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Charles Dickens

Publié le 18/05/2020

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« LE PLUS POPULAIRE ROMANCIER ANGLAIS Charles Dickens est probablement l'un des romanciers les plus connus dans les pays anglo-saxons, sinon au monde.

Il est aussi peut-être le plus grand romancier de l'enfance.

Son succès fut immense et, de son vivant, Dickens était en Angleterre plus populaire que la reine Victoria : populaire grâce à la galerie de personnages inoubliables qui parsèment ses romans mais également pour sa peinture du Londres crépusculaire et fascinant de l'époque victorienne qui sert de toile de fond à quasiment toute son œuvre.

Écrivain engagé , Dickens a su concilier -grâce à un talent de conteur indéniable -condamnation de la misère et de l'exploitation industrielle et description, souvent amusée , des petits tableaux de la vie quotidienne anglaise .

• En 1822 , John Dickens est de nouveau muté à Londres .

Il s'installe dans le quartier alors «campagnard » de Camden Town .

Malgré une situation financière qui s'aggrave, M ~ Dickens emménage dans une maison bourgeoise où elle envisage d'ouvrir un cours privé -qui n'accueillera jamais aucun élève.

L'argent manquant encore, Charles Dickens doit, en 1824 , interrompre ses études pour travailler dans une petite fabrique de cirage .

Son père , quant à lui, est incarcéré pour dettes à la prison de la Marshalsea ; son mobilier est vendu .

Dickens a raconté ces épisodes dans des romans ultérieurs : la prison pour dettes dans la Petite Dorrit; les voisinages douteux qu'il fut obligé de subir, lui et sa mère, dans les logements sis aux alentours de la prison , dans Dombey et Fils ainsi que dans le Magasin d 'antiquités .

• Au bout de trois mois , Dickens père , tiré d'affaire par un héritage et par la liquidation de sa pension de retraite, peut sortir de prison .

Charles reste encore quelques semaines dans la fabrique de cirage jusqu 'à ce que, sur son insistance , 1------------ -1 ses parents consentent à lui faire L'ENFANCE MUVIE LES PARENTS • Charles John Huffham Dickens naît le 7 février 1812 à Laudport.

près de Portsmouth dans le sud de l 'Angleterre.

Il est le deuxième enfant de John Dickens et d 'Elizabeth Barrow.

• Son père, fils d'un régisseur et d 'une domestique, est comptable à la paierie de la marine royale , l'Amirauté.

Peu rigoureux dans la gestion de ses finances, il es~ pendant l 'e nfance du romancier, poursuivi par une meute de créanciers.

Dickens J'a peint plus tard sous les traits de Mr.

Micawber -dans David Copperfield.

• Sa mère appartient à la petite bourgeoisie et aspire à un statut social plus élevé.

L'ENFANC E • En 1814, Dickens père est muté à Londres , où il s'installe avec sa famille , avant d'être affecté , trois ans plus tard, à Chatham, près de Rochester (Kent).

• Charles Dickens y reste jusqu'à ses dix ans.

Sa mère lui apprend à lire, J'envo ie dans u ne petite école privée.

Il découvre avec émerveillement les grands romanciers anglais du xvn• siècle: Fielding.

Defoe , Sterne , Smollett , Richardson ...

• Assai llie par les difficu ltés financières, la famille Dickens est contrainte d'emménager dans un logement meilleur marché , mais toujou r s dan s la ville de Chatham.

reprendre ses études dans une école privée , où il se morfond .

Dans ses œuvres à venir- du roman d'apprentissage Nicolas Nickleby {1838-1839 ) à Notre ami commun, (1864 -1865 ) -,Dickens dressera un portrait toujours acerbe de l'école, qu'il voit comme un lieu de répression dont les enseignants sont les instruments chargés de défendre les fausses valeurs de la société.

LE JOURN ALISTE • Charles étudie pendant deux ans, puis , en 1827 , commence à travailler comme clerc chez un notaire.

• Intéressé par le journalisme, il apprend la sténographie.

À la fin de 1828, il abandonne l'étude de notaire et devient «reporter » indépendant auprès des tribunau x civils londoniens .

• Il est employé comme sténographe par plusieurs journaux pour recueillir les débats parlementaires .

DE Boz .• • • En 1833 , il écrit sa première «esquisse », une petite pièce de fiction inspirée par la vie londonienne , qui est publiée dans The Monthly Magazine .

• Le même périodique en publie plusieurs autres , la sixième étant signée du pseudonyme «Boz>>.

• En 1835 , Dickens est attaché régulièreme n t comme reporter au Mornin g Chro nic/e, quotid ie n libéral militant.

Il y fait paraître de nouvelles «esquisses >> avant de les donner à I'Evening Chronic/e , dirigé par George Hogarth .

• Ces nouvelles, réunies sous le titre d'Esquisses (Sketc hes by Boz), avec des illustrations de George Cruikshank , paraissent en volume en février 1836 .

• En avril, Dickens épouse Catherine , la fille aînée de Hogarth , qui lui donnera dix enfants.

• Les libraires Chapman et Hall lui proposent d'écrire , toujours sous le pseudonyme de Boz, un récit en 19 épisodes à part ir d'illustr ations , vendus 1 shilling- avantage par rapport à un livre : le paiement de l'auteur est immédiat.

La première livraison dePickwick (Pickwick Pa pers ) -récit satirique des aventures de M .

Pickwick.

un personnage na'1f, mythomane et mégalomane , de son domestique Sam Weiler et du club d'excentriques qui les entourent­ est tirée à 400 exemplaires et la quinzième à 40 000.

C'est donc un succès inouï qui révèle aux lecteurs anglais un grand auteur comique, l'héritier de Fielding.

Sterne ou Smollett .

Le sentencieux Sam Weiler, immortalisé par son bagout et par ses fameu x «Comme disait.

..

>>, devient , du jour au lendemain, un personnage populaire , le type classique du cockney londonien .

Jamais livre anglais n'a suscité pareille tempête de rires à l'aide de moyens si simp les.

Pickwick sera achevé et paraîtra en volume en novembre 1837 .

• Encouragé , Dickens se livre tout entier à l'écriture .

En septembre 1836, il fait représenter sa première pièce, une comédie, et, en décembre , une opérette .

.--'---- • En février 1837, la premièr e livraison d'Oliver Twist parait dans un nouveau périodique , Bentley's Misce/anny , dont Dickens est le rédacteur en chef : c'est une sorte de conte, bâti autour du personnage central.

qui met au jour certains aspects de l'exploitation des plus faibles dans les work houses , et tout particulièrement les enfants .

En passant d u com ique au pathétique, Dickens change de registre, il susc ite la compassion , voire les larmes des lecteurs en décrivant la souffrance et la mort de personnages souvent jeunes .

Il estime que la sympathie suscitée par ses personnages est une force mobilisatrice qui lui perme~ à lui qui connaît les difficultés des petites gens et qui a pris concience des horreurs de l 'Angleterre industrielle, de montrer les plaies et les scandales de la société victorienne.

...

A CHARLES Dl KENS • Sa réputation d'écrivain étant assise -qui lui a valu d'être élu membre de I'Athanéum, l'un des clubs les plus distingués de Londres - , Dickens se sent assez confiant pour publier Oliver Twist sous son vrai nom , en novembre 1839 .

• En mars 1840, il fonde son propre hebdomadaire, J'Horloge de maitre Humphre y , dont douze pages sur seize devaient être de sa plume et constituées d 'histoires n'ayant d'autres rapports entre elles que d'avoir été trouvées dans la caisse d'une grande horloge.

• Mais les parutions de J'Horloge déconcertent le public, sans doute déçu de n'y pas trouver des récits suivis.

Dickens se dépêche de reconvertir en roman une histoire qu'il avait envisagée comme une nouvelle : le destin tragique d 'une fillette qui permet à J'auteur de dénoncer avec compassion le caractère définitivement inhumain du monde industriel.

Publ ié en février 1841 , Je Magasin d 'antiquités (The 0/d Curiosity Shop) connaît un succès extraordinaire -100 000 exemplaires vendus dans l'année.

• Ce que Je public apprécie dans les romans de Dickens, c'est son talent de raconteur d 'histoire, ou plutôt d'histoires .

Autour de la trame principale, J'auteur sait tisser les fils de multiples intrigues qui vont progressivement se rattacher au tronc central , jusqu'au tableau final où se noue toute la toile .

E n outre, il renvo ie aux classes moyennes -l a petite et moyenne bou rgeoisie, celle qui lit-, d 'où sont issus les héros de ses romans , une image d'elles-mêmes.

GLOIRE ET FORTUNE DES VOIES NOUVELLES • En 1841 toujours , Dickens reçoit le titre de bo urgeois honora ire d ' Édimbourg et termine Barnabé Rudge , un premier roman historique qui évoque la Révolution française.

• Au début de l'année suivante, il s'embarque pour les États-Uni s.

Il espère y renouveler son imagination, mais aussi sauvegarder ses intérêts financiers , notamment en réclamant aux éditeurs américains le respect des règles de propriété littéraire récemment élaborées en Europe -les éditions pirates de ses œuvres pullulent.

·En juin 1842 , il rapporte des impressions critiques de voyage, les Notes américaines (American Notes) , qui reçoivent un accueil mitigé, a fortiori aux États-Unis : déçu par les comportements sociaux du Nouveau Monde , il y dénonce , avec un mélange d 'humour et d ' idéa lisme , le matérialisme américain , la cruauté des esclavagistes du Sud et l'hypocrisie des citoyens du Nord , peu enclins à soulever le délicat problème de l'abolitionnisme.

L'ÉNERGIE CRÉATRICE • Con sidérant l'écriture comme une p r ofession, Dick e n s y faisait preuv e d'une disciplin e de fer.

Il s'obligeait à écrire tous le s jours entr e neuf h eures et dix heure s du matin et trois h eures de l'après-midi et à entretenir une grand e corr espondance .

• Ses séanc es de travail sont suivies d e très longues prome nades afin d 'évacuer son agitation intérieur e .

• Pour se prot éger de la critique, il se fait l e s erme n t de ne lire aucun article se rapportant à ses œuvr es.

• Lo rs qu'il comm ence un nouveau livre, il se trou v e d a ns un «état d'a g itation incontrô lable>> :. »

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