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Commentaire composé, Le Lion, le Loup et le Renard

Publié le 17/10/2021

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« Le Lion, le Loup, et le Renard est la 3 e fable du livre VIII écrit par Jean de La Fontaine en 1678.

Cette fable contient des vers mêlés avec des alexandrins et quelques octosyllabes.

Elle appartient au registre satirique, mais aussi tragique.

Il y a également des allégories concernant les animaux présentés dans la fable incarnant la cour de Versailles.

Dans ce commentaire, nous allons voir comment le fabuliste brosse le portrait critique d’un vieux monarque.

Nous allons dans un premier temps voir qui est le vieux monarque et en quoi cela en est un, puis nous allons nous intéresser à la façon dont La Fontaine dresse un portrait critique de ce monarque. Comme indiqué dans l’introduction, nous allons dans un premier temps chercher qui est le vieux monarque, et en quoi cela en est un.

Le Fabuliste nous laisse penser que le Lion représente le Roi et cela est très évident.

« Un Lion, […] Alléguer l’impossible aux Rois, c’est un abus.

» (vers 1 à 3).

C’est d’abord ici que l’on constate que le Lion et le Roi sont la même personne.

« Le Loup en fait sa cour, daube au coucher du Roi » (vers 10).

Le Roi désigne encore une fois le Lion.

« Je crains, Sire » (vers 15).

Le Renard s’adresse au Lion.

« votre Majesté » (vers 22).

On parle toujours du Lion.

« Le Roi goûte cet avis-là ».

C’est le Lion qui songe à cette suggestion, donc c’est une nouvelle preuve que le Lion est aussi le Roi.

Nous savons donc maintenant que le Lion est le Roi, nous allons donc voir en quoi c’est un monarque.

Dans un premier temps, l’indice le plus flagrant est celui du vers 33 : « Le Monarque soupa ».

On sait dès maintenant que le Lion n’est pas qu’un simple roi, mais que c’est un monarque. Ensuite, tous les autres animaux de la fable lui obéissent, ils sont tous à ses pieds, et tous plus hypocrites et menteurs les uns que les autres.

« Je crains, Sire […] pour votre santé.

» (vers 15 à 19).

Le Renard trouve un potentiel mensonge pour excuser son absence auprès du Roi, et va même jusqu’à dire qu’il était absent car il priait pour le Roi.

On s’aperçoit que les autres animaux pourraient représenter la cour royale, celle d’une monarchie absolue.

Ils sont prêts à tout pour plaire au Lion, qui représente le Monarque.

« Messieurs les courtisans » (vers 35).

C’est ici, dans la morale à la fin de la fable, qu’on a la confirmation que la cour est représentée par les animaux.

On voit également que le Lion a tous les pouvoirs, il va par exemple tuer un des courtisans, le Loup, pour son propre bénéfice, sans que personne ne bronche.

« Un Lion décrépit, goutteux » (vers 1).

Le fabuliste écrit que le Lion a la maladie de la goutte, tout comme Louis XIV, qui est un monarque, au même moment où La Fontaine écrit cette fable.

Il lui fait alors possiblement allusion. Maintenant que nous savons que le Lion est un monarque, nous allons nous intéresser aux indices montrant que le Monarque est vieux.

Le fabuliste écrit d’abord que le Roi cherche un remède contre la vieillesse.

« Voulait que l’on trouvât remède à la vieillesse » (vers 2).

La vieillesse est représentée comme une forme de maladie dont il veut se soigner.

Le Roi appelle même des médecins afin de l’aider.

« Médecins au Lion viennent […] lui vient des donneurs de recettes.

» (vers 6-7).

Le Lion est même prêt à tuer un des courtisans, le Loup, afin de se servir de sa peau pour se réchauffer, ce qui le guérirait d’après le Renard, de cette maladie qu’est la vieillesse.

« Vous ne manquez que de chaleur : Le long âge en vous l’a détruite [...] de robe de chambre.

» (vers 23-30). A présent, nous allons voir en quoi le fabuliste dresse un portrait critique du Lion, du Monarque.

Tout d’abord, il le décrit comme vieux en utilisant des adjectifs autour du thème de la vieillesse.

« Un Lion décrépit » (vers 1).

L’adjectif décrépit démontre l’usure du temps sur le Roi, cela montre qu’il est abîmé par les années.

« Goutteux » (vers 1).

Le Lion a donc la goutte, une maladie chronique qui arrive à certain âge.

« N’en pouvant plus » (vers 1).

Cette expression dégrade encore l’image du Lion, elle montre que le temps l’a vraiment atteint.

Le Lion est également très naïf, il croit à tout ce qu’on lui dit, surtout concernant cette histoire de vieillesse.

Il croit d’abord au mensonge du Renard concernant son absence, que celui-ci justifie en ayant été prier pour trouver un remède contre la vieillesse du Lion.

« Mais j’étais en pèlerinage […]. »

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