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Celui qui se nourrit des glands qu'il a ramassés sous un chêne - Locke, Second traité du gouvernement civil.

Publié le 25/01/2021

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La thèse de Locke soulève une objection. L'exemple du serviteur montre en effet que le travail ne suffit pas à la propriété, puisque c'est lui qui travaille, et c'est le maître qui est propriétaire des fruits de son travail. De façon identique à celle décrite par Marx à propos des ouvriers vis-à-vis du patron. La propriété n'est-elle pas alors un « faux» droit naturel qui intéresse seulement une partie de la population, au détriment de l'autre? Autrement dit, selon Marx, c'est un privilège économique et politique qui se fait passer pour un droit universel.

« 1 / 2 Expliquer le texte suivant: Celui qui se nourrit des glands qu'il a ramassés sous un chêne, ou des pommes qu'il a cueillies aux arbres d'un bois, se les est certainement appropriés.

Personne ne peut nier que ces aliments soient � lui.

Je demande donc: Quand est-ce que ces choses commencent � être � lui ? Lorsqu'il les a digérées, ou lorsqu'il les a mangées, ou lorsqu'il les a fait bouillir, ou lorsqu'il les a rapportées chez lui.

ou lorsqu'il les a ramassées? Il est clair que si le fait, qui vient le premier, de les avoir cueillies ne les a pas rendues siennes, rien d'autre ne le pourrait.

Ce travail a établi une distinction entre ces choses et ce qui est commun ; il leur a ajouté quelque chose de plus que ce que la nature, la mère commune de tous, y a mis ; et, par l� ils sont devenus sa propriété privée.

Quelqu'un dira-t-il qu'il n'avait aucun droit sur ces glands et sur ces pommes qu'il s'est appropriés de la sorte, parce qu'il n'avait pas le consentement de toute l'humanité pour les faire siens? était-ce un 'vol, de prendre ainsi pour soi ce qui appartenait � tous en commun? si un consentement de ce gerire avait été nécessaire, les hommes seraient morts de faim en dépit de l'abondance des choses [ ...

].

Nous voyons que sur les terres communes, qui le demeurent par convention, c'est le fait de prendre une partie de ce qui est commun et de l'arracher � l'état où la laisse la nature qui est au commencement de la propriété, sans laquelle ces terres communes ne servent � rien.

Et le fait qu'on se saisisse de ceci ou de cela ne dépend pas du consentement explicite de tous.

Ainsi, l'herbe qu� mon cheval a mangée, la tourbe qu'a coupée mon serviteur et le minerai que j'ai déterré, dans tous les lieux où j'y ai un droit en commun avec d'autres, deviennent ma propriété, sans que soit nécessaire la cession ou le consentement de qui que ce soit.

Le travail, qui était le mien, d'arracher ces choses de l'état de possessions communes où elles étaient, y a fixé ma propriété.

Locke, Second traité du gouvernement civil.

La! connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise.

Il fout et il suffit que l'explication rende co�pte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

Corrigé Introduction La·forêt amazonienne se réduit dangereusement du fait des cultures et de l'exp loitation du bois.

Un bien vital pour l'écologie générale de la planète devient peu � peu la propriété d'industries agro­ al4n.entaires, de particuliers ou de multinationales pharmaceutiques.

Ces différentes acquisitions 2 / 2. »

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