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Chili: 1992-1993

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/450352.txt[13/09/2020 01:05:03] Chili 1992-1993 La scène politique chilienne a été dominée, en 1992-1993 par la préparation des élections présidentielles et législatives de décembre 1993.

Le sénateur Eduardo Frei, du Parti démocrate-chrétien (PDC), est devenu le candidat présidentiel de la Concertation pour la démocra tie, après le désistement de Ricardo Lagos, qu'avaient choisi le Parti socialiste (PS) et le Parti pour la démocratie (PPD).

Le PS et le PPD soutenaient que R.

Lagos devait cette fois être le candidat de la Con certation puisqu'eux-mêmes avaient appuyé le candidat du PDC aux élections présidentielles de 1989 .

Cependant, le résultat des municipales de juin 1992 où le PDC a remporté deux fois plus de voix que le PS et le PPD réunis, les résultats des sondages d'opinion, qui donnaient à E.

Frei une cote de popularité deux fois supérieure à celle de son plus proche rival R.

Lagos, et, en dernière instance, l'importance de garder la Concertation unie, ont préservé une candidature unique aux présidentielles.

A la mi-1993, la victoire d'E.

Frei et de la Concertation paraissait ass urée; leur popularité était telle que le centre droit, la Rénovation nationale (RN), semblait n'avoir pratiq uement aucune chance de remporter l'élection d'autant plus que ses candidats les plus prometteurs, Seba stian Piãeira et Evelyn Matthei, s'étaient livrés à une guerre peu orthodoxe pour l'investiture partisane.

Une affaire d'écoute électronique avec la complicité de l'armée les a complètement discrédité s.

Manuel Feliu, un indépendant prestigieux, président de la Banque de Concepcion apparaissait comme un autre cand idat possible pour la RN.

Si E.

Frei l'emportait, il n'y aurait pas de changements significatifs e n matière de politique économique.

Par ailleurs, les amendements à la Constitution souhaités par la C oncertation nécessiterait l'accord de l'opposition.

En effet, indépendamment des résultats électoraux , l'opposition de centre droit, RN, conserverait son droit de veto à tout changement institutionnel grâ ce à sa majorité au Sénat.

L'économie chilienne a continué son cycle expansion avec une perfo rmance remarquable: la croissance du PIB a été d'environ 10%.

La production industrielle a connu une au gmentation de 12%, et les secteurs les plus dynamiques étant ceux du matériel de transport, de l'indu strie chimique, de la machinerie non- électrique et des produits alimentaires.

Le taux d'inflation est pour sa part tombé à 12,7%, les salaires réels augmentant de 5%, le taux de chômage étant 4,5% et les dé penses sociales progressant de 14% en termes réels par rapport à celles de 1991.

Les exportations se sont accrues de 15%, dont 25% dans le secteur industriel.

Les investissements étrangers se sont maintenus à une moyenne annuelle d'un milliard de dollars, dont 33% en provenance du Canada, 20,3% de la Finlande, 10,2 % de l'Afrique du Sud et 10,1% des États-Unis.

Une nouvelle loi a réduit de trois à un a n la période imposée aux investisseurs étrangers pour rapatrier leurs profits et de 49,5% à 42% la taxe m aximale sur les profits.. »

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