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Commentaire composé Ma Bohème

Publié le 10/02/2022

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« Commentaire composé « Ma bohême » (1870) Arthur Rimbaud Arthur Rimbaud a seize ans quand il écrit « Ma bohême », un sonnet qui fait partie des Cahiers de Douai .

Il y évoque une ou plusieurs de ses fugues, de façon autobiographique et idéaliste.

La bohème est une façon de vivre au jour le jour dans la pauvreté et dans l’insouciance ; elle correspond à un mouvement littéraire et artistique du XIX e siècle, en marge du mouvement romantique.

Le jeune Rimbaud se révolte contre l’ordre social et la religion, la famille et l’autorité, la morale bourgeoise, les traditions artistiques… I.

Un hymne à la liberté A.

Une liberté physique : l’errance ou la « dérive » Le thème de l’errance est introduit dans le premier quatrain avec la répétition du b-verbe « aller » : « Je m’en allais » v.1, « J’allais » v.3.

L’imparfait, employé tout au long du sonnet, suggère la répétition, l’habitude des actions évoquées : « devenais », « j’étais » v.2-3, « avait », « j’égrenais » v.5-6, « écoutais », « sentais » v.9-10, « tirais » v.13.

Ce thème de l’errance se développe à travers le champ lexical du trajet : « course » v.6, « routes » v.9 et la comparaison au Petit-Poucet (personnage d’un conte de Charles Perrault), mise en valeur par le tiret qui la précéder : « - Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course / Des rimes.

» v.6- 7.

Mais au lieu de semer des cailloux, le poète sème des rimes.

La destination du voyage n’est pas mentionnée.

Le poète marche sans but précis, ce qui définit bien l’errance.

Les seules indications de lieux sont vagues, imprécises, voire surnaturelles : « sous le ciel » v.3, « Mon auberge était à la Grande-Ourse » v.7, « au bord des routes » v.9, « au milieu des ombres fantastiques » v.12.dans cette errance, le poète se sent libre.

Sans but, le voyage a un caractère illimité, infini, comme le ciel dont on trouve un champ lexical : « sous le ciel » v.3, « la Grande-Ourse », « Mes étoiles », « au ciel » v.7-8.

Cette liberté de déplacement rime avec la joie et l’exaltation, marquées par des adjectifs mélioratifs : « idéal » v.2, « Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! » v.4, « doux frou-frou » v.8, « Ces bons soirs » v.10. L’ivresse poétique est également traduite par l’accélération du rythme, due notamment aux nombreux monosyllabes : « à la Grande-Ourse », « un doux frou », « au bord des routes », « à mon front comme un vin de vigueur », « un pied près de mon cœur ».

Cette liberté, c’est dans la nature que le poète la trouve. B.

La liberté dans la nature Dans « Ma bohème », comme dans la majorité des poèmes d’Arthur Rimbaud, la nature est divinisée.

Elle est maternelle et bienveillante.

D’ailleurs, le poète se l’approprie à travers les pronoms possessifs : « Mon auberge », « Mes étoiles » v.7-8.

La douceur maternelle est traduite par les allitérations en « m », en « s » et l’assonance en « ou » : « Mon paletot. »

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