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CapelucheSpécialité: égorgeur de femmes ?

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Capeluche Spécialité: égorgeur de femmes ? -1418 Après Azincourt, Jean sans Peur s'inté­ resse de nouveau à Paris.

Le connétable Bernard d'Armagnac, qui gouverne en fait à la place du dauphin Charles, voit la situation lui échapper.

L'approche des troupes bourguignonnes rend la population parisienne nerveuse.

Le con­ nétable ne peut maintenir l'ordre qu'au prix de méthodes brutales et tyranni­ ques.

Le peuple rejette sur la faction armagnaque la responsabilité de l'échec d'Azincourt.

Il est excédé par l'effondre­ ment de la monnaie.

Jean sans Peur fait annoncer qu'il supprimera les impôts.

Une première tentative de rébellion a été durement réprimée en avril 1416.

Début 1418, on n'attend plus qu'un signe pour se soulever et arborer la croix de Saint­ André, bannière des Bourguignons.

Dans la nuit du 28 au 29 mai, les parti­ sans de Jean sans Peur s'emparent par surprise de la capitale.

De nombreux Armagnacs sont massacrés ou arrêtés.

Le 12 juin 1418, une fausse rumeur fai­ sant état d'une contre-attaque arma­ gnaque déclenche une première émeute.

Comme en 14 13, les bouchers parisiens, anciens émules de Caboche qui occupe maintenant une haute fonction à l'hôtel de Bourgogne, sont parmi les plus actifs.

Les Armagnacs sont sortis des prisons et égorgés.

Parmi les victimes, le conné­ table Bernard et le chancelier Henri de Marle.

Une nouvelle rumeur, au soir du 20 août, déclenche une seconde émeute le 21.

Les manifestants, parmi lesqtiels se glissent les éléments les plus douteux de la population panstenne, ont comme chef le bourreau de Paris, un certain Capeluche, qui occupe sa fonction depuis 1411.

Capeluche, à la tête de la populace, se rend au château de Vincen­ nes.

Il s'y fait remettre les prisonniers armagnacs, assurant qu'il va les mener au Châtelet, lieu plus sûr.

A peine dispose-t-il des captifs qu'il les fait mas­ sacrer, lui-même se spécialise dans l'égorgement des femmes.

Il y prend un tel plaisir qu'il n'hésite pas à tuer des innocentes que nul n'ose défendre.

Jean sans Peur, entré à Paris le 14 juillet avec la reine Isabeau de Bavière, doit ménager ce chef de bande dont la popu­ larité est immense.

Il doit même accep­ ter de sa main un verre de vin.

Volon­ tiers démagogue, Jean sans Peur n'ap­ précie guére toutefois d'être traité comme un homme du peuple; il désap­ prouve également les odieux excès de Capeluche.

Il le fait subitement arrêter.

Un nouveau bourreau est nommé, qui inaugurera ses fonctions en décapitant Capeluche.

Celui-ci demande à affûter lui-même la hache du supplice et prodi­ gue maints conseils à son successeur.

Le bourreau Capeluche demeure une des figures les plus sinistres de l'histoire parisienne. 2 / 2. »

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