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commentaire André Malraux, L'Espoir (1937), extrait de la deuxième partie

Publié le 06/01/2022

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« Sujet : André Malraux, L'Espoir (1937), extrait de la deuxième partie La guerre d’Espagne (1936-1939) est un conflit terrible qui a marqué profondément une génération entière.

Elle choque notamment de par sa violence mais aussi de par l’inhumanité dont elle est le théâtre.

Le tableau du peintre espagnol Picasso, Guernica , qui présente une scène de bombardements franquistes, ayant eu lieu dans la ville du même nom en 1937, témoigne de l’horreur des combats qui n’épargnent personne.

Nous allons étudier un texte tiré de la deuxième partie de l’ouvrage d’André Malraux, L’Espoir, publié en 1937 à Paris.

Né en 1901 à Paris, André Malraux est un écrivain à succès dans les années 30 qui obtient, par ailleurs, le prestigieux prix Goncourt en 1933 avec la parution de La Condition humaine.

Militant antifasciste, il s’engage dans les premières heures de la guerre d’Espagne dans le camp des républicains en tant qu’aviateur.

Un an plus tard, en 1937, il retourne en France dans l’optique d’y mobiliser l’opinion et inciter le gouvernement, qui prône la non-intervention, à agir.

Les écrits de Malraux sortent donc en pleine guerre civile espagnole à un moment où les forces nationalistes du général Franco s’opposent aux forces républicaines.

La guerre fait rage entre les deux parties et personnes ne sait encore qui va l’emporter à cette date.

Toutefois, de ces combats ressortent une chose, la folie de la guerre et le rappel douloureux de la guerre de 14-18.

Le texte se déroule à un moment où les franquistes lancent une grande offensive sur Madrid à la fin de l’année 1936 pour s’emparer de ce bastion républicain.

Le volontaire français Malraux, ici Mercery, pompier dans le civil engagé aux côtés des républicains, doit alors faire face, à la fois, aux violences de cette guerre et, à la fois, aux violences que lui inflige sa propre volonté.

En quoi le personnage de Mercery est-il présenté en héros dans ce texte ? Nous verrons, dans un premier temps, le regard qui est porté sur cette guerre pour enfin aborder l’aspect héroïque du personnage.

La scène de guerre, vu à travers le personnage de Mercery, semble chaotique.

D’autant plus que, bien que simple pompier, il semble au cœur des combats.

Le lecteur sait que le personnage principal est dans une zone de guerre puisque le texte est parsemé d’indice.

En effet, le champ lexical de la guerre tend à nous le rappeler dès que possible.

Ainsi, « tirer » (l.1) ; « mitrailleuse » (l.2) ; « patrouilles » (l.2) ; « obus » (l.

23) sont des mots qui explicitent l’endroit où se trouve Mercery.

Celui-ci est alors en plein cœur d’un bombardement dans la ville de « Madrid » (l.

8).

Son premier travail, dans cet immense champ de bataille qu’est la ville à ce moment-là, est de se battre contre l’ennemi qu’il juge par le superlatif « le plus menaçant » (l.

3) : le feu.

Mais, Mercery ne s’en arrête pas là avec sa caractérisation, il développe son propos en personnifiant son ennemi : « c'était un adversaire plus vivant que l'homme, plus vivant que tout au monde » (l.

3 à 4).

Le feu ravage la ville et se propage : « cet ennemi gesticulant de mille tentacules, comme une pieuvre folle » (l.

5).

Le feu est donc présenté comme un ennemi coriace dans cette guerre qui ne cesse de s’étendre : « Madrid sans lumières, distincte seulement par ses incendies éloignés qui secouaient furieusement leurs capes rouges à ras de terre » (l.

8 et 9).

Cependant, il pourrait être endiguer plus facilement si la situation n’était pas autant critique.

La guerre qui accompagne l’incendie rend les choses encore plus complexes notamment du fait qu’il y est des vies en jeu : « lI entendait monter de la rue trente ou quarante toux.

» (l.

6).

Ici, les toux sont des périphrases qui caractérisent les personnes qui sont pris dans les flammes en train de s’asphyxier.

Mercery en compte alors 40 ce qui est étonnamment important.

De l’autre côté, des personnes meurt dont des enfants : « chacune des bombes qu'il entendait, chaque incendie impliquait pour lui ces atroces petits corbillards.

».

L’adjectif « petit » indique la taille des corbillard adaptées aux enfants, qui meurent en nombre lors du bombardement.

Cela rajoute à l’horreur de la guerre qui n’épargne. »

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