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Clément Marot

Publié le 15/05/2020

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« MAROT (1496-1544) Disciple des Rhetoriqueurs mais celebre pen- dant plusieurs siecles pour son « elegant badi- nage », selon le mot de Boileau, favori de Fran- cois Ier mais accueilli a Geneve par Calvin, compagnon de la basoche (1) mais poete chit- tien, emprisonne et exile plusieurs fois pour crime d'heresie, tel fut Clement Marot, « cas sans exemple d'un courtisan qui appartient l'opposition » (Henry Guy). Une vie agitee Il naquit en 1496 a Cahors.

Son pore, Jean Marot, protege successivement par Anne de Bretagne et par Francois Ier,appartenait l'ecole des Rhetoriqueurs.

L'education du jeune homme fut negligee, et l 'on pourrait dire de lui ce que Ben Jonson disait de Shakespeare : « Little Latin and less Greek » (peu de latin, et moins de grec).

En 1519, il devient valet de chambre (charge alors honorifique) de Marguerite d'Angouleme, future reine de Navarre, la scour du roi.

Puis en 1527, il succede a son pore au service de Francois Pr.

Entre temps, en 1526, il a « mange le lard » (2) en careme; on l'a &nonce et il risque la mort : les autorites ecclesiastiques, qu'inquietent les premiers progres de la Reforme, ne badinent pas avec ce genre de &fits.

Un de ses amis, Lyon (Leon) Jamet, le tire de prison.

L'annee suivante, il est a nouveau ificarcere, cette fois pour « rescousse » : il a attaque les sergents du gu et et delivre le prisonnier qu'ils convoyaient. L'intervention du roi le sauve. Ces deux affaires nous valent la plus vehemente des satires de Marot, L'enfer, et deux de ses trois plus celebres Opitres, A son ami Lyon et Au roi, pour le delivrer de prison.

La troisieme date de 1532 :le poete a ate malade (de la peste) et victime d'un vol.

Il ecrit Au roi, pour avoir ere 1.

Communaut6 des clercs de procureurs, en particulier a la cour de justice de Paris : la compagnie en Otait joyeuse et volontiers turbulente. 2.

C'est-i-dire qu'il a rompu le jeUne.

derobe.

Cette meme armee, it publie l'ensemble de ses oeuvres, soigneusement expurge des pieces compromettantes, sous le titre L'adolescence clementine.

En 1534 &late l'Affaire desplacards.

Se sachant suspect, Marot s'enfuit d'abord a la cour de Nerac en Navarre, puis a celle de Ferrare ou la duchesse, la fille de Louis XII, est tout acquise aux idees reformees.

Il y reste jusqu'en 1536 : cette annee-la," l'hostilite du duc, resolu- ment catholique, le contraint a fuir encore, a Clement Marot peint par Corneille de Lyon, probablement en 1536, lors de son passage a Lyon a son retour pum-Imal MAROT (1496-1544) Disciple des Rhétoriqueurs mais célébré pen­ dant plusieurs siècles pour son « élégant badi­ nage », selon le mot de Boileau, favori de Fran­ çois Jer mais accueilli à Genève par Calvin, compagnon de la basoche ( 1 ) mais poète chré­ tien, emprisonné et exilé plusieurs fois pour crime d'hérésie, tel fut Clément Marot, « cas sans exemple d'un courtisan qui appartient à 1 'opposition » (Henry Guy).

Une vie agitée Il naquit en 1496 à Cahors.

Son père, Jean Marot, protégé successivement par Anne de Bretagne et par François Jer, appartenait à .l'école des Rhétoriqueurs.

L'éducation du jeune homme fut négligée, et 1 'on pourrait dire de lui ce que Ben Jonson disait de Shakespeare : « Little Latin and less Greek » (peu de latin, et moins de grec).

En 1519, il devient valet de chambre (charge alors honorifique) de Marguerite d'Angoulême, future reine de Navarre, la sœur du roi.

Puis en 1527, il succède à son père au service de François Jer.

Entre temps, en 1526, il a « mangé le lard » (2 ) en carême; on l'a dénoncé et il risque la mort : les autorités ecclésiastiques, qu'inquiètent les premiers progrès de la Réforme, ne badinent pas avec ce genre de délits.

Un de ses amis, Lyon (Léon) Jamet, le tire de prison.

L'année suivante, il est à nouveau iilcarcéré, cette fois pour « rescousse » : il a attaqué les sergents du guet et délivré le prisonnier qu'ils convoyaient.

L'intervention du roi le sauve.

Ces deux affaires nous valent la plus véhémente des satires de Marot, L'enfer, et deux de ses trois plus célèbres épîtres, A son ami Lyon et Au roi, pour le délivrer de prison.

La troisième date de 1532 : le poète a été malade (de la peste) et victime d'un vol.

II écrit Au roi, pour avoir été 1.

Communauté des clercs de procureurs, en particulier à la cour de justice de Paris : la compagnie en était joyeuse et volontiers turbulente.

2.

C'est-à-dire qu'il a rompu le jeûne.

dérobé.

Cette même année, il publie 1 'ensemble de ses œuvres, soigneusement expurgé des pièces compromettantes , sous le titre L'adolescence clémentine.

En 1534 éclate 1 'Affaire des placards.

Se sachant suspect, Marot s'enfuit d'abord à la cour de Nérac en Navarre, puis à celle de Ferrare où la duchesse, la fille de Louis XII, est tout acquise aux idées réformées.

Il y reste jusqu 'en 1536 : cette année-là~ · l'hostilité du duc, résolu­ ment catholique, le contraint à fuir encore, à Clément Marot peint par Corneille de Lyon, probablement en 1536,lors de son passage à Lyon à son retour d'exil.

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