et Saïd Ali Kemal.

Ces deux derniers ont finalement boycotté le scrutin fin avril, assurant la victoire d'A.

Azzali, mais la Commission nationale électo rale a refusé d'homologuer son élection en prétextant des irrégularités.

Après une minic rise politique et l'intervention d'un médiateur de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), une nouvelle Commission électorale a été mise en place et a entériné la victoire d'A.

Azzali, début mai.

Parallèlement o nt été élus les présidents d'Anjouan (Mohamed Bacar) et de Mohéli (Mohamed Saïd Fazul), puis celui de la Gran de Comore (Abdou Soulé Elbak).

Un nouveau bras de fer s'est alors engagé entre A.

S.

Elbak et A.

Azzali .

La lenteur de ce processus institutionnel a retardé le déblocage des fonds promis par la Banq ue mondiale ; toutefois, une mission du FMI s'est rendue à Moroni début mai 2002.. »