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Commentaire composé sur l'Assommoir de Zola (extrait du chapitre XIII avant la mort de Gervaise)

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire composé sur l'Assommoir de Zola (extrait du chapitre XIII avant la mort de Gervaise) Ce document contient 639 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 159190) Les aspects comiques d'une pièce de théâtre ne servent-ils qu'à faire rire? Nom : DH Sophie E-mail : [email protected] Id user : 107578 Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/sophie3005.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Commentaire composé sur l'Assommoir de Zola (extrait du chapitre XIII avant la mort de Gervaise) Catégorie: Littérature Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- L'Assommoir, écrit par Émile Zola et publié en 1877, est le septième roman de la série des Rougon-Macquart, etappartient au courant naturalisme.

Dans ce passage, extrait du chapitre XIII avant la mort de Gervaise, personnageprincipal de cette histoire naturelle et sociale, elle assiste à la mort de son mari Coupeau, un interne à l'hôpitalSainte-Anne, suite à un delirium tremens qui a causé sa mort.

La scène de la mort, supposément être une scènefunèbre, est une scène qui laisse place à une description de faits vue par Gervaise, très peu d'émotions personnellessont exprimées.

Comment Zola décrit-il cette scène? Cette mort, décrite de façon « mécanique », est raconté parun point de vue objectif.

Et puis le point de vue change pour devenir subjectif. Coupeau, en plein delirium tremens, est d'abord tiré par l'interne au milieu du matelas sur lequel il est allongé, pourêtre placé au centre du plateau, et Coupeau devient le centre optique d'une scène où « tous les trois sepenchèrent, sans rien dire, regardant l'homme partout ».Zola, à partir de ses notes expérimentales et en s'inspirant de l'ouvrage du Dr Magnan, nous fait allusion à unedescription réelle des derniers moments de Coupeau.

La victime de l'ivrognerie, qui est bien sur pas la seule duroman, souffre , mais cette souffrance est vue par les autres personnage, donc on ne sait pas exactement ce queCoupeau ressent.

Son délire, ses grandes agitation, ses hallucinations et ses tremblements généralisés forment enquelle sorte un spectacle de cirque avec des pieds qui « dansaient tout seuls » sans que leur maître s'en rendscompte « leur patron pouvait ronfler, ça ne les regardait pas, ils continuaient leur train-train ».

Cette scène estdécrite de façon très vivante avec une personnification du corps mourant.

Ceci montre un registre satirique avec unlangage populaire « berdouille » plutôt qu'un registre tragique. La fin de cette extrait est sous le point de vue subjectif de Gervaise qui sait que « c'était le vitriol de l'Assommoirqui donnait là-bas des coups de pioches.

» .

L'évocation de ce principal lieu de débauche de toute l'histoire où vontboire les ouvriers indique un lieu de déchéance physique et morale.

Dans notre cas, c'est la déchéance physique quiest montré.Il y a deux types de discours dans ce passage.

Le premier est direct : les discours directs rapportent seulement desparoles en rapport avec la mort.

Gervaise répète « monsieur, monsieur, il est mort! » deux fois.

La première fois estplus vivante avec le point d'exclamation puisque Gervaise ne s'y attendait pas.

Tandis que la deuxième fois, aprèstoute une scène de d'agitation du corps de Coupeau, Gervaise fait une affirmation, elle n'a plus d'espoir.

Et ledeuxième est le discours indirect qui est mis en place par la ponctuation qui accentue aussi la subjectivité « MonDieu! Qu'est-ce qui se passait donc là-dedans? » ; « quel sacré travail! Un travail de taupe! »Cependant, il y a un doute sur la subjectivité de la dernière réplique « Ça y est » qui n'est non plus pas del'objectivité, car il est dit de façon très neutre sans aucun sentiment de tristesse. Zola, maître du naturalisme, décrit ce passage en montrant aussi bien l'atrocité que cause l'alcoolisme et la misèredurant tout le roman.

Grace à ses notes et ses visites, il a su faire une description de façon realiste de la mort deCoupeau, et même pour la mort de Gervaise.. »

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