Charles Richet1850-1935La vie, l'oeuvre, la pensée de Charles Richet mettent
Publié le 22/05/2020
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Charles Richet
1850-1935
La vie, l' œ uvre, la pensée de Charles Richet mettent l'historien des sciences en présence, non
seulement d'un probe et grand savant, mais encore d'un de ces hommes complets dont la
Renaissance nous fournit tant d'exemples, et dont l'ensemble des dons et des qualités tend à
réaliser les plus hautes virtualités de l'espèce humaine.
Charles Richet, professeur de physiologie, membre de l'Académie des sciences et de
l'Académie de médecine, prix Nobel, fut, au cours d'une longue et laborieuse vie, le vivant et
agissant exemple de ce type “ d'humaniste ” que les Platon, les Aristote, les Erasme, les
Descartes ont, tour à tour, tenté de définir et d'enrichir.
Un résumé de sa vie, de ses travaux, de sa carrière est la plus éloquente leçon de choses que
nous puissions proposer à ceux qui, comme lui, servent et révèrent la science, la paix,
l'humanité.
Cette diversité des domaines où son intelligence s'est complu, puise en effet son origine dans
une ascendance richement dotée où l'intelligence médicale du père se rencontrait avec les
penchants philosophiques et littéraires d'un aïeul maternel, haut magistrat.
Charles Richet naquit à Paris le 26 août 1850, et toute sa carrière scientifique et familiale
devait se dérouler entre son laboratoire et cette maison de la rue de l'Université, si riche en
dignité et en souvenirs.
Après de bonnes études au lycée Bonaparte et après avoir hésité entre
les vocations qui se disputaient sa ferveur juvénile, il choisit la Médecine.
Fait à noter et à
retenir, car il éclaire une des orientations importantes de cette carrière : dès sa première année
d'internat, il est vivement attiré par ce que l'on pourrait appeler les phénomènes
psycho-physiologiques en marge de la vie psychique normale et qu'il dénomma plus tard : la
métapsychie.
Mais c'est tout pénétré des leçons du fondateur de la médecine expérimentale, de Claude
Bernard, que Richet s'efforça de continuer une méthode grâce à laquelle la médecine et la
biologie allaient prendre leur plein épanouissement.
Il abandonne de bonne heure la chirurgie pour la physiologie, travaille avec Marey, s'oriente
d'abord vers la chimie biologique.
A ses recherches sur le suc gastrique, auxquelles Claude
Bernard et Marcelin Berthelot s'intéressent, succède l'étude des ferments lactiques qui, dès
1883, le conduit, en collaboration avec Henriot, à la découverte du chloralose, hypnotique
précieux dans les recherches de vivisection.
Après avoir pris comme sujet de sa thèse en médecine : Des études expérimentales en clinique sur
la sensibilité, il passe son doctorat ès sciences et devient agrégé de médecine.
Il poursuit alors
des recherches sur la polypnée thermique, publie, en 1885, un Essai de psychologie générale où
il professe une sorte de finalisme galénique et commence, à Milan, avec Lombroso et.
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