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Carnet de Lecture- La Comédie Sociale - De la société et de la conversation (livre V), La Bruyère

Publié le 14/10/2025

Extrait du document

« Caractères : C’est une œuvre en fragments appelés « remarques », parue pour la première fois en 1688.

Le succès a été fulgurant.

Elle a ensuite été enrichie et remaniée pendant plus de 25 ans.

Nous avons 420 remarques au départ contre plus de 1 000 selon les éditions de nos jours.

Elle comporte de nombreuses préface successives.

Cette œuvre fait partie de la Comédie sociale et du Theatrum mundi.

Sa composition possède un hommage à Théophraste (modèle antique) ainsi que 16 chapitres originaux.

Jean de la Bruyère fait part d’un jeu de piste et d’une œuvre à clefs.

Par exemple, la Cour se reconnaît. Jean de la Bruyère : Né le 16 août 1645 à Paris et mort le 11 mai 1696 à Versailles, est un moraliste français.

Il est né dans un village non loin de Dourdan.

Son père, Louis de la Bruyère, est contrôleur général des rentes sur l’Hôtel de ville et sa mère, Élisabeth Hamonym, est la fille d’un procureur au Châtelet.

Il est vraisemblablement élevé à l’Oratoire de Paris et obtient, à 20 ans, le titre de licencié en droit à l’Université d’Orléans.

Il est ensuite inscrit au barreau et s’oriente vers le métier d’avocat mais il plaide peu voir pas du tout.

En 1684, il devient, grâce à Bossuet, le précepteur du jeune Louis de Bourdon, petit-fils du Grand Condé, puis de sa jeune épouse, Mademoiselle de Nantes, fille de Louis XIV et de Madame de Montespan.

En 1688, il publie sa grande œuvre, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle.

Le succès est immédiat.

En 1693, La Bruyère entre à l’Académie française.

Au crépuscule de sa vie, il s’engage dans la lutte contre le quiétisme.

Il meurt subitement à Versailles, le 11 mai 1696.

Ses Dialogues sur le quiétisme seront publiés à titre posthume en 1699. Tableau synthétisant les thèmes des différents livres (de V à X) : V VI VII De la société Des biens de De la ville et de la fortune conversation L’honnête homme L’argent VIII De la Cour IX Des Grands Le théâtre du La Cour et la La haute monde Ville noblesse X Du Souverain ou de la République L’art de gouverner Résumés : Dans De la société et de la conversation (livre V), La Bruyère évoque l’art d’être en société.

Il dresse le portrait de personnages contraires aux valeurs de civilité, de politesse et d’honnêteté. Dans Des biens de fortunes (livre VI), le moraliste met l’accent sur le rôle de l’argent qui déstabilise l’ordre social et crée des différences de fortune ne reposant pas sur le mérite. Dans De la ville (livre VII), il dépeint la ville comme un théâtre où tout est caché, masqué.

Les hommes sont rattachés les uns aux autres par le « regard » instrument de comparaison, de malveillance et de moquerie. Dans De la Cour (livre VIII), La Bruyère présente le tableau satirique de la Cour de Louis XIV.

Il s’agit d’une société superficielle, soumise au culte des apparences.

Il décrit un monde impitoyable où les destinées sont soumises aux lois du hasard et où le destin d’un favori peut être brisé soudainement. Dans Des Grands (livre IX), le moraliste dresse le portrait des hommes de la haute noblesse, orgueilleux, vaniteux, imprévisibles et corrompus.

L’auteur oppose le rang social et le mérite. Dans Du Souverain ou de la République (livre X), il critique la guerre et adresse des conseils aux dirigeants et au roi. Citations importantes : « Arias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi […] il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose » (Livre V) « Les hommes n’aiment point à vous admirer, ils veulent plaire ; ils cherchent moins à être instruit et même réjouis, qu’à être goûtés et applaudis ; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d’autrui » (Livre V) « L’on craint la vieillesse, que l’on est pas sûr de pouvoir atteindre » (Livre V) « L’argent est le nerf de la guerre » (Livre VI) « Toute révélation d’un secret est la faute de celui qui l’a confié » (Livre VI) « La ville est un grand théâtre où chacun joue son rôle » (Livre VII) « La cour est un pays où les gens, pour réussir, ont besoin des autres » (Livre VIII) « Les grands sont ceux qui savent se faire aimer et respecter » (Livre IX) Gatsby le Magnifique : Gatsby le magnifique (The Great Gatsby) est un roman de l’écrivain américain F.Scott Fitzgérald.

Publié en 1925, aux États-Unis, il a été traduit en français à partir de 1926.

Il est souvent décrit comme le reflet des années folles dans la littérature américaine.

Lors de sa publication, il est édité à 75 000 exemplaires mais il atteint difficilement les 25 000 exemplaires vendus lors de la mort de Fitzgérald, en décembre 1940.

Dans les années 1950, il est à nouveau réédité et trouve alors, rapidement, un grand cercle de lecteurs.

Durant les décennies suivantes, il devient un texte.... »

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