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Commentaire composé sur l'acte II scène 10 des Fausses confidences de Marivaux

Publié le 17/05/2020

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« Commentaire composé sur l'acte II scène 10 des Fausses confidences de Marivaux. Les fausses confidences de Marivaux est une pièce du XVIII siècle, appelé siècle des Lumière grâce aux grands phylosophes qui ont animé ce ce siècle.

Cettecomédie de 1737 rapporte une histoire d'amour entre Dorante un pauvre intendant et d'Araminte une veuve bourgeoise.

Le valet Dubois met en scène plusieursstratagème pour qu'Araminte assume et avoue ses sentiments pour Dorante.

Dans la scène étudiée, il est question d'un tableau que Dubois veut faire enlevé, car selonlui ce n'est pas décent que Dorante est un sa possession un tableau d'Araminte, ce qui provoque une dispute entre lui et le deuxième valet, Arlequin.

Il faut doncd'abord démontrer que cette dispute a un enjeu important dans l'avancement de l'action, que c'est une nouvelle ruse créée par Dubois, qu'il est necessaire de la rendrepublique pour réussir et qu'Arlequin n'est qu'un objet utlisé par Dubois pour atteindre son but.

Il faudra ensuite étudier le comportement de deux personnages dont lesbuts sont bien différents, Dubois qui met en place un double-jeu, pour faire douter Araminte, et cette dernière qui essaye de nier la vérité. La scène commence avec une nouvelle ruse de Dubois, cette dernière est une dispute entre Arlaquin et Dubois.

L'emportement d'Arlequin est fiable, alors que celui deDubois n'est qu'une mise en scène très vite découverte par le public et Araminte, qui eux connaîssent un caractère plus calculateur et manipulateur qu'impétueux etspontané.En rendant la dispute publique, Dubois met en place un système de double énonciation.

En effet, le véritable enjeu de cette dispute ne peut pas étre comprit par MmeArgante, ni par Marton qui, en observant la scène ne voyent qu'une simple dispute qui ne semble conserner que les deux valets.

De leur point de vue, on peut penséqu'il ne s'agit que d'un rapport de force, un conflit pour savoir lequel des deux hommes a le plus d'influence auprès d'Araminte.

Arlequin met Dubois au "défi d'endire seulement une lettre" du sujet de leur dispute.

Au départ, cette querelle est rythmée par des stichomyties qui montre une violence verbale entre les deux hommes.Elle se traduit aussi par le champ lexical dépréciatif qu'utilise Arlequin pour insulté Dubois dans ses apostrophe grossières: "magot", "race de canaille", "ostrogoth","brutal" et "animal".

On retrouve ici le comique de mots, ainsi que le comique de geste qui est sous-entendu par Dubois: "je te batonnerais".

Ce dernier qui, aucontraire, modère ses paroles, il utilise l'euphémisme "sortirait" pour dire renvoyer.

En traîtant Arlequin de "butor" il apparaît sous forme de victime de la grossièretéd'Arlequin, ce qui est aussi une de ses combines pour avoir les voies de son côtés.

D'un autre côté, cette dispute est aussi adressée indirectement à Araminte, et aupublic qui se sent complice de Dubois en connaissant toutes les manipulations dont il fait usage, sans que les autres personnages ne s'en rendent compte.

Il s'agit làencore d'un fausse confidence, car Dubois ne veut pas vraiment faire enlever le tableau, ce serait en totale contradiction avec son projet de mariage entre Dorante etAraminte.

Il veut pousser Araminte à dire qu'il faut laisser le tableau en place.

Il veut qu'elle montre qu'elle est flattée par l'attention que Dorante porte à son tableau,et qu'elle montre qu'elle est troublée par les sentiments de ce dernier.

Cette fausse confidence ne pourrait pas être effectuée sans la naïveté d'Arlequin qui n'est qu'unepièce sur le jeu d'échec de Dubois.C'est notamment grâce à cette naïveté de la part d'Arlequin que Dubois peut si facilement mettre en place cette ruse.

En effet, Arlequin répond toujours présentlorsqu'il s'agit de se quereller avec Dubois, ce dernier est vraiment insuportable pour Arlequin, qui devient même parfois contradictoire pour démontrer que Dubois atord.

Il réagit au quart de tour dans l'affaire en raison de sa conscience professionnelle: puisqu'il est payé pour être au service de Dorante, il trouve normal de prendreparti de ce dernier puisqu'il "tire des gages pour cela", il essaye de son mieux de défendre ce dernier dans leur joute verbale.

Il emploie tout le temps la troisièmepersonne du pluriel, "nous nous soucions", ce qui traduit son attachement à cette tâche.

Dubois joue au jeu du chantage sur Arlequin, effectivement, il le "menace" dedire "un mot", ce terme revient cinq fois au cours de la conversation, trois fois accompagné de "ce" pour souligner l'importance de la menace.

