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commentaire littéraire Chap 2, Supplément au voyage de bougainville, Diderot

Publié le 12/11/2021

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« Commentaire littéraire : extrait du chapitre deux, Supplément au Voyage de Bougainville, Diderot, 1772 Eve Seban 1G3 Observations : /20 Denis Diderot est un écrivain et philosophe du XVIIIe siècle.

Il fait partie du courant des Lumières, c’est par ailleurs lui qui participe à la rédaction de l’Encyclopédie .

Il rédige en 1772 un conte philosophique, le Supplément au Voyage de Bougainville .

Ce texte se présente comme la suite du Voyage autour du monde , écrit en 1771 par Bougainville lui-même. L’extrait étudié vient du chapitre deux de l’œuvre.

Celui-ci nous expose un vieil homme, humaniste, qui prône le respect d’autrui.

Au départ des Européens, alors que tous les tahitiens se jettent en pleurs sur eux pour leur dire au revoir, ce vieillard s’adresse à Bougainville et lui expose une critique de sa société occidentale, de ses mœurs vicieux et corrompus.

A contrario, il présente le peuple tahitien comme un modèle de respect et de tolérance.

Il redéfinit alors l’homme civilisé. Ainsi nous nous demanderons comment et par quels procédés Diderot adhère au mythe du bon sauvage dans le but de critiquer les pays européens soi-disant civilisés.

Nous le verrons en quatre paragraphes.

Dans un premier temps, nous attarderons sur la manière dont l’auteur idéalise la vie des tahitiens, puis de quelle manière le vieillard affirme la supériorité des tahitiens face aux Européens.

Dans un troisième temps nous verrons comment le vieillard évoque le peuple tahitien tel un modèle du respect d’autrui.

Enfin, nous nous pencherons sur la leçon de tolérance que le vieillard adresse à Bougainville, dans le but de lui montrer qu’il est lui, réellement civilisé. Dans un premier temps, le texte de Diderot marque l’idéalisation de la vie des tahitiens.

En effet, celle-ci est décrite de manière pure, sans vices ni artifices contrairement à celle des Européens.

Ainsi, lorsque le vieillard s’adresse à Bougainville, il lui dit « nous sommes innocents ».

Le « nous » inclut le peuple tahitien, et le mot « innocent » marque une force qui diverge et s’oppose à celle des Européens.

À contrario des tahitiens, la force de Bougainville est marquée dans les guerres, le sang, etc.

Il est coupable. La vie idéale des tahitiens est marquée également par une forte présence d’un vocabulaire mélioratif lié au bonheur, et à celui d’une pureté liée la nature.

Ainsi, le vieillard nous dit que son peuple est « heureux », plein de « bonheur », et il parle du « pur instinct de la nature ». Le peuple de l’île est directement lié à la Nature, aucun artifice ne les entoure.

Celle-ci occupe même une place tellement importante qu’elle est personnifiée lorsque le vieillard parle de « son caractère ».

Elle est un individu à part entière faisant partie de l’île, et offrant une vie idéale aux tahitiens.

Le champ lexical de la nature, très présent avec des termes tels que « montagne », « plaine », « arbres », « écorce », « pierres », « terre », ou encore « forêt », nous montre le lien fort que les Tahitiens entretiennent avec celle-ci. Sur chaque chose nécessaire à la vie, la nature offre des solutions.

Alors, nous avons un parallélisme par une énumération de problèmes, auxquelles la nature offre des solutions :. »

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