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Charles Gounod

Publié le 15/05/2020

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« Le jugement que l'on a porté sur l'œuvre musicale de Gounod a été souvent aussi sévère que celui porté sur la prétendue “ facilité ” qui serait celle dePuccini.

Après la création du premier opéra de Gounod Sapho en 1851, celui-ci donne la Nonne Sanglante, sombre affaire en cinq actes qui, dès la onzièmereprésentation, disparaît dans les archives de l'Opéra.

Le 19 mars 1859 devant un public composé de détracteurs et de partisans a lieu la première de Faust.Les critiques sont pour la plupart implacables.

Sans doute parce que son œuvre dramatique est en partie “ ratée ”.

Elle manque d'authenticitépsychologique.

En général, les opéras de Gounod semblent composés de pièces détachées et interchangeables et les diverses parties se suivent comme dansde merveilleux cahiers de mélodies.

Reste que, comme Puccini a exprimé une qualité particulière à la musique italienne, Gounod est le créateur d'une couleurmusicale qui n'a été indifférente ni à Fauré, ni à Debussy qui grâce à elle a conjuré son wagnérisme, ni à Ravel.Charles Gounod (1818-1893) Un succès longtemps différé.

Charles Gounod naît à Paris en 1818, dans une famille d'artistes.

Son père est un peintre renommé.

Sa mère est une pianisteremarquable qui l'aide à découvrir l'univers de la musique dès sa tendre enfance.

A près des études secondaires au lycée Saint-Louis, Gounod est admis auConservatoire où il étudie sous la direction de Reicha, Halévy et Lesueur.

Dès 1837, il obtient un second prix.

Deux ans plus tard, il remporte le grand prixde Rome de composition musicale.

Il séjourne en Italie jusqu'en 1843 et se passionne pour la musique sacrée en découvrant l'œuvre de Palestrina.

A prèsavoir visité les hauts lieux européens de la musique, Vienne, Prague, Dresde, Berlin, Leipzig, où il perfectionne sa connaissance des grands maîtres, Bach,Mozart, Beethoven, et se lie avec Mendelssohn, Gounod rentre à Paris où il est nommé organiste et maître de chapelle à l'église des missions étrangères.

Ilétudie la théologie, compose de la musique religieuse et, pendant quelque temps, songe même à entrer dans les ordres.

C e n'est qu'en 1847 qu'il se tournedéfinitivement vers la musique.Malgré les commentaires flatteurs de Berlioz, ses premières œuvres ne sont guère appréciées d'un public surtout épris de musique italienne et des mélodiesfaciles de Meyerbeer.

Gounod sacrifie au goût du jour et écrit pour la scène, seul moyen de se faire un nom.

Le succès tarde cependant à venir.

Ses premiersopéras, Sapho (1851), sur un livret d'Emile Augier, La Nonne sanglante (1854), et une musique de scène pour la tragédie de Ponsard, Ulysse, ne reçoiventpas un accueil favorable.

La critique éreinte le compositeur.

C e n'est qu'avec Le Médecin malgré lui (1858) que Gounod acquiert une certaine notoriété.L'année suivante, il donne Faust, son chef-d'œuvre inspiré de la tragédie de Goethe.

En 1864, il compose Mireille sur un texte de Frédéric Mistral.

Unsuccès incontestable couronne enfin Roméo et Juliette, en 1867.

Pendant la dernière période de sa vie, Gounod se consacre presque exclusivement à lamusique religieuse.

Il compose plusieurs grandes messes (messe solennelle de Sainte-Cécile, messe A la mémoire de Jeanne d'Arc), des motets et desoratorios (Les Sept Paroles du Christ, Rédemption, Mors et Vita).

Il meurt à Paris en 1893.

Gounod a renouvelé la mélodie française.

Il a su retrouver unevéritable simplicité et un naturel que ses contemporains, fascinés par les outrances de l'italianisme, n'apprécièrent que tardivement.

Paradoxalement,certaines de ses partitions sont tombées dans l'oubli en raison des concessions qu'il a faites au goût de l'époque.

Si sa musique religieuse n'est plus guèrejouée, nombre de ses opéras sont repris avec bonheur sur les scènes d'aujourd'hui.L'œuvre de GounodL'œuvre de Gounod, outre les œuvres citées plus loin, comporte de nombreuses mélodies pour chant : LE SOIR, LE V ALLON, A U ROSSIGNOL, ENVOI DEFLEURS, V ENISE, AU PRINTEMP S, etc.

; Gounod est encore l'auteur de trois SYMPHONIES (RE ; MI bémol ; LA REINE DES APOTRES), de piècesvocales liturgiques, de quelques pièces pour piano et du célèbre AV E MARIA (méditation sur le 1er Prélude du “ C lavecin bien tempéré ” de Bach). ŒUVRES PRINCIPALESThéâtreSAPHO (1851)LA NONNE SA NGLANTE (1854)LE MÉDEC IN MALGRÉ LUI (1858)FAUST (1859)PHILÉMON ET BAUCIS (1860)LA REINE DE SA BA (1862)MIREILLE (1864)LA COLOMBE (Baden, 1860)ROMÉO ET JULIETTE (1867)CINQ-MARS (1877)POLYEUCTE (1878)LE TRIBUT DE ZAMORA (1881)ŒUVRES CHORALESMARIE STUA RT (1837)LES SEPT PA ROLES DU CHRIST (1876)A LA FRONTIÈRE (1870)GALLIA (1871)LA REDEMPTION (1882)MORS ET V ITA (1885)TOBIE (1850)MESSE A TROIS VOIX (Rome, 1841)REQUIEM (V ienne, 1842)MESSE SOLENNELLE (Londres, 1851)MESSE DE SA INTE CÉCILE (1882)MESSE DE JEA NNE D'ARC (1887)MESSE SOLENNELLE (1888), etc.. »

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