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CHARLES VIII

Publié le 16/05/2020

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« Fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, il épousa en 1491 Anne de Bretagne.

Il voulut soutenir lesprétentions des princes français sur le royaume de Naples et, le 3 septembre 1494, il franchit la frontièrede Savoie “ avec une armée ” dit Brantôme “ espouvantable à voir ”, composée en majeure partie de gensde sac et de corde.

Il fit son entrée en grand cortège, le 17 novembre, à Florence, le 31 décembre à Rome,le 22 février 1495 à Naples.

Les Pisans, assujettis à la suzeraineté de Florence l'accueillirent en libérateur.Le Saint-Siège l'appelait contre les Napolitains.

Mais ses troupes commirent de tels excès qu'ellessoulevèrent la colère des Italiens.

Une ligue se forma à Venise contre le roi de France, à l'instigation mêmedu pape et du duc de Milan qui avaient réclamé sa protection.

Abandonné par ses alliés, il décida de quitterl'Italie et rencontra au pied des Apennins l'armée de la ligue de Venise à Fuornuovo (Fornoue).

La bataillefut indécise et les deux partis crièrent victoire.

L'armée royale regagna la France avec un butinconsidérable.

Un seul convoi d'objets d'art ramené d'Italie pesait 87 000 livres. CHARLES VIII Fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, né à Amboise le 30 juin 1470, Charles VIII monte sur le trône à l'âge detreize ans et est placé sous la tutelle de sa soeur aînée, Anne, mariée à Pierre de Beaujeu.

Jusqu'en 1492, le jeuneroi n'exerce qu'une autorité nominale, même s'il préside les états généraux de Tours et de Rouen (1484), avantd'être sacré à Reims le 31 mai de la même année.

Il participe ensuite à la lutte contre les coalitions féodales enGuyenne (1487) et surtout en Bretagne, qui apparaît alors comme un véritable Etat indépendant.

A cette occasion,Charles VIII fait pour la première fois acte d'autorité personnelle en signant la paix de Sablé, en août 1488, avec leduc François II, peu avant la mort de celui-ci.

Deux ans plus tard, il mène une seconde campagne en Bretagne,assiège Rennes et obtient de la duchesse Anne qu'elle renonce, pour l'épouser, à ses fiançailles avec Maximilien Ierd'Autriche.

Par cette union, célébrée le 6 décembre 1491, la Bretagne est rattachée à la France.Ce mariage marque la fin de l'influence des Beaujeu.

Charles VIII a désormais vingt-deux ans et entend gouvernerlui-même avec ses conseillers, Guillaume Briçonnet et Etienne de Vesc.

Le jeune roi a longtemps été critiqué par leshistoriens, qui ont voulu voir en lui un être d'une imagination maladive, entêté, féru de romans de chevalerie etresponsable d'une déviation de la politique monarchique en lançant la France dans l'aventure italienne, au prix delourdes concessions territoriales.

En réalité, Charles VIII qui, tout en étant de complexion fragile, excelle dans lesexercices physiques, adore la chasse et la guerre et mènera à l'intérieur une politique sage et modérée.A l'extérieur, s'il tient à intervenir en Italie, il se heurte à une situation très difficile.

Les affaires de Bretagne n'ontété que la manifestation d'une coalition groupant contre la France le roi d'Angleterre, Henri VII Tudor, Ferdinandd'Aragon et surtout Maximilien ter d'Autriche, qui n'a pas renoncé à l'héritage de son beau-frère, Charles leTéméraire.

Avec Maximilien, les dissensions sont encore aggravées par la rupture des fiançailles conclues entre safille et Charles VIII, à la suite du mariage du roi avec Anne de Bretagne, laquelle devait, elle-même, épouserMaximilien.

Pour désarmer ses adversaires, Charles VIII se résigne à d'importantes concessions.

Il accorde uneindemnité financière à Henri VII en échange de l'abandon du siège de Boulogne.

Il rétrocède le Roussillon à Ferdinandd'Aragon et, par le traité de Senlis (1493), il laisse à Maximilien l'Artois, le Charolais et la Franche-Comté.

Cesdécisions lui donnent les mains libres en Italie et assurent à la France vingt ans de sécurité.Héritier du roi René d'Anjou, Louis XI avait négligé de faire valoir ses droits sur le royaume de Naples qu'occupèrentalors les princes de la Maison d'Aragon.

Charles VIII n'y renonça pas.

Avide de chevauchées et d'aventures (il rêvaitd'une croisade contre les Turcs), il passa, malgré l'avis des Beaujeu, les Alpes au Mont Genève avec 40 000 hommeset 140 canons en septembre 1494, après s'être entendu avec le nouveau duc de Milan, Ludovic Sforza, dit le More.La marche fut triomphale.

Après Turin, le roi entra en novembre à Florence, d'où s'était enfui Pierre de Médicis et oùlé moine inspiré Savonarole régnait alors en maître sur les esprits.

A Rome, le pape Alexandre VI Borgia reçut lesFrançais avec faste, mais non sans quelques réticences.

Enfin, le 22 février 1495, Charles fit une entrée solennelle àNaples dans un char traîné par quatre chevaux blancs.Tandis qu'il jouissait des délices de cette nouvelle Capoue, une ligue se formait pour chasser le roi de France de lapéninsule.

Menée par Ludovic le More, elle comprenait la République de Venise, Ferdinand d'Aragon, le pape,l'empereur Maximilien.

Charles VIII fut prévenu par Commynes, son ambassadeur dans la ville des Doges, du dangerqu'il courait.

Il reprit aussitôt le chemin de la France, laissant à Gilbert de Montpensier —nommé vice-roi — le soinde défendre sa conquête.

Le retour fut difficile.

Une armée ennemie commandée par le marquis de Mantouel'attendait au débouché des Apennins, au bord du Taro.

Il fallait passer : on passa.

La «furia française» obtint lavictoire à Fornone (6 juillet 1495).

Charles VIII put retraverser sans encombre les Alpes, encore tout enivré par lessouvenirs des merveilles artistiques qu'il avait vues en Italie et décidé à recommencer bientôt l'expédition.Quelques mois plus tard, Montpensier, chassé de Naples par Ferdinand d'Aragon, dut capituler à Atella (20 juillet1496).

Cette nouvelle ne suffit pas à détourner Charles VIII de son projet.

En novembre 1497, le roi signa en effetavec les Espagnols un traité, dit d'Alcala de Henarès, par lequel ceux-ci acceptaient de l'aider à reconquérir Naples.Cependant la destinée décida autrement.

Le 7 avril 1498, au château d'Amboise, Charles VIII se heurta violemmentla tête contre le linteau d'une porte basse et mourut presque aussitôt.

Il avait vingt-huit ans.

Les trois fils qu'il avaiteus d'Anne de Bretagne étant morts en bas âge, la couronne revenait à son cousin Louis d'Orléans.

Celui-ci allaitreprendre les rêves italiens de son prédécesseur.. »

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