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Ce qui est naturel est-il plus parfait que ce qui est culturel ?

Publié le 10/12/2021

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 - Les ouvrages des artisans, répondit-il.  - Tels qu'ils sont ou tels qu'ils paraissent ; fais encore cette distinction. »   Transition  : Y a-t-il vraiment volonté d'imiter dans la peinture (par exemple d'imiter un lit quand on peint un lit) ? Le but de la peinture n'est-il pas autre, et une peinture parfaite n'est-elle pas celle qui parvient à son but ? II La perfection consiste dans l'accord à son concept, à son essence.   1)      La perception consiste à correspondre à son concept. Exemple : Kant et la beauté adhérente. Texte : Kant, Critique de la faculté de juger, §16, traduction Alain Renaut. « Il y a deux espèces de beauté : la beauté libre (pulchritudo vaga) ou la beauté simplement adhérente (pulchritudo adhaerens). La première ne suppose nul concept de ce que doit être l'objet ; la seconde suppose un tel concept, ainsi que la perfection de l'objet par rapport à ce concept.

Il s'agit d'opposer nature et culture du point de vue de la perfection. La difficulté du sujet tient dans le fait qu'on ne demande ni 1) laquelle des deux, de la nature ou de la culture, est parfaite, l'autre ne l'étant pas, ni 2) laquelle des deux est meilleure que l'autre. La perfection étant ce qui ne peut plus être dépassé en bonté, comment comprendre qu'il puisse y avoir des degrés dans la perfection, comment une chose peut-elle être « plus parfaite « qu'une autre ?
On peut résoudre cette difficulté en supposant qu'on ne considère pas « parfait « dans le sens de ce qui ne peut plus être amélioré, mais soit dans le sens philosophique de ce qui comporte le plus de réalité, c'est-à-dire de ce qui comporte toutes les perfections, quelque chose de moins parfait étant alors ce qui n'en comporte qu'une, ou du moins pas toutes, soit dans le sens de ce qui est le plus achevé et correspond le plus à son essence.

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