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commentaire : Cortège d'Apollinaire

Publié le 16/05/2020

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« Cortège D’Apollinaire I Présentation du texte Cortège a été publié en 1912, mais a commencé à être écrit dès 1906.

Après sa rupture avec Annie Playden,Apollinaire a éprouvé des difficultés à écrire.

Puis peu à peu son ambition littéraire s’est ranimée.

Il a alors eul’impression de sortir plus fort de son échec amoureux.

Sa poésie est devenue plus authentique grâce àl’expérience et a cessé d’être purement intellectuelle.

C’est à cette période qu’il commence à s’exprimer à lapremière personne.

En effet Apollinaire a l’impression de revivre : cette renaissance va lui permettre d’exploiter lethème du phoenix très présent dans Alcools.

La partie que nous allons étudier est un long paragraphe suivi d’unparagraphe plus court.

Nous allons voir comment Apollinaire arrive à parler de lui-même dans ce poème. II Explication du texte 1) Un poète en quête de lui-même A : Un corps bâti peu à peu La recherche du poète commence par la quête de son corps.

Il est reconstitué par ceux qui en amènent lesmorceaux.

Au vers 62 l’allitération en M donne une impression d’harmonie.

Aux vers 55 « le sang de mes veines,battre mon cœur » et 69 il évoque les parties de son corps.

Au vers 64, au final le poète apparaît dans sonintégralité.

On peut noter un mouvement allant de l’intérieur du corps vers l’extérieur : du parcellaire au général.

Ilparle uniquement des parties « nobles » : le sang et le cœur qui sont les sentiments et l’inspiration du poète, ainsique la bouche d’où sort son langage. B : L’alchimie de la transformation Aux vers 48 et 49, le poète se nomme lui-même : ce caractère personnel s’oppose au dédoublement observé dansZone.

L’oxymore « clarté des profondeurs » est une expression étrange associée au sang du poète.

Elle apparaît àtravers les assonances en « é » : « mer, coulait, veine ».

Le sang du poète est lié à l’obscurité et en même tempsà la lumière par sa couleur rouge qui rappelle le feu.

Cette idée renvoie aux alchimistes pour qui la régénérations’effectue d’abord au plus profond de soi avant de paraître au grand jour : « l’œuvre au rouge ».

Cette étapedemande de chauffer le métal sombre pour qu’il devienne rouge incandescent, comme le soleil rouge succède àl’obscurité le matin.

C’est également l’idée du phoenix qui renaît du feu purificateur.

La rose est liée à l’alchimie, ill’associe à la lumière (blanc).

C’est aussi le symbole du monde, un signe d’espoir (le P.S a une rose commeemblème). C : Un dieu en formation Durant le poème, Apollinaire décrit des peuples qui constituent son corps.

On a l’impression qu’ils érigent unedivinité.

Aux vers 62, 63 on trouve le champs lexical de la construction (morceaux, bâtit, élève, tour).

Au vers 53l’évocation de tours donne un mouvement vertical vers le ciel, qui est en contraste avec les villes en profondeur.Ce mouvement va d’ailleurs des profondeurs vers l’extérieur.

Il semble que le poète soit à l’image de la tour qui estélevée par les hommes au dessus d’eux même : il est isolé.

Au vers 60, le mot cortège fait référence au titre : ceterme est à évocation religieuse, mais également païenne, fondée sur le fait d’être à la recherche de soi-même,de son identité.. »

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