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Le Lion le Loup et le Renard

Publié le 07/05/2021

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« LE LION, LE LOUP ET LE RENARD, Livre VIII, fable 3 Projet de lecture  : montrer que la fabuliste dénonce la cruauté et l’immoralité de la vie à la cour, à travers un récit comique. Mouvements  : v.

1 à 13  : le récit expose les règles de la vie à la cour  : entre absolutisme royal et coups bas des courtisans v.

14 à 34  : la chute comique montre que le Renard se sort avec brio de cette lutte de courtisans v.

35 à 40  : la moralité met en garde contre la cruauté et l’immoralité de la cour 1er mouvement  : le récit expose les règles de la vie à la cour  : entre absolutisme royal et coups bas des courtisans Un Lion décrépit, goutteux, n'en pouvant plus, Accumulation  : ridiculise et démystifie le roi (d’habitude, Roi = puissance et orgueil) Voulait que l'on trouvât remède à la vieillesse : « vouloir  » : absolutisme royal antithèse (ou paradoxe) «  remède  », / «  vieillesse  » : le roi veut qq chose d’impossible Alléguer l'impossible aux Rois, c'est un abus. Ironie  : présent de vérité générale qui délivre une des premières règles à la cour  : il faut parfois savoir mentir au roi. Celui-ci parmi chaque espèce -Globalisant «  chaque espèce  » + pluriel «  des médecins  » et «  tous arts  » = montre d’une part la puissance du roi, d’autre part que le lion n’est si dupe de sa «  maladie  » puisqu’il a besoin de tous les médecins de son royaume. -Pluriel dans «  tous arts  » = moquerie vis-à-vis de la médecine, comme s’il y avait plusieurs chapelles, comme si la médecine était une sorte de magie. Manda des Médecins ; il en est de tous arts : Médecins au Lion viennent de toutes parts ; Opposition singulier («  Lion  ») et pluriel («  médecins  », «  toutes parts  ») = image d’absolutisme et de courtisanerie  : tout le monde veut plaire au roi. De tous côtés lui vient des donneurs de recettes.

Variation du vers précédent (chiasme?)  : pour souligner le nombre de ces médecins, réduits à une périphrase ironique  : ce ne sont plus que des «  faiseurs de recettes  », ce qui confirme la satire des médecins, vus comme des charlatans. Dans les visites qui sont faites, -Opposition pluriel («  les visites  ») / singulier («  le Renard  ») = le Renard apparaît comme un esprit libre, comme un opposant.

-Deux verbes pronominaux  : le Renard, contrairement aux autres courtisans, n’obéit qu’à lui-même. -« clos et coi  » en antithèse avec «  de tous côtés  » et «  donneurs de recettes  » : le Renard agit à l’inverse de tous les autres. Le Renard se dispense, et se tient clos et coi.

Le Loup en fait sa cour, daube au coucher du Roi Rythme haché du vers, avec rejet au vers suivant  : mime les manigances du Loup qui en profite pour médire sur l’absent Son camarade absent ; le Prince tout à l'heure -« camarade  » : ironique, puisque le Renard est tout sauf un camarade du Loup → souligne la perfidie et l’hypocrisie du Loup. -« Prince  » redonne de l’éclat au Lion  : il reprend un peut de puissance au vers qui suit  : Veut qu'on aille enfumer Renard dans sa demeure, -« veut  » en écho au «  voulait  » du v.2 → absolutisme royal.

Le roi ne supporte pas qu’on lui résiste. -« enfumer  » = animalisation de Renard (pour l’humilier?) -« qu’on aille… dans sa demeure  » : mouvement inverse à celui des courtisans qui viennent chez le Lion → puissance de Renard Qu'on le fasse venir.

Il vient, est présenté ; -Subjonctif à valeur d’injonctif («  qu’on le fasse  ») = toute-puissance royale.

-La volonté du Lion est d’ailleurs immédiatement suivie puisqu’on trouve à la césure à la fois le souhaite (venir) et sa réalisation (il. »

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