Canada (2005-2006): Les conservateurs au pouvoir
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/angui/3/450506.txt[13/09/2020 02:24:44]
Le 23 janvier 2006, le Parti conservateur dirigé par Stephen Harper a
défait le gouvernement libéral de
Paul Martin, en place depuis le 28 juin 2004.
Avant les élections, le
gouvernement Martin se trouvait en
position précaire, puisque les libéraux ne contrôlaient que 133
des 308 sièges de la Chambre des
communes et assumaient l'héritage politique de plus de douze ans au p
ouvoir.
Malgré ses efforts pour se démarquer de son prédécesseur, Je
an Chrétien (en poste de 1993 à 2003), P.
Martin n'a jamais réussi à faire oublier le scandale des « comm
andites », lié aux activités de
communication du gouvernement fédéral à la fin des années 19
90.
La commission d'enquête, mise sur
pied par P.
Martin lui-même, a déposé un rapport très attend
u le 1er novembre 2005, mettant
directement en cause J.
Chrétien et son entourage mais non P.
Martin,
ministre des Finances à l'époque.
Mais, pour l'opinion publique, il n'en dirigeait pas moins désormais
un parti « déshonoré ».
C'est d'ailleurs pour dénoncer ce scandale que les trois partis d'opp
osition – le Parti conservateur, le Bloc
québécois (souverainiste), et le Nouveau parti démocratique (
social-démocrate) – se sont associés, le 28
novembre 2005, pour faire tomber le gouvernement, provoquant le lancemen
t d'une campagne
électorale, qui, fait inusité, allait se dérouler au moment des
fêtes de fin d'année.
Premières initiatives conformes aux promesses électorales
Au départ, les partis conservaient à peu près leurs positions d
es élections de 2004.
Une majorité
d'électeurs estimait toutefois que les libéraux ne méritaient p
as d'être réélus.
Les conservateurs rendaient
public un élément de leur programme chaque jour, alors que les lib
éraux démarraient lentement et de
façon confuse.
En quelques semaines, le Parti conservateur, souvent p
erçu comme trop à droite et trop
ancré dans les provinces de l'Ouest, a réussi à convaincre de s
a capacité à former un gouvernement
compétent et modéré.
Même au Québec, où il était ab
sent du paysage politique, il a réussi une percée en
s'engageant à gouverner honnêtement et à pratiquer un « fé
déralisme d'ouverture », sensible aux
attentes des Québécois.
Le 23 janvier, le Parti conservateur remportait donc 36 % des suffrages
et 124 sièges à la Chambre des
communes, contre 30 % pour les libéraux (103 élus), 17,5 % pour
le Nouveau parti démocratique (29
députés) et 10,5 % pour le Bloc québécois (51 sièges).
Déjà puissant dans l'ouest du pays, le parti de S.
Harper a progressé en Ontario et obtenu 10 sièges au Québec, où
il a fini en deuxième place en termes
de suffrages (24,6 %), derrière le Bloc québécois de Gilles D
uceppe (42 %).
Avec moins de la moitié des
sièges, le nouveau gouvernement se trouvait en position minoritaire,
mais les autres partis
n'apparaissaient guère disposés à provoquer de nouvelles éle
ctions.
Le Parti libéral, notamment, se
retrouvait singulièrement affaibli et sans chef, après la démis
sion de P.
Martin annoncée le soir même des
élections.
Les premiers mois du gouvernement ont commencé sous des auspices favo
rables ; S.
Harper s'est
rapidement attaqué aux priorités annoncées, un rapprochement es
t intervenu avec les États-Unis tandis
que l'économie continuait de bien se porter.
Comme promis, la première initiative d'importance du gouvernement a é
té l'introduction d'un projet de loi
sur l'imputabilité (attribution des responsabilités) visant à
assainir les mœurs politiques à Ottawa.
Déposé
le 11 avril 2006, ce vaste projet de loi comportait une centaine de mesu
res sur le financement des partis
politiques et les pratiques des lobbyistes, le contrôle des processus
administratifs et budgétaires, et
l'amélioration de la Loi sur l'accès à l'information.
Trois semaines plus tard, le gouvernement déposait son premier budget
, réalisant trois autres de ses
engagements électoraux : accorder un allégement fiscal en rédui
sant la taxe sur les produits et services
(TPS) de 1 % ; venir en aide aux parents de jeunes enfants (forfait d
e 1 200 dollars canadiens pour les
frais de garde) ; et résorber les listes d'attente dans les services
de santé en corrigeant le déséquilibre
fiscal entre le gouvernement fédéral et les provinces.
Les deux pr
emières mesures, visant directement les.
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