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Conclusion du Commentaire Littéraire de la Scène 7 de l’Acte V de Phèdre de Racine.

Publié le 22/05/2020

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« La scène 7 de l'acte V de Phèdre constitue la scène du dénouement final.

Ici, Thésée tout d'abord aveuglé par sa colère, son orgueil, sa souffrance et son désespoir ne peut s'avouer l'innocence de son fils, car le faire serait reconnaître sienne une faute irréparable.

Phèdre intervient et réalise son dernier aveu, aveu nécessaire pour tous qui s'inscrit dans ses traits de caractère et qui sera la clé de voûte du dénouement.

Cette scène correspond aux attentes du théâtre classique en offrant une fin tragique non seulement par les événements qu'elle met en scène mais aussi par les questionnements qu'elle soulève qui font directement allusion aux problématiques de la tragédie et du tragique lui-même.

La clôture de la pièce découle logiquement des actions qui s'y sont succédé (les passions dévorantes, les aveux foudroyants, les déshonneurs, la fureur et la colère, le bannissement, la mort et enfin l'issue tragique).

Elle offre une fermeture satisfaisante et en même temps édifiante à la pièce car elle dénoue l'intrigue, apaise les passions et ouvre vers une suite prometteuse avec un Thésée transformé qui réhabilite entièrement son fils et qui est prêt à pardonner Aricie et à la prendre pour fille. En cela, ce dénouement est tout à fait classique et correspond aux conventions de la tragédie.

La mort sur scène de l'héroïne pécheresse ne se soumet pas seulement à des impératifs narratifs ou d'esthétiques, elle renforce également la vocation morale de la tragédie : la passion furieuse de Phèdre la mène au bord du précipice, la laissant vide, morte et abandonnée de tous ceux qu'elle, ou son hérédité, ont précipité dans le malheur.

Même si la mort sur scène est proscrite par la règle de bienséance, en l'occurrence, elle est nécessaire car elle permet de réaliser l'objectif didactique de la Tragédie, en provoquant la catharsis des passions du spectateur qui s'instruit en voyant où les ravages de sa passion ont conduit Phèdre.

On note d'ailleurs, l'absence de sang ou de blessures apparentes et il faut remarquer que Phèdre se présente déjà mourante, on ne connait l'acte du suicide lui-même.

Ce dénouement plaît, émeut et instruit, parce qu'il suit les règles qui lui permettent d'être efficace et parce qu'il porte en son sein une morale : celle qui s'enferme dans sa passion, dans son caractère ou dans ses excès, décède tandis que celui qui a reconnu ses torts, survit.      . »

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