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Centrafrique (1996-1997)

Publié le 21/09/2020

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« Centrafrique (1996-1997) Après la mutinerie d'une partie de l'armée en avril et mai 1996 et la nomination d'un gouvernement d'union nationale en juin, la République centrafricaine a tenté une nouvelle normalisation politique et économique, tandis que, le 3 novembre 1996, l'ancien président Jean Bedel Bokassa (1965-1979) décédait.

Du 19 août au 9 septembre 1996, se sont tenus les états généraux de l'armée.

Pour autant, la décision présidentielle de transférer hors de Bangui le régiment à l'origine des précédentes mutineries, et la tentative d'arrestation du capitaine Anicet Saulet, proche de l'ancien président André Kolingba (1982-1993), ont entraîné une nouvelle rébellion à partir du 15 novembre 1996.

Une trêve a pu être instaurée grâce à la médiation de plusieurs chefs d'État africains (Gabon, Burkina Faso, Mali, Tchad), médiation dont le suivi a été confié à l'ancien président de la transition malienne, le général Amadou Toumani Touré. Après la mort de deux des leurs tués par des mutins, les représailles des militaires français, le 5 janvier 1997, ont mis fin à cette mutinerie.

Le 22 janvier, les accords de Bangui prônaient la constitution d'un nouveau gouvernement d'union nationale, une amnistie pour les soldats et les civils impliqués dans la mutinerie et l'instauration d'une force interafricaine d'interposition, la MISAB (Mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui).

Ces accords trouvaient un début d'application, dès le 30 janvier, avec la nomination d'un nouveau gouvernement, ouvert à l'opposition. Celui-ci a dû faire face à un environnement économique particulièrement défavorable après une année de mutineries, de pillages et de destructions, dont le coût global a été estimé à 25,2 milliards de francs CFA.

Les négociations avec le FMI ont été suspendues à deux reprises.

Les difficultés de trésorerie de l'État étaient telles que les arriérés de salaires dépassaient plusieurs mois. Aussi, le 11 mai 1997, l'Union des syndicats de travailleurs de Centrafrique (USTC) a-t-elle déclenché une grève générale d'une semaine. A cette situation économique et sociale préoccupante s'est ajoutée une situation politique et militaire incertaine, où ont alterné les signes d'apaisement et d'embrasement.

L'Assemblée nationale a adopté le 15 mars le projet de loi d'amnistie mais, le 22 mars, de violents accrochages opposaient des éléments tchadiens de la MISAB aux mutins.

Le 1er et le 7 avril se sont tenues les premières rencontres directes entre des représentants des mutins et le président Ange-Felix Patassé, aboutissant à l'entrée au gouvernement de deux officiers supérieurs réputés proches d'eux.

Pour autant, la mort de trois mutins, début mai 1997, remettait non seulement en cause cette participation au gouvernement, mais également celle des partis d'opposition. Le 27 juin 1997, de nouveaux affrontements se déroulaient entre les forces de la MISAB et les mutins, jusqu'au cessez-le-feu conclu le 2 juillet sous les auspices de A.

Toumani Touré et de la France.

Cette dernière, qui avait dû apporter un soutien décisif au président Patassé en 1996, montrait à travers son appui à la MISAB son souci de ne plus supporter seule les aléas de la normalisation politique centrafricaine. Enfin, fin juillet 1997, la France a annoncé un resserrement de son dispositif militaire en Afrique, envisageant notamment son retrait de Centrafrique.. »

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