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Commentaire : Alfred de Musset [1810-1857], Lorenzaccio, extrait de l’acte III, scène 3, 1834.

Publié le 01/05/2024

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« Commentaire : Alfred de Musset [1810-1857], Lorenzaccio, extrait de l’acte III, scène 3, 1834.

: Alfred Musset, un auteur du 19eme siècle écrit une pièce de théâtre intitulé Lorenzaccion.

Cette œuvre prends place en Florence, Italie durant le 16eme siècle.

Pour contextualiser, Lorenzo c’est le cousin du duc Alexandre, celui qui gouverne la ville à ce moment et Phillipe Strozzi, un républicain opposé au duc de l’époque.

Mais à la suite d’un évènement tragique, les deux enfants de Phillipe vont se retrouver en prison avec la possibilité d’obtenir une peine de mort, donc Phillipe va demander à Lorenzo son aide. Comment à travers le dialogue pathétique, l’auteur transmet-t-il la contradiction à laquelle font face les personnages? Dans un premier temps, nous verrons comment Philipe demande à Lorenzo de sauver ses enfants en trahissant son cousin.

Dans un deuxième temps, nous aborderons le discours pathétique convaincant. Pour commencer, Lorenzo c’est retrouvé dans une position ou il doit trahir sa famille pour le bien de la famille de Philipe.

Philipe supplie Lorenzo indirectement de trahir son cousin.

Puisque le duc Alexandre est le cousin de Lorenzo, Philipe pense que Lorenzo pourrait gâcher la position actuelle de son cousin pour que Philipe gagne sa position et puisse libérer ses deux fils, Pierre et Thomas.

"Agir ! Agir ! Agir !" : répétition du mot "agir" pour insister sur l'importance de l'action et encourager Lorenzo à passer à l'action contre son cousin.

On retrouve une périphrase "deux enfants de mes entrailles qui vont s’asseoir au banc des voleurs" : utilisation d'une expression imagée pour désigner Pierre et Thomas qui risquent d'être condamnés à la peine des voleurs, renforçant le tragique de leur situation sauf qu’on pourrait dire que Philipe est hypocrites et égoïste car il pense que du résultat final qui serait positifs pour lui et négatifs pour Lorenzo.

Il prend importance de ces enfants et oublie la relation familiale entre cousin de Lorenzo et Alexandre.

On voit cette hypocrisie et égoïsme encore une fois dans cette antiphrase : "Ah ! qu’ils tuent et qu’ils égorgent ; mais pas mes enfants, pas mes enfants !" : utilisation de l'ironie pour exprimer l'horreur de Philippe face à l'idée de la mort de ses enfants mais encore une fois il est aveuglé et il est juste inquiet de sa propre famille sans réaliser l’effet et les conséquences de la famille de Lorenzo.

"criaient à ton passage, quand chacun de tes pas faisait jaillir des mares de sang humain" répétition d’allitération ("c" et "s") pour créer un effet rythmique et renforcer l'expression de violence qui peut présenter la trahison.

De plus il y a un oxymore "lumière éblouissante" : combinaison de termes contradictoires pour exprimer l'intensité de la tristesse de Lorenzo qui lui n’était pas très convaincu et ne montrer pas d’émotion au début.

"Le rôle que tu joues est un rôle de boue et de lèpre" : comparaison entre le comportement de Lorenzo et un rôle impur et déshonorant, renforçant l'idée de sa trahison et de sa corruption.

Sauf que Philipe ne réalise pas que lui-même il encourage une trahison. Le but de Philipe tout au long de ce dialogue est de convaincre Lorenzo.

Cela ne semble pas marcher donc Philipe commence à avoir un discours pathétique pour que Lorenzo se sent mal et pitié.

On peut cela grâce aux mots de Philipe qui.... »

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