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cas pratique

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : cas pratique Ce document contient 104 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Droit.

« Cas pratique        :   Une femme se voit proposer une offre pour l’acquisition d’un bien meuble. La contractante   refuse d’abord mais dispose toujours d’un délai de 8 jours pour se r étracter.  7 jours plus tard,   cette derni ère d écide de r épondre par l’affirmative   à la proposition de vente. Elle fait, par   ailleurs, la demande de r éaliser le paiement en 3 mensualit és. La demande et accept ée. Pour   autant, elle regrette vite son geste et souhaite annuler l’engagement. (qualification du courrier   de r éponse) La proposition de vente constitue t’elle une offre        ?   En droit, le code civil ne d éfinit pas l’offre, c’est la jurisprudence qui en a d égag é un principe   de droit commun. Pour autant, le code civil en son article 1105  établit une esquisse de ce  à   quoi doit ressembler une offre. En effet, l’offre est d éfini comme  étant une manifestation unilat érale de volont é, par laquelle   une personne (physique ou morale, ce qu’on appelle l’offrant)  émet une proposition de   conclure un contrat.  La cours de cassation a, en sa premi ère chambre civile le 3 f évrier 1919, rendu un arr êt   expliquant que «   l’offre est, tant qu’elle n’est pas accept ée, insuffisante par elle­m ême pour   celui qui l’a faite   » Par ailleurs, cette proposition doit  être suffisamment ferme et pr écise pour que son acceptation   pure et simple entraine,  à elle seule, la formation du contrat.  G érard Cornu explique, quand  à lui, qu’une offre est consid érée comme  ferme, donc de   mani ère  à générer un contrat, lorsqu’elle manifeste la volont é de son auteur d’ être li é en cas   d’acceptation.  Ce n’est donc pas le cas d’une offre assortie de r éserve.  Une proposition qui ne pr ésente pas de caract ère ferme et ne propose pas de v éritable offre   est consid éré comme une simple proposition  à entrer en pourparler.  Par ailleurs, la d éfinition pose les limites de cette notion d’offre.  En effet, celle­ci prend fin lorsqu’elle est r étract ée. Le droit consid ère cela comme une faute,   tout en entrainant la fin de ce que l’on appelle «   offre   ».  L’offre prend donc fin lorsque,  étant adress é à un destinataire pr écis, celui­ci refuse. En l’esp èce, la particuli ère a d’abord refus é l’offre tout en respectant le d élai pour se r étracter   puis changer d’avis. Par la suite, elle a cass é le caract ère ferme de l’offre en demandant des   clauses particuli ères.  Ces clauses ayant  été accept ées, la proposition s’est donc vue assortie   de r éserve.  En conclusion, le simple fait d’avoir demand é puis d’avoir eu droit  à sa demande de   modification du moyen de paiement a fait de cette proposition un pourparler mais pas une   offre. En effet, comme la proposition fut assortie de r éserve, elle ne peut  être consid érée  . »

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