CFDT

« 1 / 2 CFDT 1 La Confederation francalse democratique du travail (CFDT), seconde centrale ouvriere francaise, occupe une place a part sur l'echiquier syndical.

Issue de la Confe- deration francaise des syndicats chretiens (CFTC) fondee en 1919, elle a abandonne toute reference a Ia doctrine sociale de l'Eglise (par 70 p.

100 des mandats) a son congres de 1964.

La CFDT ne West cependant tout a fait degagee de ce passé confessionnel qu'en mai 1968 00 ses positions en fleche, le dynamism de ses militants Ini ont gagne une Influence accrue dans le monde du travail comme dans la vie politique. 2 Les effectits de Ia CFDT depassent largement un mil- lion d'adherents en 1976 (CGT : 2 millions ; FO : 800 000) et ont augments de 20 p.

100 entre 1970 et 1976.

En &loll de la scission qui l'a privee de 10 p.

100 de ses adherents, hostiles ala deconfessionnalisation et regroupes autour de Joseph Sauty dans une CFTC main- tenue, les effectifs de Ia CFDT ont presque double entre 1965 et 1976.

La repartition economique et geographique de ses membres s'est profondementmodifiee.Jadis syndicat d'employes, la CFDT areussi a s'implanter solidement dans I'industrie (40 p.

100 de ses adherents, dont 20 p.

100 dans la metallurgie).

Elle elargissait en metre temps son assise territorials, notamment dans les regions quipassent traditionnellement pouranticle- ricales au sud de la Loire. 3 Comme Ia CGT et FO, la CFDT n'encourage pas les tendances.

Mais I'eventail des courants d'idees qui tra- versent la centrale s'est elargi depuis mai 1968 grace a Ia fibre expression au sein de toutes ses instances.

Au 35° Congres d'Issy-les-Moulineaux, en 1970, Ia resistance des « provinciaux * au renforcement desstructures confederales se faitremarquer.

Cependant, la grande majorite ne s'attarde pas a des mots d'ordre gauchisants, tout en abandonnant son hdatilite traditionnelle a la lutte CFDT 1 La Confédération française démocratique du travail (CFDT), seconde centrale ouvrière française, occupe une place à 0art sur l'échiquier syndical.

Issue de la Confé­ dération française des syndicats chrétiens (CFTC) fondée en 1919, elle a abandonné toute référence à la doctrine sociale de l'Eglise (par 70 p.

100 des mandats) à son congrès de 1964.

La CFDT ne s'est cependant tout à fait dégagée de ce passé confessionnel qu'en mai 1968 où ses positions en flèche, le dynamisme de ses militants lui ont gagné une influence accrue dans le monde du travail comme dans la vie politique.

2 Les effectifs de la CFDT dépassent largement un mil­ lion d'adhérents en 1976 (CGT : 2 millions ; FO : 800 000) et ont augmenté de 20 p.

100 entre 1970 et 1976.

En dépit de la scission qui l'a privée de 10 p.

100 de ses adhérents, hostiles à la déconfessionnal isation et regroupés autour de Joseph Sauty dans une CFTC main­ tenue, les effectifs de ta CFDT ont presque doublé entre 1965 et 1976.

La répartition économique et géographique de ses membres s'est profondément modifiée.

Jadis syndicat d'employés, la CFDT a réussi à s'implanter solidement dans l'industrie (40 p.

100 de ses adhérents, dont 20 p.

100 dans la métallurgie).

Elle élargissait en même temps son assise territoriale, notamment dans les régions qui passent traditionnellement pour anticlé­ ricales au sud de la Loire.

3 Comme la CGT et FO, la CFDT n'encourage pas les tendances.

Mais l'éventail des courants d'idées qui tra­ versent la centrale s'est élargi depuis mai 1968 grâce à la libre expression au sein de toutes ses instances.

Au 35e Congrès d'Issy-les-Moulineaux, en 1970, la résistance des « provinciaux » au renforcement des structures confédérales se fait remarquer.

Cependant, la grande majorité ne s'attarde pas à des mots d'ordre gauchisants, tout en abandonnant son hostilité traditionnelle à la lutte 2 / 2. »