Commentaire Bacon - Instauratio Magna : l'accès à la connaissance
Publié le 22/03/2021
Extrait du document
«
Le Novum Organum (que l’on peut traduire par “nouvel organe” ou “nouvel outil”) est
un ouvrage philosophique de Francis Bacon paru en 1620.
Selon le plan initialement prévu par
Bacon, le Novum Organum était la deuxième partie de l’ Instauration Ma gna .
Ce texte a
vocation à instaurer une méthode scientifique qui permettrait aux humains de vaincre la nature
et ainsi de s’assurer une vie meilleure.
L’extrait étudié traite des sciences et de la connaissance
de la nature.
Il survient après que Bacon a expliqué que les hommes se reposent sur les acquis
scientifiques, sans chercher ni à les q uestionner , ni à les pousser plus loin. La thèse de Bacon
dans cet extrait est donc qu’on ne peut accéder au savoir par les expérience s passées ou par la
raison humaine.
Néanmoins, il considère que celles -ci doivent tout de même entrer en compte
dans la quête de la connaissance : comment alors rendre fécondes l’expérience et la raison de
telle sorte qu’elles rendent possibles l’accès à la science ? La question de comment fonder la
science implique donc que Bacon puisse introduire son idée de la nécessité d’une “méthode”,
enjeu premier du Novum Organum .
Dans un premier temps, Bacon expose les raisons pour l esquelles les hommes ne
parviennent pas véritablement à faire progresser la science (l.1 -7). Il explique donc dans un
deuxième temps que ce n’est pas une incapacité des sens ou une f aillibilité de l’expérie nce qui
nuit au savoir, mais plutôt l’usage qu’en font les hommes (l.7 -12) .
Ce qui lui permet de conclure
dans un troisième temps qu’il est nécessaire de fonder une méthode à appliquer dans la
recherche de la connaissance , pour aboutir à une science qui soit légitime (l.12 -15) .
Tout d’abord, Bacon fait part de sa vision de la science, sta gnante selon lui. Cette
absence de progrès est pour lui due à l’attitude des hommes dans leur recherche de la
connaissance.
Dans un premier temps, Bacon rappelle qu’il pense que les hommes ne sont pas parvenus à
fonder une véritable science, qu’ils sont encore très ignorants , ils n’ont pas de “grandes
lumières dans les sens” (l.2 -3).
Affirmant cela, il fait référence au début de la préface , dans
lequel il expliquait qu e l’habitude d e tenir pour vérité générale ce que les personnes bénéficiant
de reco nnaissance disent à propos de la science (“confiance dans les autres” (l.1 )), ainsi que les
recherches d’un homme seul (“leur industrie propre” (l.2)) ne rendent pas l’homme à même de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du coeur humain ? Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté en vous appuyant sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.
- En partant des romans que vous avez lus, vous vous demanderez dans quelle mesure le personnage de roman donne un accès privilégié à la connaissance du coeur humain.
- Le vent - Oscar Venceslas DE LUBICZ MILOSZ, Les Eléments. 1. On commence toujours par situer l'auteur. Si on a la chance de la connaître, une date précise est évidemment la façon la plus avantageuse de le placer dans le temps. 2. Donner quelques détails biographiques chaque fois que possible, à condition qu'ils s'intègrent dans le sens futur du commentaire. C'est le cas ici ; le décor climatique de la petite enfance de Milosz n'est pas étranger à sa connaissance et son goût des grands
- Commentaire d'Histoire de l'art sur le Galate mourant
- COMMENTAIRE DE TEXTE : “Stances à Marquise”, Pierre Corneille (1658)