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Charles Gounod

Publié le 16/05/2020

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« Gounod, Charles (1818-1893) Compositeur français de musique sacrée et d'opéras.

Il étudie la musique au Conservatoire de Paris àpartir de 1836 et remporte en 1839 le prix de Rome.

Attiré par la musique religieuse, il souhaite au début de sa vieentrer dans les ordres.

Charles Gounod compose son premier opéra Sapho en 1851 mais comme le suivant la Nonnesanglante, ses créations sont mal accueillies.

Il décide alors de créer pour le théâtre lyrique de Carvalho qui luisemble plus ouvert à sa musique.

En 1859, il crée Faust, opéra avec lequel il remporte un grand succès.

A partir de1881, il ne compose plus d'opéras mais de la musique religieuse dont un Requiem en 1893, des messes et desmotets.

Sa musique a largement influencé Bizet, Massenet et Fauré. Oeuvres - le Médecin malgré lui (opéra, 1858) ;- Philémon et Baucis (opéra, 1860) ;- Mireille (opéra, 1864) ;- Roméo et Juliette (opéra, 1867) ;- Messe solennelle de sainte Cécile (1855) ;- Rédemptions (oratorio, 1881) ;- Mors et Vita (oratorio, 1885). Charles Gounod Pour élever ses deux fils : Urbain et Charles, Victoire Gounod-Lemachois, veuve du graveur François-Louis Gounod,donnait des leçons de piano.

Au cours que donnait sa maman, le petit Charles montrait des aptitudes plutôt rares.

Ilne fut d'ailleurs pas moins bon élève à l'Institut Leteillier, puis au lycée Saint-Louis où il resta jusqu'au baccalauréat.Néanmoins, pendant cette période, le compositeur se manifeste déjà de diverses façons. Va-t-il être musicien ? La mère, inquiète, avise le proviseur du lycée qui la rassure.

Pour décourager le jeune hommeon lui fait subir diverses épreuves.

Rien n'y fait : sa vocation s'affirme et Mme Victoire Gounod se résigne àl'inévitable. Sous les directions successives de Reicha, Halévy, Berton, Lesueur et Paër, Charles Gounod apprend la technique deson métier.

Arrivé au terme de ses études il lui reste encore à mériter le grand prix de Rome qu'il n'obtiendra qu'autroisième essai, en 1839. A Rome il devint mélancolique.

La Ville Éternelle le décevait.

Mais bientôt son humeur changea.

Ses aspirationsreligieuses (très superficielles en somme), son enthousiasme, sa mobilité de caractère, trouvaient à tous lescarrefours de quotidiens sujets d'excitation.

La mélancolie de Gounod était d'ailleurs une charmante compagne.

Ellele traitait avec douceur, donnait à sa vie la délicieuse nostalgie d'un monde imaginaire, lui inspirait ses premierspoèmes : le Vallon...

le Soir...

Ce fut un heureux temps. Mais le règlement imposé par l'Institut obligeait Gounod à se rendre à Vienne.

Adieu donc Rome, adieu très chersamis, belle Italie, adieu ! A Vienne, Lévy, célèbre corniste, présente Gounod au comte Stockhammer.

L'entrevue aura des suites heureuses :exécution d'une messe écrite à Rome et la commande d'un Requiem. Bref séjour à Leipzig puis retour à Paris où il fut inopinément terrassé par un accès de fièvre religieuse.

Latempérature montait dangereusement.

Une médication s'imposait.

Il suivit donc les cours de théologie au séminairede Saint-Sulpice.

Mais bientôt l'inconstant séminariste rendit sa soutane, laissa pousser sa barbe et rêva dethéâtre.

Plus tard, en souvenir, sans doute, de cette crise de foi, dans un petit oratoire attenant à son cabinet detravail, Gounod, revêtu d'une robe de moine, entrait parfois en religion.

Mais cela ne durait guère.

Juste le tempsd'une oraison.

Puis, sans transition, nouvelle métamorphose et notre "révérend" retournait à son piano. Donc, à peine au sortir du séminaire, l'ex-abbé écrivit la musique de Sapho : opéra en trois actes qui fut créé en1851.

Trois ans plus tard, l'Opéra représentait la Nonne Sanglante : une sombre affaire en cinq actes.

Dès laonzième représentation, cette Nonne, désormais silencieuse, entrait dans les archives de l'Opéra.

Alors, pour seconsoler, Gounod composa sa Messe de Sainte-Cécile, puis le Médecin malgré lui.

Mais la première de Faustapprochait.

Elle eut lieu le 19 mars 1859 devant un public composé de détracteurs et de partisans.

Les critiquesfurent, en général, sévères.

Se tromper de chef-d'Oeuvre est une humaine erreur.

Il y aura toujours des malins pourse moquer d'un nouveau Faust et louer sans réserve quelque atonale Africaine. Entre la première de Faust et la guerre de 1870, Gounod ne laissa point sécher sa plume.

Quatre opéras parurent aucours de cette période : Philémon et Baucis, la Reine de Saba, Mireille, Roméo et Juliette et, enfin, une ode-cantate: A la Frontière (exécutée à l'Opéra le 8 août 1870).. »

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