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Chenrésig, le patron tutélaire du Tibet" Celui qui regarde avec les yeux clairs ", ou " Celui qui entend lesprières du monde, ou encore " Le seigneur qui baisse son regard surles souffrances du monde ", est sans conteste une figure de proue de latradition tibétaine.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Chenrésig, le patron tutélaire du Tibet" Celui qui regarde avec les yeux clairs ", ou " Celui qui entend lesprières du monde, ou encore " Le seigneur qui baisse son regard surles souffrances du monde ", est sans conteste une figure de proue de latradition tibétaine. Ce document contient 721 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« Chenrésig, le patron tutélaire du Tibet “ Celui qui regarde avec les yeux clairs ”, ou “ Celui qui entend les prières du monde, ou encore “ Le seigneur qui baisse son regard sur les souffrances du monde ”, est sans conteste une figure de proue de la tradition tibétaine.

L’un des Éveillés les plus marquants du Mahâyâna, ce bodhisattva est le patron tutélaire du Tibet, d’autant que le roi Songtsen Gampo est considéré comme son incarnation.

À l’instar de ses pairs, sa caractéristique essentielle est la compassion, d’où son surnom très répandu de Grand Compatissant, ou Seigneur de la Compassion infinie. La représentation de Chenrésig connaît quelque cent huit formes, décrites dans des textes divers.

Parmi la trentaine des plus courantes, en particulier au Tibet, il est personnifié avec onze têtes et une véritable auréole de bras formant halo autour de lui : c’est Avalokiteshvara (son nom sanskrit) aux mille bras, chaque main étant dotée d’un œ il afin de mieux voir les misères du monde et pouvoir ainsi voler sur-le-champ au secours de qui l’appelle.

Son image est toujours particulièrement dynamique, même s’il se contente, dans des effigies de plus petit format, de quatre paires de bras qui symbolisent tous les autres dont il se sert pour apaiser les peines du monde.

À en croire la légende, le bodhisattva regardait un jour le monde et ce qu’il y vit fut si fort que, passagèrement désemparé devant l’ampleur de la tâche qu’il s’était fixée, sa tête éclata littéralement de douleur.

Son père spirituel, dont il est une émanation, le Bouddha primordial Amitâbha “ de la lumière infinie ” ramassa les morceaux dont il façonna onze nouvelles têtes qu’Avalokiteshvara porte en trois couronnes successives, de trois visages chacune.

La première reflète la compassion, la deuxième le courroux devant la détresse du monde, et la troisième la joie engendrée par le bien.

L’avant-dernier visage est surmonté d’une dernière tête, celle justement du Bouddha Amitâbha. D’après d’autres interprétations, ces dix visages renverraient aux dix étapes parcourues par le bodhisattva jusqu’à accéder à l’état de Bouddha. Selon le canon classique de représentation de cette figure particulièrement chère aux Tibétains puisque Chenrésig est en quelque sorte à l’origine de la dynastie historique de Yarlung (dont le fondateur Nyathi Sangpo, grand-père de Songtsen Gampo, est censé être une incarnation), six des huit bras rattachés à ses épaules portent chacun un symbole précis : le rosaire, le lotus, la roue de la loi, le flacon de nectar, tandis que les deux derniers forment l’anjâli-mudrâ.. »

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