Code de l'indigénat algérien

« 1887- Le code de l’indigénat algérien est généralisé à toutes les colonies françaises Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un nouveau statut personnel pour les populations colonisées se met progressivement en place en Algérie : le statut de l’indigénat garantit aux populations algériennes la nationalité française sans les droits attachés à la citoyenneté et les soumet à une série de dispositions répressives.

C’est en 1887 que ce statut est généralisé à toutes les colonies françaises sous la forme du code de l’indigénat : ni étrangers, ni citoyens français, les « indigènes » seront soumis à un ensemble de lois jusqu’à l’abolition de ce régime en 1946. Le code de l’indigénat algérien : ensemble de règles et d’infractions spécifiques aux indigènes algériens.

Il est adapté et importé dans d’autres colonies comme la Cochinchine en 1881. Les ambitions de la généralisation du code de l’indigénat sont : Maintenir l’ordre colonial dans l’empire français Le code de l’indigénat publié par le gouvernement de l'Algérie en 1875 liste les infractions qui sont réprimées.

Les actes et les propos des indigènes sont scrutés et punis.

Le régime réprime le retard de paiement des impôts et la liberté de circulation puisque les indigènes doivent informer les gouverneurs de leurs trajets. Empêcher toutes révoltes Charles le Myre de Vilers, gouverneur de la Cochinchine en 1889, explique que le code de l’indigénat s’impose en Cochinchine car les français et les colombs ne sont pas assez nombreux comparé aux indigènes sur place.

Ils craignent donc une révolte.

Ce code a été appliqué en Algérie et il a fait ses preuves.

En effet, suite aux révoltes de 1871 et à la mise en place du code en 75 la colonie semble être en voie de pacification.

La troisième république française généralise donc ce code à toutes les.... »