Commentaire de texte. Jour Gris, Sido
Publié le 27/02/2024
Extrait du document
«
COMMENTAIRE DE TEXTE
Ce texte est issu de Jour Gris qui est une des nouvelles
composant Les vrilles de la vigne parut en 1908.
Gabrielle Colette en est
l’auteur qui publiera également Sido en 1930.
Dans ce texte adressé à
Missy, la narratrice expose les souvenirs de son enfance dont elle ne peut
se séparer.
Elle les énonce notamment par le biais des sens humains.
C’est pourquoi nous nous demanderons dans quelles mesures, à travers
ces écrits, Colette nous transmet les souvenirs et les sensations de son
enfance.
D’abord nous allons étudier la description de la narratrice du
« pays » qu’elle a quitté.
Puis nous étudierons le rapport avec Missy de
cette description.
I / SAINT-SAUVEUR
Il s’agit maintenant d’étudier comment la narratrice met en avant sa terre
natale.
1-Touches, sens, regardes et goûtes
Ce texte est une description ,du point de vue de la narratrice, du paysage
qui a bercé son enfance et dont elle est séparée : « J’appartiens à un pays
que j’ai quitté » (l.54).Pour le décrire elle utilise les sens humain , cela a
pour effet de montrer que la beauté de cette terre natale embaume tout
son être sans laisser le moindre sens indifférent : « quand l’automne
pénètre et meurtrit les feuillages tombés ;qu’une pomme trop mûre vient
de choir, et tu la cherches et tu la flaires ici, là-bas, tout près… » (l.6568).
« l’herbe profonde […] d’un vert délicieux et apaisant dont mon âme
a soif » (l.57-59).
2-Une saison, une beauté
La description de la narratrice est établie sur plusieurs saisons.
En effet sa
description se porte d’abord « quand les taillis de ronces y sont en fleurs »
(l.62) ce qui est une caractéristique du printemps.
Ensuite la narratrice
évoque l’automne : « quand l’automne pénètre et meurtrit les feuillages
tombés....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Ses agneaux, dans le pré plein de fleurs qui l'encense, Bondissent, et chacun, au soleil s'empourprant, Laisse aux buissons, à qui la bise le reprend, Un peu de sa toison, comme un flocon d'écume. Je passe; enfant, troupeau, s'effacent dans la brume; Le crépuscule étend sur les longs sillons gris Ses ailes de fantôme et de chauve-souris; J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière Chanter derrière m
- Le vent - Oscar Venceslas DE LUBICZ MILOSZ, Les Eléments. 1. On commence toujours par situer l'auteur. Si on a la chance de la connaître, une date précise est évidemment la façon la plus avantageuse de le placer dans le temps. 2. Donner quelques détails biographiques chaque fois que possible, à condition qu'ils s'intègrent dans le sens futur du commentaire. C'est le cas ici ; le décor climatique de la petite enfance de Milosz n'est pas étranger à sa connaissance et son goût des grands
- COMMENTAIRE DE TEXTE : “Stances à Marquise”, Pierre Corneille (1658)
- Commentaire de texte Olympe de Gouges - A partir de « Homme, es tu capable d’être juste ? »
- Commentaire de texte, Bardamu à la guerre de Céline