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Zola, Nana, Chapitre 1 (Commentaire composé)

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Zola, Nana, Chapitre 1 (Commentaire composé) Ce document contient 1306 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Zola, Nana, Chapitre 1 (Commentaire composé) "Maintenant, la salle resplendissait.

De hautes flammes de gaz allumaient le grand lustre de cristal d'un ruissellementde feux jaunes et roses, qui se brisaient du cintre au parterre en une pluie de clarté.

Les velours grenat des siègesse moiraient de laque, tandis que le ors luisaient et que les ornements vert tendre en adoucissaient l'éclat, sous lespeintures trop crues du plafond.

Haussée, la rampe, dans une nappe brusque de lumière, incendiait le rideau, dont lalourde draperie de pourpre avait une richesse de Palais fabuleux, jurant avec la pauvreté du cadre, où des lézardesmontraient le plâtre sous la dorure.

Il faisait déjà chaud.

A leurs pupitres, les musiciens accordaient leursinstruments, avec des trilles légers de flute, des soupirs étouffes de cor, des voix chantantes de violon, qui ..." Questions La première moitié de cet extrait donne une impression de luxe qui flamboie ; les couleurs (grenat, verttendre, or(s), les « feux jaunes et roses », 1.

3) éclatent en une gerbe triomphante, comme si la salle duThéâtre des Variétés avait été transformée avec « une richesse de palais fabuleux » (l.

8).

Mais uneantithèse souligne l'aspect artificiel de ce clinquant, qui « jur[e] avec la pauvreté du cadre, où deslézardes montraient le plâtre sous la dorure » (l.

9-10).

Cet étalage rutilant n'est qu'un splendidereplâtrage, qui sonne faux et paraît de mauvais goût, comme l'annonçaient déjà « les peintures trop cruesdu plafond » (l.

6).

Le « palais fabuleux » n'est qu'un rêve, cachant une réalité probablement sordide. 1. Lors de cette soirée, le public du Théâtre des Variétés ne montre guère de distinction.

Le « brouhahagrandissant des voix » est un premier signe de confusion.

On observe une absence totale de retenue etde modération : « Tous les spectateurs parlaient, se poussaient, se casaient » (l.

13-14).

La descriptionfait ressortir le désordre et la précipitation du public, uniquement préoccupé de trouver une place, quitteà passer avant l'autre, comme le montre le champ lexical du tumulte : « la bousculade des couloirs » ; «si rude » ; « lâchait péniblement » ; « un flot de monde, intarissable » (l.

15 à 16).

Il s'agit d'un véritable« assaut donné aux places » (l.

14).

Tout se passe comme si les spectateurs étaient prêts à tout pourassister au spectacle, et leur comportement est tellement incivil, pour ne pas dire sauvage, qu'on peutavoir quelques craintes sur la qualité du spectacle qu'ils veulent voir à tout prix. 2. Commentaire composé Introduction Le spectacle auquel nous sommes conviés en lisant le chapitre premier de Nana —, le roman de Zola paru neuf ans après la chute du Second Empire —, s'annonce extraordinaire.

La salle rutile de luxe,ruisselle de lumière, et le public se hâte de trouver une place.

L'impatience croît avec une telleintensité qu'on finit par s'interroger sur la nature du spectacle auquel on s'apprête à assister. Guidés par un regard-caméra qui fouille les moindres recoins de la scène, pour en faire ressortir sessplendeurs ou ses misères, nous commençons à nous poser certaines questions quant à la nature dela représentation qui va s'ouvrir. I.

Splendeurs et misères d'un théâtre 1.

L'étalage du luxe le chatoiement (les couleurs : « ruissellement de feux jaunes et roses » ; les velours grenat des sièges se moiraient » ; « les ors luisaient » ; « les ornements vert tendre en adoucissaientl'éclat » ; « incendiait le rideau » (l.

2 à 7) : double jeu sur les couleurs et sur le scintillement,un peu comme les paillettes et le strass...

les éléments du décor théâtral : « la salle resplendissait»; « le grand lustre de cristal » ; « ducintre au parterre » ; les « sièges » ; « les peintures [...] du plafond » ; « la rampe » ; « lerideau » ; « à leurs pupitres, les musiciens accordaient leurs instruments...

» (l.

1 à 11) : le regard-caméra explore toutes les composantes d'une salle de spectacle, celle du Théâtre desVariétés.

L'imparfait employé systématiquement dans ce texte est le temps normal d'unedescription au passé.on brûle les planches ! : « de hautes flammes de gaz allumaient...

»; nombreuses métaphores :« ruissellement de feux jaunes et roses » ; « une pluie de clarté » ; « incendiait le rideau » ; «il faisait déjà chaud » (l.

1 à 10) : ce relevé lexical donne effectivement l'impression quel'ensemble du décor brûle, dans la fièvre du spectacle. 2.

« Des lézardes [...] sous la dorure » une phrase antithétique : « nappe de lumière » # « brusque » ; « richesse de palais fabuleux »# « pauvreté du cadre » ; « des lézardes montraient le plâtre » # « sous la dorure » (l.

7-10).Cette phrase montre le contraste entre un décor rutilant, « fabuleux », comme un palais desMille et une Nuits, et une réalité peu reluisante, aux lézardes infamantes.la salle et son public : l'orchestre s'accorde « avec des trilles légers de flûte [...] de violon » (l.. »

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