Comment cette biographie permet-elle de comprendre le rapport de Crassus concernant la richesse et ses ambitions politiques?

« La République Romaine (509-27) est un régime oligarchique qui a connu une pluralité d’individus, disposant des ressources nécessaires, financières et symboliques, pour mener à bien l’exercice du pouvoir politique.

Parmi ces individus, se trouve Marcus Crassus, un des hommes politiques les plus influents de Rome.

Il était aussi connu pour son goût de la richesse et sa cupidité.

Ce document à notre disposition présente l'œuvre la plus connue de Plutarque, intitulé Vies Parallèles des hommes illustres, écrit entre 100 et 120.

Cet extrait évoque ainsi la « Vie de Crassus », I-III, ou Plutarque, biographe et moraliste majeur de la Rome Antique, tient un portrait moral de celui-ci.

A travers une présentation des éléments marquant de la vie de Crassus et de ses moyens de s’enrichir, il met en avant les rapports entre la république et l'argent.

Comment cette biographie permet-elle de comprendre le rapport de Crassus concernant la richesse et ses ambitions politiques ? Pour répondre à cette question, nous montrerons d’abord I/ Plutarque met en exergue la manière dont Crassus s’est enrichi et l’importance de sa fortune II/ L’importance de la relation maitre-esclave pour Crassus III/ (pas sur) La façon dont l’auteur décrit la popularité de Crassus I/ https://www.lhistoire.fr/crassus-lhomme-le-plus-riche-de-rome a) Une cupidité légendaire b) Un enrichissement au service d’ambitions égoïstes c) L’importance de la fortune a) Une cupidité légendaire Dans sa biographie, Plutarque commence par une évocation rapide d’ancêtres de Crassus, relatant de brèves informations sur sa jeunesse et ses parents.

Son père, alors haut magistrat et ayant reçu l’honneur accordé chez les Romains à des généraux d’armée après de grandes victoires, appelé le triomphe, on comprend que Crassus faisait déjà parti d’une des familles les plus illustres de la noblesse d'origine consulaire.

Cette évocation est par la suite suivie d'une analyse de ses principales qualités et de ses principaux défauts de celui-ci.

Ainsi, l’auteur met en lumière le goût prononcé pour la richesse et de l'enrichissement de Crassus : « Comme principales preuves de sa cupidité, on évoque la manière dont il s’enrichit et l’importance de sa fortune ».

Néanmoins, sa générosité est aussitôt mise en avant, puisque Plutarque signale ses nombreuses offres au peuple ou encore à Hercule.

En revanche, ses profits, tout comme ses dépenses, étaient liés à son activité politique, cela contribuait à montrer sa richesse et sa grandeur, notamment face à ses collègues comme Pompée ou César.. »