De cette manière,l'attention de l'auditoire est attirée, surtout celle de Mme Argante, qui hait Dorante depuis son arrivée dans la maison et qui n'attend qu'un faux pas de sa part pourpouvoir poussé sa fille à le renvoyer.

C'est d'ailleurs la première à demander ce que Dubois a à dire "contre Dorante", ce qui démontre son ressentiment envers cedernier.

Mme Argante, ainsi qu'Arlequin sont des pièces majeur dans cette scène, et sont tous les deux très simple à manipuler par Dubois pour arrivé à ses fins, et nes'aperçoivent pas du double jeu de ce dernier. De plus, Dubois mène un double-jeu qui en premier lieu brouille les piste sur son attachement à l'affaire, et en second lieu sert à tester Araminte.

Cette dernière dontles réactions répondent tout à fait au attentes du valet.Dans cette scène on peut observer le double-jeu flagrant de Dubois, dont les actes et les paroles ont une signification, mais les effets espérés vont en contre-sens avecces significations.

Il dit qu'il s'est laissé emporté par la colère au sujet du "mot" qu'il voulait dire sur Dorante.

Et explique ensuite avec un air naïf "la cause de ladispute", ce qui l'innocente aux yeux de son auditoire.

Il feint d'être du côté de la bienséance, et donc tu côté de Mme Argante, il dit qu'il n'est "point décent" que cetableau reste à sa place, il use de cette situation pour en tiré profit.

Il défend son point de vue, ce qui pousse Arlequin à défendre les siens, qui sans le vouloir montreà tous la passion de Dorante pour Araminte.

Il apporte même une preuve matérielle à ses propos: le tableau.

Il explique la scène qu'il a surprit dans le but d'attirer lasympathie des autres pour son maître, mais il sert au contraire Dubois en décrivant l'admiration avec laquelle Dorante regardait le tableau d'Araminte.

Faisant passerce dernier du rang d'"honnête homme" à celui de malin.

Il en est là encore un exemple de la facilité qu'a Dubois à manipuler Arlequin.

Dubois essaye aussi d'atténuerl'affaire: selon lui, il a vu le tableau "par hasard" en rangeant l'appartement de Dorante.

L'évocation du "hasard" innocente ce dernier.

Dubois tente d'un côté de fairecroire qu'il est du côté de Mme Argante, pour que cette dernière n'ai aucun doute sur lui, mais aussi pour qu'Arlequin reste comme une marionnette, alors qu'en vérité,son véritble but est d'observer les réactions d'Araminte vis-à-vis de la situation.Bien que l'obsession de Dorante pour Araminte soit flagrante, de plus elle est annoncée par une tierce personne, Arlequin, qui renforce encore cette passionobsessionnelle avec le choix de ses mots, selon lui, Dorante "avait comtemplé de tout son coeur" le tableau.

Araminte essaye quand même d'aténuer les évènementsen reprenant le terme "hasard" déjà employé par Dubois, celui-ci l'utilise pour expliquer la découverte du tableau, elle c'est pout expliquer sa présence dansl'appartement., pour atténuer, elle parle aussi d'"un vieux tableau" l'emploi de l'adjectif "vieux" attire l'attention plus sur le contenant que sur le contenu, et montreaussi son désir d'éviter le scandale.

En effet, en étant qualifié par cet adjectif, le tableau perd de l'importance, c'est un vieil objet qu'on avait oublié depuis bienlongtemps, et qui revient aujourd'hui "par hasard" et pour une raison inconnue, au centre de l'attention.

Elle se demande même pourquoi est-ce qu'on la dérange pourquelque chose d'aussi insignifiant: "cela vaut-il la peine qu'on en parle ?", et attache si peu d'importance à l'affaire, que son manque d'indignation envoie desmessages encourageant à Dubois pour la continuité de son stratagème. Dubois joue un rôle de metteur en scène dans toute la pièce, mais on s'en rend compte dans cette scène avec précision, car on remarque qu'il manipule tout le mondepour arriver à ses fin.

Il connaît assez bien les réactions des personnes qui l'entour pour anticipé et ainsi calculer comment faire pour avoir une réaction, ou une autre.Il mène un double-jeu qui lui permet d'être toujours au courant des changements qui pourraient changer l'issue de son projet.

C'est lui qui a les cartes en main et il saits'en servir.

En réalité, toute la scène à pour but de mettre à l'épreuve les sentiments d'Araminte, et grâce à ses manoeuvre à son côté manipulateur, il y parvientparfaitement.

Il n'y a pas qu'à ce moment de la pièce que Dubois se sert de la crédulité d'Arlequin, on peut aussi voir une situation semblable dans la scène 1 de l'acteIII, scène dans laquelle Dubois et Dorante comptent sur la simplicité d'esprit et sa paresse, ainsi que sur la curiosité et le désir de vengence de Marton pour que leurplan fonctionne.

Dubois donne encore une preuve de son esprit calculateur.. »

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