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Commentaire de texte Madame Bovary

Publié le 08/02/2024

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« Commentaire de Texte Madame Bovary Introduction: Mme Bovary est un roman paru en 1856 et écrit par Gustave Flaubert, écrivain phare du réalisme français au XIXe siècle.

C’est un auteur de nouvelles, telles que Les Trois Comtes, qui est un recueil de celles-ci, de romans historiques comme Salammbô ainsi que de romans psychologiques avec L’éducation sentimentale.

Il deviendra par la suite le symbole du XIXe siècle et une référence pour tous les écrivains du mouvement du naturalisme. L’extrait étudié est l’incipit de ce livre.

Il présente un personnage, Charles Bovary, lors de son premier jour au collège. Nous nous demanderons comment le personnage de Charles Bovary est-il introduit dans l’incipit. D’abord, nous verrons les éléments descriptifs du personnage avec son aspect physique ainsi que ses attitudes. Ensuite, nous étudierons le regard des autres personnages sur Charles, dont celui de son professeur et celui de la classe. Enfin, nous analyserons avec précision la personnalité de Charles, grâce aux différents détails fournis sur sa casquette. Dans l’incipit, Flaubert nous donne une description assez détaillée du jeune Charles Bovary.

Dans un premier temps, il plante « le décor » avec l’arrivée de Charles dans la classe, puis celui-ci est décrit physiquement.

Dès la première phrase, il est présenté « habillé en bourgeois » ( l.1 ), alors qu’il n en est pas un. Il apparaît plus « haut de taille » ( l.11 ) que tous les élèves présents dans la salle, grâce au grand air de la campagne.

Il a les cheveux « coupés droit sur le front » ( l.11 ).

Charles est un adolescent, qui n’est pas « large d’épaules » ( l.13 ), mais pour autant, son habit semble le gêner.

Celui-ci laisse entrevoir ses « poignets rouges » ( l.15 ), ce qui signifie qu’il est habitué à être dehors.

De plus, il porte un pantalon « jaunâtre très tiré » ( l.16 ), qui semble donc, lui aussi, être trop petit.

Le jeune homme est chaussé de « souliers forts, mal cirés, garnis de clous » ( l.17 ).

Tous ces éléments montrent que ses parents ne sont pas forcement aisés et Charles semble donc déguisé. Le portait de Charles est péjoratif, avec les mots et expressions « comme un chantre de village » ( l.12 ), « jaunâtre » ( l.16 ), « mal cirés » ( l.17 ) et « garnis de clous » ( l.17 ). L’auteur nous décrit aussi l’attitude de Charles.

Dans un premier temps, le personnage principal est exposé à la classe.

Sa première réaction est de se mettre en retrait « resté dans l’angle derrière la porte » ( l.9 ).

Le premier contact se fait donc, par le regard et son attitude déclenche les rires des élèves. En suivant, il fait preuve d’une attention sans faille comme le montre la comparaison « attentif comme au sermon ».

De plus, il ne suit pas les règles et semble perdu « le maître d’étude fût obligé de l’avertir pour qu’il se mît avec nous dans le rang » ( l.21 ).

Ensuite, il ne jette pas sa casquette comme les autres. Charles ne sait pas comment se comporter et semble totalement figé.

Son langage devient alors inintelligible lorsque le professeur lui demande son nom « Charbovary » ( l.54 ), mais il ne rejette pas le milieu dans lequel il est.

Il n’a juste pas encore assimilé les règles. Lorsque l’auteur dit que Charles semble « fort embarrassé » ( l.12 ), « gêner » ( l.15) , « très tirés par les bretelles » ( l.16 ), il utilise ici le champ lexical de l’embarras. Dans un deuxième temps, Flaubert donne le regard des autres personnages sur Charles.

Il exprime le regard des élèves puis celui du professeur.

Au début, les élèves sont surpris par l’arrivée de Charles, « ceux.... »

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