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Comment le développement agricole en Amérique latine se traduit-il dans l'occupation de l'espace ?

Publié le 16/05/2020

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« L'étude des cartes proposées révèle une différenciation de l'espace suivant les modes de mise en valeur agricole enAmérique latine : les espaces intérieurs sont essentiellement consacrés, quand il ne sont pas délaissés, àl'exploitation de la forêt, au « ranching », à l'agriculture sur brûlis.

En revanche les littoraux (ou les régions proches)portent majoritairement des cultures vivrières ou des cultures tournées vers l'exportation.Cette analyse à petite échelle mérite d'être affinée : les cartes 2 et 3 mettent en évidence la juxtaposition parfoisserrée d'espace agricoles fort différents par leurs cultures et leur organisation (cas du versant pacifique des Andes):- espaces voués a des agricultures traditionnelles (polyculture, agriculture des terres froides...) ;- espaces relevant d'exploitations agro-industrielles et/ou tournées vers l'exportation (café par exemple) ;-espaces d'agriculture périurbaine (élevage laitier, horticulture...).GÉOGRAPHIECette juxtaposition masque une compétition parfois rude pour l'obtention de terres nouvelles (cas des frontspionniers : voir ce qui ce passe dans les États amazoniens d'Acre et de Rondenia, comme le montre le document 4).La persistance de cette concurrence fait la preuve que les réformes agraires, d'ailleurs abandonnées pour la plupart,sont loin d'avoir toutes atteint leur but.La traduction de cet échec est le maintien de très nombreux minifundios qui, ensemble, pèsent peu dans lasuperficie totale exploitée.

A contrario les très grandes exploitations (moins de 2 % en nombre au Brésil en 1985)rassemblent une part importante, parfois majoritaire, des superficies exploitées.Il ne faudrait d'ailleurs pas réduire ce face-à-face micro-exploitations / grandes exploitations à un antagonismesimpliste : nombre de petits paysans des minifundios trouvent du travail sur les grandes exploitations.

Il y a donc làune forme de complémentarité.

En outre (document 5), il existe des exploitations moyennes qui représentent enquelque sorte une troisième voie dans le développement agricole en Amérique latine.

Celui-ci est l'enjeu de logiquesdifférentes qui se traduisent par des formes différenciées de l'occupation de l'espace.. »

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