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Citations autour de Olympe de gouges

Publié le 23/11/2024

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« CITATIONS AUTOUR D’OLYMPE DE GOUGES CITATIONS D’OLYMPE DE GOUGES Déclara on des droits de la femme et de la citoyenne Ce e Révolu on ne s’opérera que quand toutes les femmes seront pénétrées de leur déplorable sort, et des droits qu’elles ont perdus dans la société.

Soutenez, Madame, une si belle cause ; défendez ce sexe malheureux, et vous aurez bientôt pour vous une moi é du Royaume, et le ers au moins de l’autre.

(Epître à la reine) Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la ques on ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. (« Le Droit des femmes ») Remonte aux animaux, consulte les éléments, étudie les végétaux, je e en n un coup d’œil sur toutes les modi ca ons de la ma ère organisée ; et rends-toi à l’évidence quand je t’en o re les moyens ; cherche, fouille et dis ngue, si tu le peux, les sexes dans l’administra on de la nature.

Partout tu les trouveras confondus, partout ils coopèrent avec un ensemble harmonieux à ce chef-d’œuvre immortel.

(« Le Droit des femmes ») « L’homme seul s’est fagoté un principe de ce e excep on.

Bizarre, aveugle, boursou é de sciences et dégénéré, dans ce siècle de lumières et de sagacité, dans l’ignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles ; il prétend jouir de la Révolu on, et réclamer ses droits à l’égalité, pour ne rien dire de plus.

» (« Le Droit des femmes ») Les mères, les lles, les sœurs, représentantes de la na on, demandent d’être cons tuées en Assemblée Na onale. (Préambule) a n que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute ins tu on poli que, en soient plus respectés (Préambule) En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les sou rances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.

(Préambule) La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits.

(ar cle 1) ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l’oppression.

(ar cle 2) La liberté et la jus ce consistent à rendre tout ce qui appar ent à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose ; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.

(ar cle 4) La Loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa forma on ; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres dis nc ons que celles de leurs vertus et de leurs talents.

(ar cle 6) Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même fondamentales, la femme a le droit de monter à l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune.

(ar cle 10) La libre communica on des pensées et des opinions et un des droits les plus précieux de la femme, 117 puisque ce e liberté assure la légi mité des pères envers les enfants.

Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d’un enfant qui vous appar ent (ar cle 11) Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés (ar cle 14) ti tt fi ti ti ti fl ti ti ff fi ti tt ff ti ti ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti fi ti ti ti tt fi 1 Toute société, dans laquelle la garan e des droits n’est pas assurée, ni la sépara on des pouvoirs déterminée, n’a point de cons tu on ; la cons tu on et nulle, si la majorité des individus qui composent la Na on, n’a pas coopéré à sa rédac on.

(ar cle 16) Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits.

(« Postambule ») « déployez toute l’énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, nos serviles adorateurs rampants à vos pieds, mais ers de partager avec vous les trésors de l’Être-Suprême.

Quelles que soient les barrières que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de les a ranchir ; vous n’avez qu’à le vouloir.

» (postambule) la raison peut-elle se dissimuler que tout autre chemin à la fortune et fermé à la femme que l’homme achète, comme l’esclave sur les côtes d’Afrique.

(« Postambule ») On conçoit aisément que celle qui est née d’une famille riche, gagne beaucoup avec l’égalité des partages.

Mais celle qui est née d’une famille pauvre, avec du mérite et des vertus, quel est son lot ? (« Postambule ») on peut la préparer par l’éduca on na onale, par la restaura on des mœurs et par les conven ons conjugales. (« Postambule ») Ce ne sont pas les femmes publiques qui contribuent le plus à la déprava on des mœurs, ce sont les femmes de la société.

En restaurant les dernières, on modi e les premières.

Ce e chaîne d’union fraternelle o rira d’abord le désordre, mais par les suites, elle produira à la n un ensemble parfait.

(« Forme du contrat social de l’homme et de la femme ») Le mariage est le tombeau de la con ance et de l’amour.

(« Forme du contrat social de l’homme et de la femme ») Je considère ces deux pouvoirs [exécu f et législa f] comme l’homme et la femme qui doivent être unis, mais égaux en force et en vertu, pour faire un bon ménage.

(« Forme du contrat social de l’homme et de la femme ») ce e a aire ira sans doute à l’Assemblée na onale ? Cela se pourrait bien, lui dis-je ; et je m’en fus moi é furieuse et moi é riant du jugement de ce moderne Bride-Oison, en disant : c’est donc là l’espèce d’homme qui doit juger un peuple éclairé ! (« Forme du contrat social de l’homme et de la femme ») « Que font ces juges de paix ? que font ces commissaires, ces inspecteurs du nouveau régime ? Rien que des so ses et des monopoles.

L’Assemblée na onale doit xer toute son a en on sur ce e par e qui embrasse l’ordre social.

» (« Forme du contrat social de l’homme et de la femme ») P.S.

Cet ouvrage était composé depuis quelques jours ; il a été retardé encore à l’impression : et au moment que M. Talleyrand, dont le nom sera toujours cher à la postérité, venait de donner son ouvrage sur les principes de l’éduca on na onale, ce e produc on était déjà sous la presse.

Heureuse si je me suis rencontrée avec les vues de cet orateur ! Cependant je ne puis m’empêcher d’arrêter la presse, et de faire éclater la pure joie, que mon cœur a ressen e à la nouvelle que le roi venait d’accepter la Cons tu on, et que l’Assemblée Na onale, que j’adore actuellement — sans excepter l’abbé Maury, et La Faye e est un dieu — avait proclamé d’une voix unanime ce e amnis e générale. Providence divine, fais que ce e joie publique ne soit pas une fausse illusion ! Renvoie-nous, en corps, tous nos fugi fs, et que je puisse avec un peuple aimant, voler sur leur passage ; et dans ce jour solennel, nous rendrons tous hommage à ta puissance. Autres textes d’Olympe de Gouges « Pour faire des livres élégamment écrits, il est si facile de brouiller du papier ; mais établir, créer et faire le bien de la société, voilà le talent qui n’est pas donné à tous les puristes, et le seul que j’ambi onne.

» ti ti tti ti ti ti ff ti ti tt ti ti ti ti tt ti tt ti ti tt ti fi ti fi ti ti fi ff ti ti ti fi tt ti ti tt ti ti ti fi ti tt ti ti ff ti ti tt ti 2 « on trouve communément des hommes de votre espèce ; mais apprenez qu’il faut des siècles pour produire des femmes comme moi.

» Je suis femme et auteur, déclare-t-elle ; j’en ai toute l’ac vité.

Mon premier mouvement est semblable à une tempête ; mais dès que l’explosion est faite, je reste dans un calme profond : tel est l’e et qu’éprouvent toutes les personnes vives et sensibles.

(A propos du Mariage ina endu de Chérubin, réécriture du Mariage de Figaro de.... »

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