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CATHERINE DE MEDICIS (1519-1589) Reine de France, régente« Par la grâce de Dieu, reyne de France, mère du roi.

Publié le 23/05/2020

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CATHERINE DE MÉDICIS

Née à Florence en 1519, morte à Blois en 1589. Fille de Laurent de Médicis, duc d’Urbin, et de Madeleine de La Tour d’Auvergne. Elle épousa en 1553 le duc d’Orléans, fils puîné de François Ier, futur Henri II. Reine de France en 1547, elle ne joua qu’un rôle effacé pendant le règne de son mari, évincée par la favorite, Diane de Poitiers. Il en fut de même lorsque, devenue veuve (1559), François II succéda à Henri pour un règne d’un an. Mais, régente pendant la minorité de Charles IX, elle révéla ses dons politiques et son absence de scrupules. Il parut, un temps, qu’elle cherchait à réconcilier catholiques et calvinistes. En fait, elle sut tirer parti des uns et des autres dans le but d’affermir le pouvoir royal. Elle eut pour ministre Michel de l’Hospital qui accorda la liberté de culte aux réformés. Sentant son crédit menacé par la puissance de Coligny, elle tenta de le faire assassiner. Le complot manqué déboucha sur l’épouvantable massacre de la Saint-Barthélemy.

   

« CATHERINE DE MEDICIS (1519-1589) Reine de France, régente « Par la grâce de Dieu, reyne de France, mère du roi.

» Tels sont les mots marqués sur le sceau de Catherine de Médicis, lorsque, après la mort de François II, elle est nommée par le Conseil privé, gouvernante de France.

Si elle a épousé en 1533 celui qui devait régner sous le nom de Henri II, si donc elle a été reine de France entre 1547 et 1559, elle n’a encore joué aucun rôle politique, parce que c’est auprès de sa maîtresse, Diane de Poitiers, que le roi prenait conseil.

Et lorsque son premier fils, François II, monte sur le trône, le pouvoir est celui du duc François de Guise et du cardinal Charles de Lorraine.

Catherine, qui doit tenir compte d’un Conseil de régence où sont présents les chefs de parti, est honnie par les protestants qui n’admettent pas son machiavélisme, autant qu’elle est rejetée par les catholiques qui n’acceptent pas ses louvoiements.

Profondément catholique, elle sait être tolérante et elle sait être rusée.

Déterminée à protéger son fils et son pouvoir, elle se montre au combat comme elle parcourt le royaume pour susciter les ralliements.

Elle sait aussi dresser les Guises catholiques contre les Bourbons protestants.

Elle accorde néanmoins à ces derniers une large liberté de culte, en 1562, par l’Edit de janvier.

Après le massacre de Wassy, où des protestants sont tués par des sbires de Guise, elle accorde aux réformés l’Edit de tolérance et la paix d’Amboise en 1563.

En 1570, par l’édit de Saint-Germain, elle leur accorde encore l’amnistie et des places de sûreté.

Mais, bientôt, l’influence que le huguenot Coligny a sur le jeune roi lui est intolérable.

Elle laisse un attentat se préparer contre lui.

Elle laisse se perpétrer le massacre de la Saint-Barthélemy.

Lorsque Henri III prend le pouvoir en 1574, le troisième de ses fils à monter sur le trône l’écarte du pouvoir. A cette époque vivait : BOURBON, Charles de (1523-1590). »

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