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Commentaire littéraire: la bête humaine chapitre X (Zola)

Publié le 18/05/2020

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« Commentaire Littéraire Chapitre X – La Bête humaine d’Emile Zola Introduction Nous allons étudier un extrait de La Bête Humaine, roman réaliste écrit par Emile Zola et publié en 1890.

Il s’agit du dix -septième volume de la série Les Rougons Macquart.

Le passage qui nous est proposé est extrait du chapitre X.

Il traite un thème éprouvant, il s’agit de l’accident de la locomotive et du cheval, cette dernière étant tant aimée par Jacques Lantier, le mécanicien fils de Gervaise Macquart et de Jacques Lantier.

Nous découvrons cette terrible scène, la ‘’mort’’ de cette machine, sous les regards de Misard, Cabuche, et Flore la cousine du mécanicien.

Dans ce texte, l’auteur expose sa vision de l’accident Ce passage présente un triple intérêt.

Tout d’abord, l’intérêt principal est de nous montrer la terrible violence de l’accident.

Par ailleurs, l’extrait nous révèle la métaphorisation et la confusion dans la tête des personnages et nous découvrons enfin que le cheval et le cheval de fer, la machine, présentent un même résultat, un résultat pitoyable. C’est pourquoi il conviendra tout d’abord d’étudier la description détaillée.

Celle -ci nous amènera à évoquer la description précise de La Lison, des repères spatiaux, les différents bruits… Puis, nous allons nous intéresser à la présence d’un registre pathétique par lesquel nous révèlerons les émotions du lecteur, la mise en valeur de la souffrance, les procédés d’écriture utilisés. Comment Zola parvient-il à révéler l’horreur de l’accident par la description réaliste et les procédés d’écriture ? Pour commencer, nous pouvons étudier la façon dont l’auteur décrit l’accident, une description détaillée et précise. Cette description détaillée est présente dans la description de La Lison.

Nous savons tout d’abord que La Lison est une machine humanisée, elle porte un nom précis qui lui donne sa valeur et son importance.

Il faut rappeler que cette machine se faisait vieille et qu’elle devenait « quinteuse et revêche », il était presque question d’un miracle qu’elle soit encore sur les rails.

Elle est décrite pas de nombreuses personnifications dévalorisantes car avant l’accident, elle était « une femme vieillie qui toussait », ces personnifications la rendent vrai.

Après l’accident, la machine est décrite comme une personne en faible voie de survie, elle est « éventrée, renversée sur les reins, le ventre ouvert ».

Zola insiste particulièrement sur le ventre de la Lison afin d’évoquer « l’affreuse plaie » de la machine.

Le fort rapprochement entre la machine et l’homme trouble le lecteur.

La machine est hyperbolisée et énumérée ; elle est décrite comme une « géante », cela permet au lecteur de se représenter la scène.

Zola continue à prêter des sentiments humains à la Lison, la fureur ou le désespoir.

La blessure est évoquée à travers les « robinets arrachés »et « les tuyaux crevés » (l.26 -27).

La gravité de la blessure est visible par la référence à la couleur rouge, rappelant le sang humain. Par ailleurs, la description détaillée révèle de nombreux repères spatiaux.

Nous savons donc que les personnages se trouvaient à vingt mètres de la locomotive, au bord de la voie (l.12).

Après la catastrophe, les repères spatiaux nous font découvrir le désastre de la situation.

Tel est le cas des tourbillons qui roulaient au ras du sol pendant que du foyer, les braises tombées.

Ou encore la cheminée qui était entrée en terre du à la violence de l’accident. Nous pouvons également constater la description des bruits.

Ainsi, le « hennissement de douleur » du cheval insiste sur la souffrance.

L’analyse de « l’abominable craquement (l.14) »et « du rugissement aigu (l.9) » montre bien que la machine est très vétuste.

Les bruits décris donne un effet de réalité et permet au lecteur de se représenter la scène. En fin de compte, la description détaillée de ce texte est aussi une description réaliste.

Elle permet au lecteur de représenter la scène ainsi que de la rendre vraie mais elle appuie aussi sur le drame, le désastre de la situation. La description détaillée révèle, certes, l’horreur de l’accident mais elle est fortement aidée par les procédés d’écriture, notamment par les registres pathétique.

C’est pourquoi il conviendra d’évoquer la présence des registres dans cet extrait, où nous découvrons la tragédie de l’accident de la locomotive ainsi que la souffrance des survivants, peu nombreux. D’emblée, nous pouvons remarquer la présence d’un registre tragique.

Nous découvrons la tristesse des personnages suite au drame qui s’est produit sous leurs yeux.

La Lison subit un destin fatal qui l’amène jusqu’à la ’’mort ‘’.Ce destin fatal se fait bien illustrer par « l’âme qui continuait de sortir avec un fracas d’enragé désespoir » (l.33 -34).

L’analyse « des toitures défoncées, des roues brisées , du broiement de la machine contre les pierres, réduits en miette… » nous montre bien la présence dans champ lexical de la fatalité.

Il s’agit d’un évènement soudain, suite au déraillement du train par Flore qui regarde la scène avec des yeux « béants »(l.13).

Le lecteur. »

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