Databac

Camille Pissarro«Humble et colossal».

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Camille Pissarro«Humble et colossal». Ce document contient 415 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Camille Pissarro «Humble et colossal» On connaît le mot de Cézanne, fonda­ teur de l'art moderne, à l'égard de Pis­ sarro, l'un des pionniers de l'impression­ nisme, «humble et colossal».

Le premier adjectif s'applique à l'artiste, le second à l'œuvre.

Impressionniste, Pissarro l'est indéniablement plus que Manet, dont l'audace des sujets ne doit pas masquer le classicisme de la touche, que Degas, qui répugne au plein air, et même que Renoir ...

qui finit par ne plus représenter que Renoir.

D'origine juive par son père, Camille Pissarro naît à Saint Thomas, dans les Antilles danoises, et monte à Paris à l'âge de 11 ans.

A la pension Savary où il étudie, on donne des leçons de dessin «d'après nature», ce qui va peut­ être décider de sa vocation.

Après avoir brièvement embrassé la car­ rière commerciale de son père, il s'enfuit avec le peintre danois Fritz Melbye (1852), se rend au Venezuela, avant d'entrer, en 1855, dans l'atelier de Mel­ bye.

Il se lie avec Corot et Courbet.

Mais c'est Claude Monet qui a sur lui l'influence décisive.

Plus chanceux que certains futurs grands noms, il voit accepter plusieurs de ses œuvres au Salon officiel (1859-1870).

Au Salon des refusés, d'autres tableaux sont bien accueillis par la critique.

Il travaille suc­ cessivement chez son ami Ludovic Piette, à Montfoucault (1864), puis à Pontoise (1866), enfin à Louveciennes (1868-1870).

D~rant la guerre franco­ allemande, il habite Londres, comme Monet.

Son style, jusqu'alors proche de Daubigny, évolue peu à peu vers ce 1830-1903 qu'on va bientôt appeler l'impression­ nisme.

Entre 1871 et 1884, Pissarro passe volontiers de Louveciennes à Pontoise, à Montmartre ou à Auvers-sur-Oise.

Il multiplie ses contacts avec Vignon, Cé­ zanne, Seurat (1885).

Sous l'influence de ce dernier, il évolue tout naturelle­ ment vers une forme de néo-impres­ sionnisme, à touches pointillistes.

Mais (vers 1888-1890), il revient à ses premières amours: «Je n'étais pas fait pour cet art qui me donne la sensation du nivellement de la mort.» Le paysage, urbain ou campagnard, tout comme la femme habillée jouent un grand rôle dans son œuvre, qu'il s'agisse de toiles, de dessins, d'aquarelles ou d'eaux-fortes.

Pissarro est unanimement respecté et admiré pour son approche pleine de tact de la nature, mais aussi des boulevards ou des ponts parisiens.

Il laisse le souve­ nir d'un artiste au lyrisme merveilleux et d'un homme humble, rempli d'humani­ té, avec une pointe d'anarchisme ..

Il a été le premier à encourager des artistes de premier plan, comme Cézanne et Gauguin.

Toutes ces qualités transpa­ raissent dans sa correspondance avec son fils Lucien, publiée en 1943. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles