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CLEMENCEAU

Publié le 16/05/2020

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« CLEMENCEAU (1841-1929) Surnommé successivement le «tombeur de ministères», le «Tigre» ou le «Père la Victoire» , Clemenceau apparaît comme une desfigures dominantes de la Ill e République.

Né en Vendée, à Mouilleron-en-Pareds, le 28 septembre 1841, dans une famille républicaine, il fait d'abord ses études de médecine et affiche un anticléricalisme militant.

Au lendemain de la chute de l'Empire, il est élusuccessivement maire de Montmartre, puis du 18e arrondissement, plus tard président du Conseil municipal ; enfin, en 1876, il devientdéputé de Paris.

Il siège alors à l'extrême gauche, devient chef du parti radical et présente un programme comportant l'instructionprimaire obligatoire et laïque et la séparation complète des Eglises et de l'Etat.

Son éloquence mordante contribue à la chute descabinets Gambetta et Jules Ferry (1885). En 1893, un accident interrompt sa carrière pendant près de dix ans : il est en effet compromis dans le scandale de Panama car lefinancier Cornelius Herz commandite son journal, la Justice.

L'affaire Dreyfus lui permet de refaire surface et, le 12 janvier 1898, ilpublie dans l'Aurore la lettre de Zola, J'accuse.

Elu en 1902 sénateur du Var, il entre, en 1906, dans le cabinet Sarrien.

La mêmeannée, il constitue un ministère qui durera près de trois ans.

Assuré de l'appui du bloc des gauches, il entend réaliser un vaste plansocial avec l'assurance vieillesse et la limitation de la durée du travail.

Cette politique «réformiste» provoque l'opposition de la C.G.T.et des grèves, durement réprimées.

Le chef du gouvernement se heurte aussi à l'agitation des vignerons du Midi et aux revendicationsdes fonctionnaires.

Lâché par les socialistes, puis par les radicaux, il démissionne le 20 juillet 1909. Il se cantonne alors dans une position acerbe en tant que directeur du journal l'Homme libre devenu, en 1915, l'Homme enchaîné.

Ennovembre 1917, Poincaré lui confie la formation du gouvernement.

Clemenceau, qui a alors soixante-treize ans, entend «faire laguerre».

Il réprime les menées pacifistes, multiplie les visites sur le front, impose aux Alliés le commandement unique de Foch.

Ennovembre 1918, sa popularité est immense.

Mais, à la Conférence de la paix, il se heurte aux exigences des Alliés et ne peut obtenirl'occupation de la Sarre et de la rive gauche du Rhin.

En butte à une droite déçue par le traité et à une gauche qui lui reproche sonintransigeance sociale, il est écarté de la présidence de la République au profit de Deschanel.

Le «Tigre» se retire alors de la viepolitique et meurt à Paris le 24 novembre 1929. Médecin, c'est au lendemain du 4 septembre 1870 qu'il entre dans une vie politique active en devenant maire du XVIIIe arrondissementde Paris.

Il s'associe à la pétition des parlementaires français qui n'admettent pas l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par l'Empirede Guillaume II.

En 1875, il entre à la Chambre des députés, où, chef de la gauche radicale, il défend autant les libertés démocratiquesque les intérêts ouvriers.

En 1876 il est parmi les premiers à vouloir une amnistie pour les communards.

Au cours de la décennie quisuit, sa maîtrise des armes parlementaires, son éloquence, ses formules implacables lui valent d'être surnommé le « tombeur deministères ».

Un temps favorable au général Boulanger, il l'attaque lorsqu'il soupçonne celui-ci de vouloir établir une dictature.Compromis par le scandale de Panama, il perd en 1893 son siège de député.

C'est l'affaire Dreyfus qui lui permet de revenir sur lascène politique.

C'est lui qui propose pour la lettre ouverte au président de la République le titre J'accuse .

En 1902 il est élu au Sénat. En 1906, ministre de l'Intérieur, il se qualifie de « premier flic de France ».

En cette même année, il devient président du Conseil et ledemeure jusqu'en juillet 1909.

L'impôt sur le revenu qu'il met en place le brouille avec la droite conservatrice.

La répression des grèvesouvrières éloignent de lui les socialistes.

Il est renvoyé dans l'opposition.

En 1913, il fonde le journal L'Homme libre , dont le titre devient L'Homme enchaîné en raison de la censure, après que la guerre a éclaté.

Poincaré l'appelle à la présidence du Conseil en 1917. Son programme se limite à une phrase, « Je fais la guerre.

» Le 11 novembre 1918, devenu le « le Père la Victoire », il joue un rôle essentiel pendant les négociations qui mènent au traité de Versailles.

En 1920 pourtant, celui que la France a surnommé « le Tigre » enraison de sa détermination pendant la guerre, est battu lors de l'élection présidentielle par Deschanel.

Il se retire de la vie politique enVendée. A cette époque vivaient : DRUMONT, Edouard (1844-1917) Homme politique, il est également journaliste et écrivain.

Antisémite convaincu, il est auteur d'un essai d'histoire contemporaine : la France juive , 1886. PELLETAN, Camille (1846-1915) Homme d'Etat, il s'oppose violemment à la politique coloniale de Jules Ferry.

Son poids est important dans la séparation de l'Eglise etde l'Etat. PICQUART, Georges (1854-1914) Général, il est l'officier chef du bureau des renseignements qui en 1895 acquiert la conviction de l'innocence de Dreyfus.

Clemenceaule nomme ministre de la Guerre de 1906 à 1909.. »

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