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Commentaire Littéraire de l’Acte II, Scène 5, du vers 623 au vers 714 (Phèdre de Jean Racine)

Publié le 02/12/2021

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L’œuvre que nous allons analyser un extrait Phèdre de Jean Racine, du vers 623 au vers 714, cette œuvre est une des dernières œuvres profanes écrites par Racine. Écrite en 1677 au XV siècle est une des remarquables tragédies de Racine. À l’acte II on découvre le fausse morte de Thésée, Phèdre avoue à sa confidente sa passion pour son beau-fils Hippolyte. Comment Racine à travers un personnage funeste arrive t-il a mettre ses caractères héroïques qui poursuivrons une bienséance caractéristique de l’époque? Pour répondre à notre problématique nous montrerons dans une première partie le monstre affreux funeste suscitant la terreur, dans une deuxième partie l’héroïne tragique suscitant la pitié pour arriver en fin á la bienséance mise à l’épreuve.

 

                Dans cet extrait de l’œuvre de Racine on peut voir un monstre, qui est personnifié par Phèdre qu’invite au lecteur à avoir peur de ce monstre. On trouve Phèdre comme un monstre et également elle se trouve comme un monstre puisqu’elle est amoureuse du fils de son époux. Cet acte elle trouve inacceptable, c’est une trahison à son époux jamais vue à cette époque (XVII s.). Au vers 678 elle utilise le verbe « abhorrer «qui fait que ce monstre se voit plus terrifiant. L’auteur utilise des adjectifs qualificatifs comme  « cruel « (v. 684), « inhumaine « (v. 685) pour présenter ce « monstre affreux « (v. 703).

On peut apprécier qu’à un moment elle explique qu’elle n’a pas la faute de ce amour non correspondu, c’est la conséquence des  vengeances célestes (v. 677), les dieux ont été coupables d’avoir avivé le feu de son amour, elle est seulement une « faible mortelle « qui n’a pas pu résister à la tentation. Elle n’a pas voulu commettre un tel péché. Ce péché elle le voit personnifier en un monstre.

D’une autre part elle est un monstre puisque ce n’est pas normal qu’une personne se désire la mort, elle a envie de souffrir, on peut le voir dans le vers 699 « punis-moi «. Elle veut mourir à tout prix, qu’Hippolyte la tue ou sinon elle se tuera. Un désir masochiste incroyable et pas fréquent. Après ce grand péché commis, elle trouve que le seul pardon ou possible solution est la mort.  Se désirer la mort á un aspect terrifiant, également que quelqu’un tue une femme juste pour avoir commis un péché. Phèdre est consciente que ce péché a un aspect monstrueux puisque cet le fils de son époux, cet une faute grave qu’elle n’a pas voulu commettre mais on trouve que désirer la mort seulement pour avoir commis un péché à quelque chose de terrifiant et exagéré. Ce désire de mort suggère qu’on ait pitié pour Phèdre.

 

                L’héroïne tragique de cet extrait est Phèdre. C’est une héroïne puisqu’elle a eu la force pour déclarer son amour au fils de son époux. Cet acte a besoin de courage et force ce qui nous montre Phèdre comme une héroïne qui a défié les règles à l’époque du déroulement de l’œuvre puisque les femmes ne pouvaient pas déclarer son amour aux hommes. La passion de Phèdre vers Hippolyte est telle qu’elle doit déclarer son amour. On voit que la passion est très grande « ma folle ardeur « (v. 630), « Pour mieux te résister « (v.686), « je ne t’aimais moins « (v. 688), « faibles projets d’un cœur trop plein de ce qu’il aime « (v. 697). Au vers 690 on trouve des antithèses «  J’ai langui, j’ai séché, dans les feux, dans les larmes «.

Elle est une héroïne tragique puisqu’elle n’a pas la faute d’aimer Hippolyte c’est un destin malheureux. Une  personne qui a commit cette faute ne vivra pas en paix et tranquille, elle se rappellera toujours. C’est pour sa qu’elle décide de mourir, elle ne mérite pas vivre, ce qui a un aspect tragique, tout le jeu de l’épée, de vouloir souffrir « frappe «  (v. 707) et vouloir mourir.

Elle produit pitié puisque l’amour ce n’est pas une chose qu’on décide de faire, sinon qu’elle passe, c’est un sentiment qu’on ne peut pas éviter. Elle produit de la pitié dans le lecteur et aussi en Hippolyte même si ce n’est pas son intention. Phèdre se voir comme une héroïne parce que pour déclarer un amour il faut avoir du courage et plus si c’est une femme qui déclare son amour, on voit un aspect tragique avec l’attentat de Phèdre et elle produit de la pitié parce qu’elle n’a pas la faute d’aimer Hippolyte, c’est la faute à personne.

 

                La bienséance est mise à l’épreuve car le texte nous suggère que la bienséance n’est pas toujours présente, on le peut voir dans l’extrait car Phèdre déclare son amour à Hippolyte, premièrement les femmes ne déclaraient pas leur amour, c’étaient les hommes qui les déclaraient aux femmes seulement, deuxièmement dans les règles de la bienséance c’est interdit d’aimer un familier et surtout son beau-fils. Cette œuvre nous montre que la bienséance n’est pas toujours présente, elle nous révèle qu’à cette époque on pouvait voir des cas comme ceux là.

Dans la bienséance on trouve que cet amour est interdit, mais on se posse la question de qui la faute, et on ne trouve pas de réponse, ce n’est pas Phèdre puisqu’en plus elle a voulu éviter cet amour, mais elle n’a pas réussi.

La fin de la scène nous montre Phèdre qui prend l’épée et va se suicider, si ce n’est pas par Œdipe qui l’arrête elle meurt, de toute façon cette action de Phèdre va contre les règles de la bienséance, c’est mal vue par la société. Phèdre va contre les règles de la société tout au long de cet extrait, elle déclare son amour à un homme, elle aime son beau-fils et elle failli mourir par le fait d’aimer quelqu’un qui ne devrait pas aimer.

 

                Racine utilise des adjectifs qualificatifs pour caractériser un monstre affreux qui a été crée par les dieux, elle a voulu résister à cet amour mais les dieux ont gagné. Cette héroïne est tragique puisque elle veut souffrir, elle veut mourir et elle provoque de la pitié par ces deux raisons. La bienséance est présent avec la rectitude d’Hyppolyte, il sait qu’il ne peut pas avoir une idylle et il se nie et ne veut plus écouter. Dans la conduite d’une société ce n’est pas bien vue qu’une femme déclare son amour et non plus qu’elle aime quelqu’un qui ne lui correspond pas.

 

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