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Commentaire littéraire de Gargantua : Chapitre 23 - Rabelais

Publié le 15/05/2020

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« Commentaire littéraire d’un extrait de Gargantua,de Rabelais. Plan :Introduction :Eléments paratextuelsIntérêt du texte, sa singularitéPlan d’explication du commentaire littéraireDéveloppement :L’emploi du tempsEtudesNourritureReligionLa caricature/ le texte comiqueGigantesqueSuites de situation cocassesTon et procédés comiquesCritique du systèmeSystème qui développe la paresseHygiène absenteLe désintérêt par l’étudeConclusion :Bilan, synthèseLe texte et sa particularité essentielleElargissement Intro:La Renaissance, entre autres bouleversements scientifiques, astronomiques, géographiques… voit naître unmouvement culturel de premier plan : l’Humanisme.

Humanisme qui considère, après bien des années pendantlesquelles l’enseignement a été dirigé par les sophistes et autre ‘‘sorbonnardes’’ qu’une véritable éducation riche etmultiple est nécessaire à l’assénement de ce nouvel Homme tant attendu.C’est ce qu’évoque Rabelais dans quelques chapitres de son œuvre majeure, Gargantua, écrite en 1534.

Le chapitreXXIII en est un exemple représentatif.

L’emploi du temps qui y est proposé estriche, intense et divers.

Par ce système, Rabelais vise tout d’abord à former un homme aux connaissancesencyclopédiques mais aussi à l’ ‘‘esprit saint’’.

Par ailleurs, il propose un programme non moins ambitieux afin defortifier le corps.

Enfin, une éducation digne de ce nom se doit d’être aussi morale : C’est ce qu’apporte la religion. Developpement:Tout d’abord, notons que ce passage dresse l’inventaire des tâches quotidiennes de Gargantua.

En effet, cesquelques lignes ont la forme de courts paragraphes qui coïncident avec les activités de la matinée.

Chacun évoqueune suite chronologique des différentes occupations de notre élève.

Parmi celles-ci, l’étude qui normalement occupepour les philosophes humanistes une place fondamentale est en réalité, ici, réduite au minimum.

Ainsi peut-on faireallusion à ce système d’apprentissage fondé uniquement sur la technique du par cœur.

‘‘ les yeux posés sur le livremais … la cuisine’’ ligne 37, confirme et illustre de manière ironique la quasi absence du travail de l’élève.

L’adjectif‘‘méchante’’ (ligne 37) en atteste, c’est le seul qui qualifie l’étude de notre personne.

Remarquons enfin quel’absence de vocabulaire riche évoquant l’étude est bien la preuve du manque d’importance de ce domaine. Ainsi Gargantua le ‘‘bien nourri’’ ne passe pas de temps à l’étude.

L’éducation qu’il reçoit lui laisse tout loisir des’abandonner à ses désires les plus élémentaires et à ses instincts animaux, comme la paresse.

Il s’agit en sommed’un personnage antihumaniste qui ne considère l’étude que comme une épreuve ou un travail désagréable.

La seuleactivité dans laquelle il s’excelle est de manger. En effet, le personnage de Gargantua dont on peut déjà dire que le nom -Grande gueule- est tout un programme.

Ilest présenté comme avant tout préoccupé de nourriture.

Le prouve tous les verbes utilisés : ‘‘engloutir’’,‘‘s’empiffrer’’, ‘‘déjeuner’’, ‘‘dîner’’, de même le fait que les repas encadrent les quelques activités qui sont lessiennes, prouve combien notre personnage rythme ses activités sur la prise de nourriture.

Non contentd’énumération des verbes, Rabelais use d’un de ces procédés préférés et ici combien efficace ; l’accumulation.

Leslignes 12 et 13 en sont la marque : ‘‘ de belles frittes, de belles grillages, de beaux jambons, de belles pièces […]’’ etde forces tartines matinales’’.

Accumulation de thermes au pluriel précédés de l’adjectif ‘‘beau’’ ou ‘‘belle’’ c’est à dire‘‘gros’’ ou ‘‘grosse’’ qui crée une hyperbole, figure de l’exagération qui ici prend tout son sens.Où l’on voit que notre héros si peu soucieux d’étude mais avant tout épris de nourriture ne considère la pratique dela religion que comme une activité ludique. Cette activité fondamentale normalement dans la vie de tout contemporain de Rabelais est la tournée en ridicule.

Demême que Gargantua délaisse l’étude ou fait semblant d’étudier, il accorde la même place aux pratiques religieuses.En effet ligne 31 ‘‘il marmonnait avec lui toutes ces kyrielles et les épluchaient soigneusement…’’ et suivantes,mettent en scène un diseur d’heures -un prieur- qui est en réalité un ivrogne ‘‘ayant bien immunisé son haleine à. »

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