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Comment les concepts de rite de passage ou de liminalité pourraient aider à mieux comprendre les pratiques éducatives

Publié le 10/11/2022

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« Anthropologie de l’éducation Comment les concepts de rite de passage et/ou de liminalité pourraient aider à mieux comprendre les pratiques éducatives ? Texte à l’appui : 1- Ahovi, J.

& Moro, M.

(2010).

Rites de passage et adolescence.

Adolescence, 284, 861-871.

https://doi.org/10.3917/ado.074.0861 2- Weislo, E.

(2017).

Vers une pensée de l’entre-deux.

Dans : Simone Korff-Sausse éd., Handicap : une identité entre-deux (pp.

29-44).

Toulouse: Érès. https://doi.org/10.3917/eres.korff.2017.01.0029" Introduction : Je souhaite tout d’abord exposer en « introduction » les définitions des concepts clés et notions du sujet afin de pouvoir, après la correction, évaluer ma compréhension de ceux-ci. Les « rites de passage » sont définis par Jonathan AHOVI & Marie Rose MORO comme « toutes les séquences cérémonielles qui accompagnent le passage d’une situation à une autre et d’un monde (cosmique ou social) à un autre ».

Autrement dit, il me semble que les rites de passage soient des comportements symboliques marquant le changement de statut social d’un individu.

L’exemple que l’on a souvent étudié est l’adolescence : période de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Je définirais aussi le concept de « liminalité » comme un concept anthropologique qui consiste à décrire les changements de statut : les rites de passage. D’après les lectures proposées dans le cours, il me semblerait que le fait de connaître les rites de passage aide à comprendre et à soigner par exemple les souffrances de adolescents ou de leur famille.

Ils ont aussi vocation à rendre compte de phénomènes culturels communs ou non à toutes les sociétés.

Le fait d’étudier les rites de passage nous permet alors de comparer les pratiques éducatives des sociétés et d'évaluer les différences. Partie 1 : Etudier les rites de passage pour mieux comprendre les pratiques éducatives Jonathan AHOVI & Marie Rose MORO définissent trois fonctions des rites de passage : 1 - « La détermination des statuts » sur le plan sociologique, - 2 - « L’aide et la sécurisation des individus à des moments cruciaux de leur existence, lors de bouleversement psychophysiologiques (puberté, accouchement…) ou psychologiques (mariage, paternité, accession à une charge professionnelle ou sacerdotale, perte d’un être cher) » sur le plan psychologique et enfin – 3 - « Les rites de passage ont aussi une fonction religieuse qui réside dans le fait de donner sens à la vie, à la mort, au monde ». Ces moments particuliers de la vie, tel que l’adolescence, le mariage, la paternité/ maternité, la perte d’un proche, peuvent être vécu différemment d’un individu à l’autre.

En effet, il semblerait que plusieurs éléments entrent en compte dans la façon à chacun de vivre un évènement : expérience personnelle, âge, éducation reçue, société dans laquelle on vit, le contexte, la fatigue, la culture, etc… Anthropologie de l’éducation L’étude des rites de.... »

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