Databac

commentaire de texte Britannicus acte 2 scene 3

Publié le 21/09/2022

Extrait du document

« Jean Racine, poète et dramaturge français du 17 e siècle rattaché au classicisme, est connu pour ses œuvres tragiques ou il met en scène ses personnages, victimes de leurs incontrôlables passions.

Racine s’inspire de l’histoire romaine antique pour écrire Britannicus, une pièce de théâtre en 5 actes, représentée pour la première fois en 1669.

Britannicus, fils du précèdent empereur et héritier légitime, se voit privé du pouvoir par Néron, son demifrère.

Les deux frères sont amoureux de Junie, mais cette dernière ne répond qu’à l’amour de Britannicus, ce qui fait ressortir la jalousie de Néron.

L’acte 2 scène 3 place Néron, empereur de Rome face à celle qu’il aime, Junie.

Il menace cette dernière de tuer Britannicus si elle ne le rejette pas.

De plus, il lui fait comprendre qu’il sera présent durant l’entretien des deux amoureux.

Comment cette scène de stratagème permet-elle de révéler la véritable nature de Néron ? Nous analyserons comment la ruse repose sur diverses composantes complètes, nous étudierons la manière dont Junie réagit à cette provocation de Néron ; et nous montrerons de quelle façon ce dernier met au jour sa véritable personnalité. Dans cet extrait, Néron qui venait de faire son aveu d’amour, se voit rejeté par Junie, qui est déjà amoureuse de Britannicus.

Néron révèle son amour malsain pour Junie et son plaisir à la voir souffrir à cause de lui. Cet extrait de l’acte 2 scène 3 débute lorsque Junie exprime son inquiétude pour Britannicus, ce qui contrarie Néron et fait surgir sa rivalité.

Junie révèle l’état de son amoureux : « Britannicus est seul » (v.1) et elle avoue aussi qu’elle est l’unique à montrer de l’intérêt pour lui : « Il ne voit dans son sort que moi qui s’intéresse » (v.2) soulignant son amour et sa préoccupation pour lui. Néron révèle donc sa jalousie à travers l’antithèse : « ces plaisirs et ces pleurs que j’envie » (v.5).

Le verbe « envier » conjugué au présent de vérité générale et à la première personne témoigne sa volonté de vivre et ressentir cette passion.

De fait, Néron avoue son envie de posséder tout ce qui reste à Britannicus : non seulement Junie, mais aussi tous les plaisirs qui vont avec un amour réciproque tel que le sien.

De plus, il renforce cette vérité par une autre quand il dit : « Que tout autre que lui me paierait de sa vie » (v.6) signifiant qu’il ne fait que tolérer Britannicus, peut être par pitié ou seulement pour rendre sa mort encore plus douloureuse, en faisant enlever sa dernière consolation.

Il exprime ainsi sa tolérance envers son rival par la suite.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles