Databac

CHAPITRE XXVI - La Chartreuse de Parme de Stendhal

Publié le 10/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : CHAPITRE XXVI - La Chartreuse de Parme de Stendhal Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiches de lecture. Hors de la prison, l'amenuisement des systèmes d'échange par signes comme l'ombre grandissante entre les amants empêche la communication. Subsiste pourtant en Fabrice, on le voit au chapitre suivant dans les sermons, le besoin impénitent de parler à Clélia. Son langage est toujours celui des alphabets, celui des signes, le «langage imparfait des signes». N'y-a-t-il pas une nécessité profonde à ce que ce langage-là - référé à la prison - ne soit plus possible désormais ? L'initiation de Fabrice est encore partielle. Peut-être Clélia a-t-elle à lui révéler une autre façon d'aimer que celle qui passe par les mots, explicites ou couverts, immédiats ou codés, mais qui ne sont encore qu'une forme d'ombre et de distance à l'union sans réserve des cœurs? Clélia n'est au fond que regard et l'amour absolu vers lequel elle l'appelle est de l'ordre de la contemplation. Michel Guérin écrit que «le regard de Clélia dit tout; il est le commencement et la fin. Mais Fabrice ne sait pas voir cette pure lumière, qui pourtant l'a touché, qu'il pressent dans l'unique Clélia.

« CHAPITRE XX VI la tristesse de Fab rice ne disparaît que lorsq u'il entrevoit Clé lia depuis la fenêtre d'un appartement qu'il a loué face au pala is où elle demeure.

Clélia, quan t à elle, est fort mal­ heure use ; elle s'interd it de revo ir Fabr ice qu'e lle aime et qu'elle reçoit pourtan t dans l'obscurité après qu 'il s'est pré­ senté à elle, dégu isé; elle lui demande son consentement pour épouser le ma rquis Crescenz i et obten ir ainsi le retour de son père que l'exil rend fou .

Fabr ice se ret ire du mo nde sans peine (ce qui lui vaut une belle réputation de piété) tandis que le mariage de Clélia est célébré avec faste.

Cependant , il lui faut qu itte r sa retra ite pour as siste r à l'anniversa ire de la princesse.

Il redoute d'y retrouve r Clélia.

Il ne peu t conten ir ses larmes quand il la voit; elle-même est bou leversée par les changeme nts dont le chagrin a mar­ qué sa phys ion om ie.

En signe d'am itié, elle lui laisse son éventail.

Ce cadeau fait voler en éclat les réso lutions de Fabrice, qu i aban donne derechef toute idée de retraite.

COMMENTAIRE Le malE;1ntendu A ce point du rom an, le cou ple Clélia / Fabrice est à la fois totale­ ment uni et radicalement séparé .

la scène de la rencon tre à l'anniver ­ ·saire de la princess e se lit d'aille urs com me une scène inve rsée de la prison; en effet, les deux séjours à la tour, loin du monde , éta ient des moments authentiques de présence l'un à l'autre.

Leur succèd ent des période s d'absence et de malen tendus, où la vie mond aine par laqu elle ils sont repris, les sépare , les cont raint au paraître, au me n­ songe , à la dissimul ation.

Stendha l joue de l'alterna nce de ces moments pour conduire l'ttin éraire amoureux de ses héros; les temps de sépa ratio n ne son t pas sans intérê t: parc e qu'ils créen t un état de vuln érabilité extr ême , ils appelle nt les per sonnages à se retrouver.

Ici, le malentend u est cristallisé (comme souvent che z Stendhal) auto ur d'un mot, le verbe •oublier•.

En effet, chacun des deux amants croit que l'autre l'a oublié, c'est-à-d ire rédui t à néant puisq u'ils n'o nt. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles