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Commentaire de texte constitution civile du clergé

Publié le 16/02/2023

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« Constitution civile du clergé commentaire de texte « Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m’est confier, d’être fidèle à la nation, à la loi, au roi et de maintenir d tout mon pouvoir la constitution décrétée par l’assemblé nationale et accepte le roi », Seuls quelques évêques et la moitié des prêtres acceptèrent de prêter serment.

Les autres appelés prêtres réfractaires, continuèrent à obéir au pape.

Ce dernier condamna officiellement la constitution civile du clergé et les principes révolutionnaires le 10 mars 1791.

La plupart des prêtres réfractaires prient alors le parti de la contre-révolution. À Rome, en cette année 1789, tout se déroule comme à l’accoutumée.

L’hiver 1788-89 a été très rude, avec de la neige dans les rues, et des pauvres secourus par un accueil organisé au Colisée.

Le Diario Estero suit de loin la préparation des Etats-Généraux à Paris ; il signale le 17 avril que la noblesse et le clergé sont prêts à renoncer à leurs privilèges et, sur le même ton, raconte les voyages de La Pérouse.

Mais à Paris, les Etats Généraux du royaume devenaient Assemblée Nationale Constituante, et se penchaient sur le sort du clergé. La révolution française ne s’attaque pas seulement au régime politique, à l’administration ou au système judiciaire, mais également au domaine religieux. Les constituants n’avaient pas voulu totalement rompre avec es idées de l’ancien régime, mais au contraire, en amplifier certaines.

En ce sens, ils entendaient accentuer le contrôle des autorités temporelles sur l’église catholique. En effet toute une série de décret entre en vigueur le 12 juillet et le 24 aout 1790 c’est ce que l’on appelle la constitution civile du clergé.

Par cette série de texte l’assemblée n’a pas pour objectif de détruire l’église, elle veut au contraire intégrer l’église. Ainsi ce décret va causer la ruine de la Révolution démocratique inaugurée un an plus tôt. Cette nouvelle constitution est sanctionnée par Louis XVI le 24 août et qui réorganisait le clergé séculier, achevant la transformation du statut de l'Église de France amorcée notamment par l'octroi de la tolérance aux non-catholiques, la suppression des ordres religieux et la nationalisation des biens ecclésiastiques. L'Assemblée constituante ne se contente pas de préparer une Constitution.

Elle réforme en profondeur les institutions du pays.

C'est ainsi qu'elle crée les départements pour remédier à la confusion des anciennes provinces.

Elle unifie les poids et mesures et crée une nouvelle unité de longueur appelée à un grand succès mondial : le mètre.

Elle instaure l'état civil, introduit le divorce et le mariage civil, supprime le privilège d'aînesse dans les héritages... Au-delà de la laïcisation de l'Etat notamment avec l'apparition du divorce, la constitution civile du clergé laïcise l'Eglise elle-même en instaurant de nouveaux principes qui n'ont rien de religieux.

C'est le cas notamment de l'élection.

Cette Constitution civile qui est à l'origine du clivage au sein même du clergé censé former une unité remet en cause toute l'organisation et les prérogatives religieuses.

L'Etat, au lieu d'établir une séparation de l'Eglise et de l'Etat, réorganise le fonctionnement interne de l'Eglise de sorte que celle-ci est finalement régie par des règlements issus du milieu temporel. En quoi la constitution civile du clergé constitue t’elle bouleversement politique ? I- Une rupture avec une organisation religieuse traditionnelle A-Une nouvelle organisation : un nouveau contrôle des autorités temporel sur l’église catholique En 1790, l’assemblée national abolie les vœux religieux, car le principe de toutes autorités réside essentiellement dans la nation donc on ne peut pas prêter un vœu à quelqu’un d’autres que la nation.

Et le clergé devient une sorte d’administration.

En juillet 1790, ont décidé qu’il n’y aura plus qu’un seul évêché par département pour faire coïncider les frontières administratives avec les frontières religieuses.

En effet selon l’article 1 de cette constitution « Chaque département formera un seul diocèse, et chaque diocèse aura la même étendue et les mêmes limites que le département ».

Ainsi s’opère une réorganisation, la construction civile modelait l’organisation de l’Eglise sur l’organisation administrative.

Par conséquent le nombre d’évêchés qui était de 134 à 83 et les 83 diocèses étaient groupés en 10 métropoles, en effet « le royaume sera divisé en dix arrondissements métropolitains ».

Il y’aura également une seule paroisse par commune, c’est ainsi que l’article 15 donne ce principe« Dans toutes les villes et bourgs qui ne comprendront pas plus de six mille âmes, il n’y aura qu’une seule paroisse ». Les uns et les autres devenaient des fonctionnaires rétribués par l’État.

La constitution civile prévoyait même le salaire donner à ces nouveaux « fonctionnaires », en effet " Le traitement en argent des ministres de la religion leur sera payé d’avance ».

Ainsi tous le clergé devin une sorte d’administration et par conséquent le 27 novembre 1790 on lui impose comme au roi un serment de fidélité que seul en réalité 7 évêques dont Loménie de Brienne et la moitié des prêtres acceptèrent de prêter serment.

On les appelle les prêtres constitutionnels et puis ceux qui ne prêtent pas serment sont les prêtres réfractaires.

Cette constitution est dirigée contre le pouvoir de l’église. B-Le gallicanisme révolutionnaire : réponse de l’église à la nouvelle constitution L'inspiration révolutionnaire de la Constitution civile se manifestait ainsi dans la subordination étroite de l'Église à l'État et dans l'application du principe de la souveraineté de la nation à la désignation des autorités religieuses.

La Constitution était, d'autre part, d'inspiration résolument gallicane : les évêques recevaient.... »

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