Charles III (1716-1788)
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Charles III (1716-1788) Fils aîné de Philippe V et d'Élisabeth Farnèse, il fut duc de Parme et de Plaisance (1731) avant d'occuper le trône des Deux-Siciles (1734) pendant vingt-cinq ans. Ce document contient 287 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
Ancienne principauté italienne créée en août 1545 par le pape Paul III pour son fils naturel, Pierre Louis Farnèse, dont les descendants régnèrent sur le duché jusqu'en 1731 (v. FARNÈSE). La ligne mâle étant éteinte, Élisabeth Farnèse, femme du roi d'Espagne Philippe V, fit donner le double duché à son fils, don Carlos ; celui-ci étant devenu roi de Naples en 1735, Parme et Plaisance furent attribuées à l'Autriche. Après la guerre de la Succession d'Autriche (v.), la paix d'Aix-la-Chapelle (1748) les donna, avec Guastalla, au deuxième fils d'Élisabeth Farnèse, don Philippe, dont le fils, Ferdinand, régna à Parme jusqu'en 1802. À sa mort, Napoléon s'empara des duchés, qui furent intégrés au royaume d'Italie, où ils formèrent le département du Taro (chef-lieu Parme), le titre de duc de Parme étant conféré à Cambacérès. En 1814, Parme redevint duché souverain et fut donné, avec Guastalla, à l'archiduchesse Marie-Louise, épouse de Napoléon. À la mort de celle-ci (1847), Parme revint à Charles-Louis, duc de Lucques, issu des Bourbons de Parme ; chassé de ses États par une insurrection en 1849, il abdiqua en faveur de son fils Charles III, qui fut rétabli par les Autrichiens, mais périt assassiné en 1854. Son fils aîné, Robert, devint duc sous la régence de sa mère, Louise Marie Thérèse de Bourbon, fille du duc de Berry et sœur du comte de Chambord, il fut renversé en juin 1859. Parme se donna alors un dictateur, L.C. Parini, puis se réunit au royaume de Sardaigne par le plébiscite du 11 mars 1860.
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Charles III
1716-1788
Fils aîné de Philippe V et d'Élisabeth Farnèse, il fut duc de Parme et de Plaisance (1731) avant
d'occuper le trône des Deux-Siciles (1734) pendant vingt-cinq ans.
A la mort de son
demi-frère Ferdinand VI (1759) il devint roi d'Espagne.
D'une intelligence moyenne, de vie
digne et très simple — sa seule passion était la chasse — consciencieux, appliqué, il se
consacra à son métier de souverain.
Héritier d'une situation hypothéquée par la longue
maladie de son prédécesseur, il eut des débuts difficiles : les succès britanniques contre la
France lui paraissant constituer, à terme, une menace pour l'empire espagnol, il revînt a
l'alliance française (troisième Pacte de famille, 1761) et soutint contre les Anglo-Portugais une
guerre qui, trop tardivement entamée, fut malheureuse.
A l'intérieur, les mesures maladroites
du marquis d'Esquilache aboutirent à une émeute qui marqua un tournant du règne (1766).
Une solide équipe ministérielle où figurèrent soit ensemble, soit tour à tour, des hommes
comme Grimaldi, Aranda, Campomanès, Florida Blanca, Roda Gálvez, entreprit d'asseoir
fermement l'autorité royale et de moderniser le royaume et ses possessions d'outre-mer : les
jésuites furent expulsés, le clergé mis au pas, l'enseignement réorganisé, l'économie
encouragée, l'administration coloniale réformée, le commerce avec l'Amérique
progressivement libéré ; une attention spéciale fut accordée aux voies de communication, à la
mise en valeur des régions dépeuplées (établissements de la Sierra Morena), à la création de
sociétés économiques, à l'institution d'une Banque royale.
A l'extérieur, une nouvelle guerre
contre l'Angleterre (1779-1783) permit à l'Espagne de prendre sa revanche et de récupérer
Minorque et la Floride.
Au total, en dépit de certaines faiblesses, le règne présente un bilan
assez positif pour que Charles III ait pu passer pour le souverain le plus représentatif du
despotisme éclairé en Espagne..
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